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Team USA | Des regrets désormais au sujet de Caitlin Clark ?

JO 2024 – Le phénomène du Fever de l’Indiana a nettement progressé statistiquement depuis l’annonce de l’effectif américain envoyé à Paris.

Caitlin Clark« Hé, coach, ils ont réveillé un monstre en moi. » En juin dernier, Christie Sides disait avoir entendu ces mots de la bouche de sa joueuse, Caitlin Clark, après l’annonce de l’effectif américain envoyé aux Jeux olympiques de Paris, au sein duquel le phénomène du Fever n’a pas été retenu.

Auteur d’une entame de saison moyenne, par rapport aux attentes, le « monstre » s’est si bien réveillé depuis qu’aujourd’hui, les instances de Team USA font une autre lecture du processus de sélection d’il y a quelques mois.

« Caitlin n’est qu’une rookie en WNBA, elle ne jouait pas mal, mais elle ne jouait pas comme elle le fait maintenant », lâche Dawn Staley, membre du comité de sélection qui a établi la liste des joueuses conviées.

Un coup d’œil à la production statistique du phénomène du Indiana Fever donne raison à la dirigeante. En amont de l’annonce de l’effectif, elle tournait à 16 points, 6 passes et 5 rebonds de moyenne avec un maigre 37% de réussite.

Depuis ? Caitlin Clark a fait grimper cette ligne à près de 18 points, 10 passes et 7 rebonds, à 43% de réussite.

Aussi, en plus de contribuer à l’explosion de la popularité de son championnat, elle est devenue la première rookie à enregistrer un triple-double, puis a enchaîné avec le record de passes décisives sur un match WNBA.

Une professionnelle plus aguerrie

« Si c’était à refaire, avec la façon dont elle joue, elle serait très bien placée pour faire partie de l’équipe parce qu’elle est au-dessus de la mêlée. Elle shoote très bien, c’est une passeuse hors pair, elle a un super QI basket. Et elle est un peu plus aguerrie au jeu professionnel qu’il y a deux mois », poursuit Dawn Staley.

« Victime » de son entame d’exercice, la joueuse de 22 ans a également payé le choix des dirigeants américains d’envoyer une équipe expérimentée pour obtenir une huitième médaille d’or consécutive.

Les joueuses les plus jeunes de l’équipe, Sabrina Ionescu et Jackie Young, n’ont ainsi que 26 ans.

« Nous étions censés donner à la sélectionneuse Cheryl Reeve une équipe expérimentée et familiarisée avec la compétition internationale, avec ce cadre de coaching, avec des capacités de leadership, de la polyvalence et la profondeur à tous les postes. Les 12 que nous avons sélectionnées nous ont semblé être les meilleures », défend toutefois la présidente du comité de l’équipe nationale, Jen Rizzotti.

Une chose est sûre, les Américaines n’ont pas vraiment souffert de l’absence de Caitlin Clark pour réussir leur entame de tournoi en déroulant face aux Japonaises hier.

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