NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
BOS
NYK1:00
OKC
DEN3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.26NEW4Pariez
  • OKL1.24DEN4.3Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

San Antonio réalise le comeback de l’année !

spurs warriorsPendant 44 minutes, le phénomène Stephen Curry (44 pts, 11 passes en 58 minutes) a bien cru enterrer la malédiction des Warriors à San Antonio : aucune victoire depuis 1997. Mais Danny Green d’abord puis Manu Ginobili à l’ultime seconde de la 2ème prolongation ont récompensé l’opiniâtreté des Spurs, qui s’en sortent à l’expérience et au mental (129-127). Tony Parker (28 pts, 8 rbds, 8 passes) a longtemps souffert avant d’éviter une fâcheuse défaite à ses troupes. 

Quand les corbeaux croassent, Golden State trépasse. La dernière fois que Golden State s’est imposé sur le parquet de San Antonio, Stephen Curry avait neuf ans. Seize ans plus tard, avec ses 22 pts dans le troisième quart-temps, le prodige de la Baie pensait avoir chassé la malédiction en continuant d’écrire son livre d’or. Depuis le début des playoffs, le meneur des Warriors shootent à 70% sur cette période et comme les Nuggets avant eux, les Spurs sont assommés par les arabesques de la nouvelle coqueluche de la ligue.

San Antonio mené de 16 points, la salle se vide…

Sans un opportun 8-2 pour conclure le quart-temps, les Texans auraient attaqué les douze dernières minutes sur un ubuesque -16. Mais bon, vous me direz c’est bien le matelas dont disposaient encore les Guerriers de Mark Jackson avant la 6e faute de Klay Thompson.

Sans forfanterie, le shooteur pouvait quand même regagner le banc en se disant que l’essentiel était fait, qu’enfin le mauvais sort était effacé. Après tout, les Californiens menaient depuis la deuxième minute du match et l’extra-terrestre Curry restait sur planète. Mais ces playoffs 2013 refusent les fins trop faciles, les happy ending mielleuses et prévisibles. Et puis l’Eperon est retors, il a le fer solide.

Pendant que le petit prince d’Oakland se taisait, les Spurs s’offraient un 15-0 de très haute volée en moins de 3 minutes ! Sans Tim Duncan, malade et contraint de filer ponctuellement aux vestiaires, le quadruple champion NBA remet ses fondamentaux sur le parquet. L’intensité défensive atteint des sommets, à l’image d’un contre crucial de Boris Diaw sur Curry, et Tony Parker enfile les bons choix avec l’assurance du franchise player qu’il est.

Golden State panique et s’en remet à Jarrett Jack pour cautériser la plaie après un rebond offensif du précieux Carl Landry. Les Warriors ont encore trois points de sécurité avant un système d’école de Gregg Popovich pour placer Danny Green dans un fauteuil derrière l’arc : banco  (106-106) ! Sur le banc, Thompson est blafard mais Jackson garde la foi. « Vous allez le gagner ce match », assène-t-il à ses joueurs, qui revivent le remake de l’épilogue du Game 6 devant Denver.

Tony Parker et Boris Diaw, parfaits dans le money time

Décidément, les jeunes Warriors ont du mal à achever la bête pendant qu’elle agonise. Cette fois, ils vont le payer. Après avoir repris cinq longueurs en début de prolongation, ils flanchent encore. Boris Diaw à trois points et Danny Green au drive replacent San Antonio devant. Pour la première fois depuis plus de 50 minutes, les hôtes sont devant. Curry retrouve le chemin du cercle avant que Leonard devant Jack annule la belle cuillère du fils de Dell. Comme un grand, Jack y va de son drive dans la lacis de muscles de la raquette texane pour égaliser à 115-115 avec 20 secondes à jouer. Après une faute de Barnes quinze secondes plus tard, Ginobili envoie une brique et avec elle les deux équipes en double prolongation.

En playoffs, Golden State n’a plus goûté à l’exercice depuis 1976 et Curry, cramé, a inscrit 2 points sur les dix dernières minutes. Autant dire que les chiffres ne sont pas favorables aux Warriors et l’évangéliste Mark Jackson est du genre croyant et transmet sa flamme à Harrison Barnes (19 pts, 12 rbds), qui devance un spin move de TP pour enfiler un tir primé dans le corner. Parker remettra deux paniers sur les trois possession suivantes, laissant un tir en tête de raquette à Babac.

Manu Ginobili, le sauveur maladroit

Sur un nouveau panier à trois points de Danny Green (22 pts à 6/9 derrière l’arc), San Antonio soulève le AT&T Center d’une vague de ferveur. Les corbeaux narguent le banc des visiteurs. Curry a le regard aussi noir que leurs plumes et répond comme un champion à cette provocation avec deux paniers de rang. Dans le même temps TP et Ginobili se manquent.

Quand il ne score pas, Curry donne des passes et celle pour l’entrant Kent Bazemore –substitut de Draymond Green sorti pour 6 fautes – aurait pu rester l’histoire. Le reverse lay-up de l’inattendu remplaçant clutch place les Spurs dos au mur. Popovich demande le temps-mort. Jusque-là à 4/19 aux tirs, Ginoboli hérite de la gonfle à l’opposé sur la remise en jeu, alors que Bazemore est resté sur Parker. L’Argentin, cette fois, ne se troue pas et avec 1.2 seconde au chrono Golden State ne trouve pas le système pour empêcher un shoot casse gueule de Jack. La malédiction reste en vie.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=LI6VFE0dUeQ]

[box boxscore_060513_sas-gsw]

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *