Pour le coach du Jazz, le succès d’une équipe ne se résume pas à des victoires

Après Paul Pierce, Associated Press est allé voir Quin Snyder, le nouveau coach du Jazz, pour évoquer ce changement de carrière.

L’ancien assistant d’Atlanta, entre autres, va découvrir le poste suprême du coaching en NBA, comme quatre autres collègues (Derek Fisher, Steve Kerr, David Blatt), et il s’attend à des moments compliqués avec la plus mauvaise équipe de la conférence Ouest (25 victoires la saison passée).

« Ça va être dur », annonce-t-il déjà . « Mais nous devons définir le succès avec des termes différents. Je ne dis pas qu’il faut exclure les victoires et les défaites, ce qui n’arrivera pas de toute façon, mais nous pouvons nous concentrer sur ce qui amène les victoires. Si nous sommes sur la ligne d’Al Davis (ancien coach et GM de NFL) qui disait ‘Just win baby’, ce sera une année compliquée. »

Pour autant, Snyder est impatient de commencer sa saison avec une équipe à construire. Pour lui, démarrer en bas de l’échelle n’est pas un problème.

« Une équipe, c’est comme de l’art. Un art vivant, qu’il faut sculpter. Cette métaphore a du sens pour moi. On peut toujours le faire dans une autre situation, mais je l’ai expérimenté en tant que joueur et coach. Ça nous rend vivant. »

A 48 ans, Snyder a côtoyé quelques uns des plus grands noms du coaching américain avec Mike Krzyzewski, Larry Brown, Gregg Popovich ou encore Doug Collins, mais aussi européens puisqu’il a travaillé avec Ettore Messina. Il avait aussi été recruté par R.C. Buford pour aller jouer à Kansas, et quand il jouait à Duke, il a croisé Billy King, le GM des Nets et Danny Ferry. De quoi donner une confiance supplémentaire avant de découvrir la pression d’être coach.

« J’ai croisé beaucoup de monde, et je suis assez chanceux de ce côté là », reconnaît-il.