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Sa blessure, son transfert, son premier texto à Kyle Lowry : Kawhi Leonard se livre enfin

D’ordinaire taiseux, le désormais double champion NBA a relâché la pression après le Game 6 remporté par les Raptors.

« Dès le premier jour, j’ai dit que j’étais concentré sur le présent, que je voulais écrire l’histoire avec Toronto, et je l’ai fait. » Le ton est donné. L’ivresse de la victoire et du champagne font tomber la pression, fondre la glace.

Au buzzer, Kawhi Leonard a encore du mal à laisser ses émotions parler, sur le parquet comme sur le podium.

Puis « The Klaw » se détend, sourit, danse sous le champagne : même si son avenir est toujours incertain, la fête est belle. Il décide même de lâcher un peu de lest devant les journalistes en conférence de presse. L’ailier All-Star est au bout d’une longue route entamée sur une jambe, à cause d’une blessure à la cuisse qui entraîna un divorce long et douloureux avec San Antonio, puis un départ pour Toronto l’été dernier.

« Je sais que ton meilleur ami est parti, je sais que tu es énervé, mais faisons en sorte que ça marche »

« Je joue au basket, peu importe le maillot sur mes épaules » lance-t-il, ce qui a sauvé les Raptors mais leur fait aujourd’hui très peur, à quelques jours de la « free agency ». « Les gars ici avaient de l’expérience en playoffs donc je savais que l’équipe avait du talent. »

Kawhi Leonard décide ensuite de revenir sur son arrivée au Canada. « Je suis arrivé avec le bon état d’esprit : « jouons, et gagnons ». J’ai envoyé un message à Kyle (Lowry) un jour après mon transfert, où peut-être le jour même, en disant : « Réalisons quelque chose d’unique, je sais que ton meilleur ami est parti, je sais que tu es énervé, mais faisons en sorte que ça marche ». Et nous en sommes là aujourd’hui. »

Le meneur de jeu s’en souvient : « Ce texto, ça montre le genre de personne qu’il est. Il a voulu me contacter, il savait que c’était un sujet sensible, mais il savait qu’on pouvait faire quelque chose de spécial avec ce groupe. »

« Ils pensaient que je simulais une blessure ou que je ne voulais pas jouer »

Le Raptor est fier de lui, fier du chemin parcouru depuis l’année dernière. « L’an passé, beaucoup de gens doutaient de moi » rappelle-t-il, encore marqué par les supputations autour de son état de santé. « Ils pensaient que je simulais une blessure ou que je ne voulais pas jouer. J’étais déçu de voir ça dans les médias, parce que j’aime le basket. Comme je l’ai toujours dit, si on ne joue pas parce qu’on est blessé, c’est qu’on ne peut vraiment pas jouer. »

Un épisode éprouvant qui l’a endurci davantage encore. « J’ai dû traverser ça, et j’ai su que je devais chercher mon propre bonheur, et celui de personne d’autre, que je devais me faire confiance. Je sais la personne que je suis, je sais ce que je ressens, je dois toujours avoir confiance en moi, qu’importe ce qu’on dit de moi. C’était mon objectif, quelque chose que j’ai emporté avec moi sur le terrain. Je m’en fiche de ce que les médias pensent de moi, s’ils estiment que je dois marquer 30 points par match, parce que je joue depuis longtemps, bien, et je n’essaie pas de faire les gros titres. C’est quelque chose que j’ai appris tout au long de ma carrière en NBA. C’est comme ça que j’ai muri et comme je le dis, je pense à ma vie passée et j’essaie d’en tirer les leçons. »

Le trophée de MVP oublié derrière lui en salle de presse

« Je me suis dit que je reviendrais. Je ne le voulais pas tant que je n’étais pas le joueur que je suis aujourd’hui. Je voulais être en forme, et ne pas revenir pour cinq matchs et me blesser de nouveau » décrit-il.

L’histoire lui donne aujourd’hui raison, même s’il n’a disputé que 60 matchs en saison régulière et qu’il semblait gêné par moment durant ces playoffs. Il l’a fait, il a offert le premier titre de leur histoire aux Raptors, il est devenu le troisième joueur à être élu MVP des Finals avec deux équipes différentes, après Kareem Abdul-Jabbar et LeBron James. Entre autres performances records. Lui s’en fiche évidemment, la preuve : il laisse sa statuette derrière lui en quittant la salle de presse.

« Gagner le titre cette année est quelque chose de spécial pour moi. Tout le monde m’observait l’an passé, je suis resté moi-même, j’ai eu beaucoup de soutien. Quand je suis arrivé à Toronto, ils ont tout compris et on est parti de là. » Pour arriver, onze mois plus tard, sur le toit de la NBA.

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