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Les grandes tendances de l’année en NBA (partie 1)

La saison NBA débute mardi soir, et il est grand temps de faire le point sur les forces en présence. A base d’expressions américaines, voyons quel découpage est possible dans la grande ligue.
Aujourd’hui, première partie avec des équipes « On The Top », soit le cinq majeur candidat au titre.

LA Lakers

Les double champions en titre sont en route pour l’histoire. Et ce, à bien des égards. D’abord, pour un Three-Peat qui n’est plus arrivé dans la ligue depuis 2002 et l’ère Shaq. Ce serait évidemment pour Kobe la preuve ultime qu’il a réussi à enterrer les fantômes du passé ; et puis, ce serait surtout sa sixième bague personnelle. Soit autant que son idole de toujours, Sa Majesté Jordan.

Mais l’histoire est également en ligne de mire pour Phil Jackson. Le Zen Master pourrait très bien quitter son siège rehaussé par la grande porte à la fin de la saison. Visez plutôt : un titre en juin prochain, et ce bon Phil aura gagné son quatrième Three-Peat en vingt années de coaching. Un palmarès dantesque, et sans égal à ce niveau !

Plus pragmatiquement, les pourpres et or alignent encore cette année un effectif très solide. Le cinq majeur est ultra-costaud, avec un secteur intérieur de grande taille Bynum – Gasol quasi injouable. Ajoutez-y Lamar Odom qui a jugulé les intérieurs du monde entier cet été à Istanbul et vous comprendrez que Théo Ratliff, et le rookie Caracter n’auront que des miettes de temps de jeu en bout de banc. La ligne arrière a elle été renforcée d’un meneur de métier, Steve Blake, dont la sobriété plaît à Oncle Phil. Et avec l’arrivée du fou furieux qu’est Matt Barnes, la resignature du marsupilami Shannon Brown, et évidemment la présence indéboulonnable du duo de la draft 1996, Fisher-Bryant, et du néo-champion (mais sans bague) Ron Artest, les arrières des Lakers ne seront pas de tout repos pour les attaquants adverses. Imaginez la pression tout terrain dans les dernières minutes du match…

L’armada californienne fait donc, et logiquement, acte de candidature à sa propre succession. La hiérarchie d’équipe est bien définie, et même le trublion Barnes ne semble pas pouvoir perturber ce bel ordre des choses. Tout est en place à Hollywood pour assumer complètement cette nouvelle dynastie. Et ajouter une nouvelle ligne au palmarès de la franchise, histoire d’égaler l’éternel rival celte du Massachussetts avec 17 titres au total.

Dallas Mavericks

La seconde place forte à l’Ouest, c’est Dallas. Là aussi, l’effectif est pléthorique. Les postes sont doublés, voire triplés (cf. le poste de meneur : J-Kidd, JJ Barea, Roddy Beaubois) et le talent est omniprésent. Le recrutement a été raisonnable et raisonné. Il est d’abord raisonnable car Mark Cuban ne disposait pas d’énormes marges de manœuvre au niveau financier ; et il est raisonné car il induit que Carlisle a appris de la désillusion subie au premier tour des playoffs l’an dernier, et ne souhaite plus tout miser sur le jeu rapide.

Exit le vieux Dampier et ses chaussettes en béton et welcome Tyson Chandler en quête de rédemption avec, en bonus, du jeune frenchy bondissant (Mahinmi) et longiligne (Ajinça) pour coller au style uptempo de la maison. Jason Kidd devrait se régaler avec ses grands échalas, tout comme il le faisait avec Shawn Marion, mais la nouveauté, ce sera la possibilité d’alterner jeu posé et jeu rapide. Le blockbuster deal de Washington maintenant digéré, Brendan Haywood est attendu au tournant dans ce rôle de stabilisateur dans la peinture. Caron Butler, de la même manière, monte en puissance mais il doit faire preuve de davantage de constance. Le retour du Jet Terry dans son rôle fétiche de sixième homme est également la marque que l’équilibre de l’équipe est proche.

Enfin, le déclin programmé du vieux Kidd laisse présager l’éclosion totale de l’ancien prodige choletais, Rodrigue Beaubois. Ralenti par une vilaine blessure, le rookie des Mauges aura fort à faire pour s’assurer une place dans le cinq, d’autant que Dominique Jones est lui tout à fait prêt à en découdre après une brillante carrière NCAA.

Miami Heat

Le Hit de l’été bien évidemment. Sans conteste, Miami a défrayé la chronique durant cette intersaison de tous les excès. Que l’on acquiesce avec contentement la réunion de trois des plus gros talents de la ligue, ou que l’on s’offusque violemment contre ce triumvirat d’ambitieux arrangé à l’amiable, personne ne reste insensible à ce qu’on appelle désormais ‘los tres amigos’. Non content d’attirer dans ses filets le gros poisson Bosh, Pat Riley a réussi à happer le requin James. Le trident infernal de Key Biscane fait froid dans le dos à tous les paisibles touristes de la côte Est. Les sirènes du gominé ont brisé les tympans de King James qui n’entendait plus que l’ancien gourou des Lakers puis des Knicks lui décrire son nouveau rôle de machine à triple-double. Les trois ressortissants de la draft 2003 lient donc leur destin pour le meilleur ou pour le pire. Car les attentes sont énormes. La couverture médiatique est d’ores et déjà historique. ESPN dédie une rubrique entière à l’équipe de South Beach sur son site internet. La traque aux gros titres devance le trac du titre suprême.

Mais l’effectif monté par Pat Riley est tout sauf une équipe de troisième zone. Il a distribué ses seconds-rôles avec intelligence et savoir-faire. Autour du trio, une paire de meneurs respectable avec Arroyo et Chalmers qui se tiraient déjà la bourre l’an passé pour le poste de titulaire. Puis il a fait appel à des spécialistes du genre : des shooteurs longue distance capables d’étirer le jeu : Eddie House et Mike Miller (qu’on reverra en janvier) qui tous deux en profitent pour revenir à leurs premières amours floridiennes (voire James Jones). A l’intérieur, on ne tire pas sur une ambulance. Surtout si elle mène directement à l’hospice… Entre Ilgauskas, Magloire, Juwan Howard et Haslem, c’est effectivement le club de la pré-retraite heureuse. Mais si Riley sait mieux que quiconque que le poste bât blesse, il est également bien conscient qu’une faiblesse au pivot n’est pas rédhibitoire.

Le trio est magique, la supporting cast est correcte, reste à savoir si les fourmis du coaching ne vont pas reprendre le bon Pat d’ici à juin prochain. Virera-t-il Spoelstra comme il vira Van Gundy en cours de saison ? Histoire de prendre à son compte le face à face final avec sa némésis à barbe, Phil Jackson.

Orlando Magic

La rivalité fait recette dans le sport, et si Boston-Los Angeles a pris un sérieux coup de fouet ces dernières saisons ; la ligue penche désormais vers la péninsule floridienne. Le Magic et le Heat. Le froid du bleu nuit, contre le chaud du rouge tropical. La force de la continuité contre la puissance de feu des stars. Tous les éléments sont réunis pour attiser les braises et enflammer les foules. Les bons mots fusent déjà dans les deux camps. Stan, l’entraîneur malicieux et moustachu, s’en est déjà pris à son ancien employeur, ravivant des flammes encore en sommeil. Bref, le torchon brûle et la ligue s’en frotte déjà les mains.

Côté effectif, la brochette est belle. Un quatre majeur all-star avec Jameer Nelson, Vince Carter, Rashard Lewis, et Dwight Howard. Des role player de qualité : Jason Williams et le nouveau venu Chris Duhon au poste 1 ; le shooteur patenté JJ Redick re-signé aux dépens de Chicago, et Quentin Richardson transfuge du Heat ; Brandon Bass, Ryan Anderson et Marcin Gortat à l’intérieur. Sans oublier notre MP national qui voit le chemin s’élargir avec le départ de Matt Barnes mais qui devra retrouver la confiance de son coach, et la constance dans son shoot extérieur. Sans véritable faiblesse sur le papier, la franchise Disney doit se faire violence et briser cette image trop proprette. Sur le terrain, Van Gundy veut donc replacer Lewis à l’aile et titulariser Bass pour renforcer la raquette où Howard se trouvait un peu esseulé. Ce changement tactique permet également de renforcer l’impact du second cinq, souvent important dans les matchs de playoffs, et d’autant plus quand les titulaires (Carter, Lewis voire Nelson) déjouent sous la pression. Mais cette année, on sent les vétérans prêts à aller au bout : Carter le premier, lui qui est désormais bien intégré dans le groupe et qui devrait retrouver son allant offensif (plus de pénétrations, et moins de shoots forcés).

Orlando a déçu l’an dernier par sa prestation somme toute moyenne face à des Celtics largement à leur portée. La leçon peut porter ses fruits dès cette année, avec des joueurs revanchards, et une dynamique nouvelle qui s’ouvre avec la salle tout confort de l’Amway Center. C’est l’âge de raison pour cette équipe ultra-talentueuse.

Boston Celtics

Antithèse du glamour, partisan du basket rugueux, ou esthète de la défense clé de bras, la franchise du Massachussetts n’est pas la plus belle à regarder. Son fond de jeu est même souvent indigeste mais l’efficacité est au rendez-vous. Drivés aux tripes par le charismatique Doc Rivers, les Celtes continuent année après année de déjouer les pronostics qui les voit chaque fois plus vieillissants. Mais la limite entre maturité et déclin est bien fine.

Toujours menée par son trio de vieux brigands Pierce, Allen et Garnett, la franchise la plus titrée compte bien évidemment sur l’abattage de Rajon Rondo et le recrutement massif d’O’Neal pour retourner en terre promise. Avec Jermaine et Shaquille, Kendrick Thénardier Perkins, plus Big Baby Davis et le turc vu à son avantage au Mondial Semih Erden, il y a même embouteillage de pachydermes dans la peinture. L’effectif est monstrueux à tous les postes cela dit. Avec le retour au pays de Delonte West, le rétablissement en règles de Marquis Daniels et l’excitation perpétuelle de Nate Robinson, les lignes arrières sont définitivement bien pourvues. Pour dire la densité,  l’ex-Rocket Von Wafer a attendu le dernier moment pour décrocher une place dans le roster.

Le mélange d’expérience et de roublardise proposé est inégalé dans toute la ligue. La culture de la gagne est elle aussi omniprésente ; et le talent, offensif comme défensif, se décline à tous les postes. La seule question en suspens concerne la gestion des égos. Est-ce que tous ces gros shorts pourront cohabiter dans un seul vestiaire ? Le ministère de la santé sera également en alerte rouge toute l’année avec un cinq majeur qui dépasse allègrement les 32 ans de moyenne.

Déjà au sommet depuis plusieurs saisons, les Celtics ont encore cette année tous les moyens à leur disposition pour venir chatouiller les Lakers. Coach Rivers a prouvé qu’il savait économiser ses vieux briscards pour mieux les lancer en postseason. Reste à voir si la vieille garde pourra entraver le règne angelino et réussir son guet-apens.

Dimanche, les « On The Rise ».

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