La journée d’hier, dédiée aux peuples autochtones aux États-Unis, avait un écho particulier pour une poignée de joueurs NBA, parmi lesquels Lindy Waters III. L’arrière, qui a inscrit un « buzzer beater » pour son premier match avec les Warriors, est citoyen de la nation Kiowa et descendant des Cherokees.
Tout en essayant de gagner sa place dans la rotation de Steve Kerr, l’ancien joueur du Thunder fait des recherches sur les liens entre la baie de San Francisco et la communauté amérindienne.
« Il y a beaucoup de choses à découvrir. J’entends beaucoup d’histoires sur Alcatraz et les tribus environnantes, alors j’ai hâte d’en savoir plus. Mais aujourd’hui, c’est la Journée des peuples autochtones, alors je vais pouvoir la célébrer avec mon peuple », lâchait-il.
Plus de cinq millions d’Américains s’identifient comme autochtones, dont une poignée de joueurs NBA comme Kyrie Irving, MarJon Beauchamp et Lindy Waters III donc. « MarJon, Kyrie et moi sommes les trois principaux joueurs NBA à porter cet héritage en nous. Et on prend sur nous la responsabilité d’être là pour notre communauté, alors célébrer cela avec tout le monde autour de nous, c’est formidable. »
Nommé « Amérindien de l’année »
Plus jeune, Lindy Waters III n’a pas toujours été à l’aise avec ses liens avec la communauté amérindienne, avant une prise de conscience au lycée. Peu de temps après avoir accepté une bourse pour jouer à l’université d’Oklahoma State, le joueur, qui ne sera pas drafté, a été le mentor d’enfants amérindiens et a organisé des stages de basket spécialement conçus pour un groupe susceptible de se sentir isolé.
Son engagement a été tel qu’il a été nommé « Amérindien de l’année » par l’American Indian Exposition en 2018. Le joueur de 27 ans, arrivé dans la ligue en 2021, a créé la « Lindy Waters III Foundation », dont la mission est « de soutenir la jeunesse amérindienne et les communautés autochtones par le biais de programmes sportifs, de santé et de bien-être, et de leadership ».
Bien qu’il ait peu joué pour le Thunder la saison dernière – son temps de jeu n’ayant cessé de baisser depuis son année rookie – et qu’il ait été peu exposé donc, Lindy Waters III a été l’un des cinq finalistes du « Kareem Abdul-Jabbar Award », remporté par Karl-Anthony Towns pour ses actions en matière de justice sociale.
« J’étais enthousiaste, j’étais prêt à quitter l’Oklahoma, à explorer et à devenir moi-même. J’ai appris à mieux me connaître en dehors du terrain, j’ai rencontré de nouvelles personnes, de nouveaux joueurs. J’étais enthousiaste et impatient d’arriver ici », s’enthousiasmait ainsi l’arrière à propos du début de sa nouvelle vie en Californie.
Lindy Waters III | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2021-22 | 24 | 25 | 19 | 40.6 | 36.3 | 80.0 | 0.2 | 2.7 | 2.9 | 1.0 | 1.2 | 0.8 | 0.4 | 0.3 | 8.0 |
2022-23 | 25 | 41 | 13 | 39.3 | 35.8 | 80.0 | 0.4 | 1.4 | 1.8 | 0.7 | 1.0 | 0.3 | 0.2 | 0.3 | 5.2 |
2023-24 | 26 | 38 | 7 | 47.1 | 43.5 | 100.0 | 0.2 | 0.9 | 1.1 | 0.6 | 0.6 | 0.1 | 0.2 | 0.2 | 3.6 |
2024-25 * | 27 | 48 | 15 | 37.5 | 34.1 | 72.7 | 0.4 | 1.7 | 2.1 | 1.0 | 1.2 | 0.5 | 0.4 | 0.2 | 4.8 |
2024-25 * | 27 | 38 | 17 | 37.1 | 33.1 | 72.7 | 0.4 | 2.1 | 2.5 | 1.1 | 1.4 | 0.6 | 0.4 | 0.3 | 5.5 |
2024-25 * | 27 | 10 | 5 | 42.1 | 43.8 | 0.0 | 0.1 | 0.2 | 0.3 | 0.5 | 0.3 | 0.3 | 0.3 | 0.0 | 2.3 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.