Gary Payton se cachait derrière le légendaire « Practice

Parmi les instants de légende de la carrière d’Allen Iverson, il y a cette conférence de presse surréaliste, du 7 mai 2002, où le MVP 2001 avait répété une trentaine de fois « Practice ».

Iverson, tout juste éliminé avec les Sixers des playoffs contre Boston, ne comprend pas pourquoi les médias soulignent ses absences à certains entraînements.

« Je suis assis ici, en tant que franchise player, et on ne me parle que de l’entraînement. On parle de l’entraînement, pas d’un match, pas d’un match, pas d’un match… d’un entraînement. Je sais que je dois donner l’exemple, mais comment puis-je aider mes coéquipiers en m’entraînant ? »

Un moment devenu culte, mais qui cachait un secret. En effet, Gary Payton, le meneur des Sonics à l’époque, vient d’expliquer qu’il avait contribué, en quelque sorte, à cette attitude du quadruple meilleur marqueur de la ligue.

Comment tu restes aussi frais ? Je ne m’entraîne pas !

Sur le plateau de Fox Sports, « The Glove » a avoué que Iverson et lui s’étaient croisés durant quelques étés, pendant les intersaisons. Une fois, Iverson demanda à Payton comment il faisait pour rester aussi frais durant les matches, avec cette condition physique aussi parfaite et surtout aucune blessure.

Le meilleur défenseur de la saison 1996 lui répond que, parfois, George Karl le dispense d’entraînement pour le préserver.

Une information qu’Iverson ne va pas manquer d’aller rapporter à son coach, Larry Brown. Iverson sort alors de 4 saisons à plus de 40 minutes de moyenne pas match (43.7 en 2001-2002 !), il veut donc s’économiser, surtout qu’il joue aussi 45 minutes par match en playoffs.

Larry Brown en voudra à Payton

Payton ne pourra pas s’empêcher d’esquisser un sourire quand il verra le sketch d’Iverson devant les journalistes, même si le génie des Sixers a quelque peu déformé ses propos, voire pas réellement compris le message.

Larry Brown dira même à Payton qu’il a crée un monstre, ce que The Glove refusa d’entendre en expliquant que son coach avait sa façon de faire, et lui une autre.

Une incompréhension donc, qui s’est transformée en moment culte dans l’histoire de la NBA.