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Le coin des Français : Rudy Gobert et Evan Fournier assurent

Le clan tricolore de NBA est à géométrie variable cette saison. Les leaders attendus (Nicolas Batum, Ian Mahinmi) ne le sont pas nécessairement et les petits jeunes qui montent (Frank Ntilikina, Elie Okobo, Guerschon Yabusele) ont pour la plupart des difficultés à trouver leurs marques dans leurs franchises respectives.

Heureusement, bon an mal an, Rudy Gobert et Evan Fournier sont toujours solides pour leur équipe respective. Le pivot du Jazz est clairement le joueur le plus constant de son équipe avec un double double de moyenne à 15 points et 13 rebonds tandis que l’arrière du Magic tourne à 16 points et 4 passes au sein d’une formation qui fait partie des bonnes surprises.

Mention spéciale à Tony Parker qui démontre qu’il n’est pas cuit, comme le pensaient sans doute les Spurs. Avec les Hornets, le meneur légendaire des Bleus réalise un début de saison très convaincant dans son rôle de « grand frère ».

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Rudy Gobert (15 points, 13 rebonds, 2 contres en 33 minutes)

Coupé dans son élan la saison passée à cause de plusieurs blessures, Rudy Gobert a repris le fil de sa progression cette année. Avec 15 points et 13 rebonds de moyenne, le pivot français du Jazz a passé un nouveau cap, car il commence à peser offensivement tout en gardant son impact défensif, avec 2 contres de moyenne. À 70% de réussite aux tirs, Gobert est une menace permanente grâce aux lobs de ses coéquipiers près du cercle, et il a également bien progressé sur plusieurs mouvements poste bas.

Tout aussi importante, l’influence offensive de Rudy Gobert se ressent également sur le jeu du Jazz par la qualité de ses poses d’écrans. Selon NBA.com, il tourne à plus de 5 « screen assists », ce qui en fait le poseur d’écrans le plus efficace de la Ligue. Actuellement en deçà de ses stats habituelles au contre (plus de 2 ces 4 dernières saisons), le pivot devrait graduellement retrouver ses standards à mesure que le Jazz retrouvera son fonds de jeu défensif… Encore dans le négatif au bilan (8 victoires – 9 défaites), Utah navigue encore à vue et peut s’estimer heureux de pouvoir compter sur Rudy Gobert en vigie !

Evan Fournier (16 points, 4 passes, 3 rebonds en 30 minutes)

Moins scoreur que ces deux dernières saisons, Evan Fournier est par contre plus passeur que jamais pour son Magic. À plus de 4 passes par match, l’arrière français d’Orlando apporte de plus en plus dans la création et ça semble payer pour un Magic qui figure à la 6e place de la conférence Est, avec 9 victoires et 8 défaites. À 29% à 3-points, il faut bien avouer qu’Evan Fournier n’a pourtant pas réglé la mire, avec sa pire moyenne en carrière derrière l’arc.

En manque de repères et de rythme, l’international tricolore a au moins pour lui de ne pas déstabiliser l’équilibre de son équipe. Mieux, Evan Fournier peut encore être décisif, comme sur ce shoot à 3-points qui a tué les Cavs au buzzer ! En attendant de retrouver de l’adresse définitivement, et de revenir autour de ses moyennes en carrière de 45% à 2-points et 37% à 3-points, il compense donc par son playmaking, et même plus d’une interception par match ! À 26% d’usage rate, Evan Fournier est plus impliqué que jamais dans la création de son équipe, une belle évolution pour le scoreur français.

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Tony Parker (10 points, 4 passes, 2 rebonds en 18 minutes)

On ne l’attendait clairement pas si haut dans notre classement, mais avec des jeunes qui tardent à percer, et l’orgueil de l’ancien All-Star, Tony Parker est encore sur le podium des meilleurs Français de NBA en 2018 ! Remplaçant de Kemba Walker chez les Hornets, TP fait mieux que prévu. À 10 points et 4 passes de moyenne, il apporte exactement ce qu’on lui demande : du scoring et de la création en sortie de banc.

Face à Boston, il a même été clutch, comme à ses plus belles heures, avec trois paniers d’affilée pour faire tomber les Celtics ! Moins utilisé qu’à San Antonio la saison passée, il est plus productif, revigoré par ce nouveau défi de fin de carrière. Espérons que ça galvanise des Hornets encore à la lutte dans la conférence Est…

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Nicolas Batum (9 points, 6 rebonds, 4 passes en 31 minutes)

Si Tony Parker surprend positivement à Charlotte, Nicolas Batum déçoit par contre. On n’ira pas aussi loin que Brian Windhorst, le journaliste d’ESPN, qui a récemment déclaré qu’il était probablement le pire contrat max signé par une franchise NBA ces dernières années, mais il faut bien avouer que ce contrat pharaonique n’est pour le moment pas justifié sur le terrain. À 9 points, 6 rebonds et 4 passes de moyenne, Batum fait du Batum, c’est-à-dire qu’il apporte dans un peu tous les secteurs de jeu. Mais à un tel tarif, il doit absolument se faire violence offensivement !

Après deux saisons initiales à 15 points, 5 rebonds, 5 passes avec Charlotte, Nicolas Batum est en chute libre au niveau statistique. Ses pourcentages de réussite (43% à 2-points et 38% à 3-points) sont tout à fait honnêtes, mais c’est dans l’engagement et l’agressivité que cela coince. Ce qui inquiète le plus, c’est une forme d’inconstance avec des sorties à 0 point, comme cette semaine face à Philly, qui succèdent à d’autre à 20 points, 7 rebonds, comme le 30 octobre dernier contre le Heat… Son public l’a même sifflé cette semaine après un airball…

Frank Ntilikina (6 points, 3 passes, 2 rebonds en 25 minutes)

Dans sa deuxième saison NBA, Frank Ntilikina est pour le moment dans les mêmes eaux que lors de sa campagne rookie. Ce n’est pas un signe très encourageant pour le Frenchy de New York, pourtant bien parti sur le mois d’octobre à 9 points, 4 passes et 3 rebonds. Capable de réaliser de bons matchs comme ses 17 points face à Golden State, Frank Ntilikina n’a toujours pas développé un tir fiable. À 34% à 2-points et 26% à 3-points, des moyennes toutes deux en baisse, l’ancien Strasbourgeois ne peut pas peser en attaque dans un basket moderne résolument tourné vers le tir de loin.

Pire encore, il semble de plus en plus abonné au banc ces derniers temps, doublé par Emmanuel Mudiay et Trey Burke, plus offensifs. Le « Fresh Prince » ne semble plus aussi frais à l’heure actuelle…

Une lueur d’espoir pour le meneur, toujours intéressant en défense ? Quand Frank Ntilikina joue plus de 30 minutes, les Knicks sont à 3 victoires et 2 défaites. Quand il est en-dessous de cette barre fatidique, ça donne 1 victoire et 10 défaites.

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Elie Okobo (6 points, 2 passes, 1 rebond en 15 minutes)

Le rookie des Suns a connu un début de saison intéressant avec deux sorties convaincantes coup sur coup fin octobre. Il a réalisé un match à 12 points en 18 minutes contre les Grizzlies avant de réussir un match très complet à 18 points, 7 passes et 5 rebonds face à OKC. Malheureusement, depuis, c’est un peu morne plaine sur l’Arizona avec un temps de jeu en déliquescence et des passages en G-League.

Elie Okobo en a profité pour faire parler la poudre avec deux belles fiches statistiques à l’étage inférieur : 15 points, 10 passes et 7 rebonds puis 22 points, 8 passes et 4 rebonds. L’ancien Palois a au moins pu se rassurer et retrouver du rythme. À Phoenix, il devra se montrer plus opportuniste que jamais pour piquer des minutes à Isaiah Canaan et Jamal Crawford.

Ian Mahinmi (4 points, 4 rebonds en 15 minutes)

Apparemment passé expert dans les décorations de Noël pour sa belle demeure de Washington D.C., Ian Mahinmi est par contre plus discret dans la sphère NBA cette saison. Dans le radeau de la Méduse que sont actuellement les Wizards, il ne peut évidemment pas tellement être apprécié pour ses valeurs de combativité et de défense dur au mal. À Washington, personne ne se bat !

Doté d’un contrat en béton armé obtenu le même été que celui de Nicolas Batum, Ian Mahinmi est aussi sous le feu des critiques mais le pivot vétéran fait son boulot quand on fait appel à lui, comme face à Cleveland avec 7 points, 9 rebonds, 2 passes et 2 interceptions. Dans sa 11e saison NBA, le Rouennais de naissance est fidèle au poste et a développé son tir à 3-points pour rester dans le mouvement… Pour que sa saison décolle, il faudra attendre de voir quelle direction prennent ces Wizards de plus en plus proches de l’implosion.

Guerschon Yabusele (2 points en 4 minutes)

Auteur de son meilleur match lors de la dernière défaite des Celtics contre le Jazz, avec 9 points, 2 rebonds et 2 interceptions en 9 minutes de jeu, Guerschon Yabusele met ses actes au niveau de ses paroles. Il s’était dit prêt à jouer lors de notre récente rencontre et il l’a prouvé sur les planches.

Relancé juste avant en G-League avec une sortie à 16 points, 4 rebonds avec les Red Claws, Guerschon Yabusele a la confiance de son staff ainsi que l’a prouvé sa prolongation de contrat. Dans le début de saison délicat de Boston, l’intérieur français peut apporter son activité de tous les instants et sa joie de vivre dans un vestiaire encore un poil bougon.

Timothé Luwawu-Cabarrot (1 point en 4 minutes)

Comme Guerschon Yabusele, Timothé Luwawu-Cabarrot ne voit pas beaucoup le parquet dans l’effectif ultra dense d’une grosse écurie. Mais comme Yabusele, TLC vient de sortir son meilleur match de la saison avec 12 points, 4 rebonds en 25 minutes. En l’absence d’Alex Abrines, l’ailier tricolore a eu droit à un gros temps de jeu mais avant ça, il n’avait joué que 12 minutes en 7 matchs !

Félicité par Steven Adams qui a loué son placement défensif, Luwawu-Cabarrot va devoir continuer à bûcher pour intégrer plus fréquemment la rotation serrée de Billy Donovan. TLC est clairement derrière Abrines (et Hamidou Diallo) dans la hiérarchie depuis le début de saison, mais s’il arrive à rentrer ses tirs de loin et à se montrer encore plus opportuniste en attaque, l’Azuréen aura ses chances.

 Joakim Noah

Lâché par les Knicks, et même pas invité à la réunion d’anciens Bulls à Minnesota, Joakim Noah est sur le marché. L’ancienne terreur de la conférence Est, élu meilleur défenseur de l’année en 2014, attend un coup de fil. Et ça pourrait bien être à Memphis, qui a semble-t-il contacté l’ancien All Star… Cela pourrait être un mariage de raison pour une équipe à la réputation défensive.

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