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Preview Play-in | Chicago Bulls (9) – Atlanta Hawks (10)

NBA – Les Bulls et les Hawks vont s’affronter à la vie, à la mort sur un match dans l’Illinois, pour espérer retrouver le vaincu de Sixers – Heat.

DeMar DeRozan (Bulls) contre les Hawks

Au terme d’une saison riche en frustrations, les Bulls et les Hawks peuvent se donner un dernier espoir. Alors que le Top 8 de la Conférence Est, à l’exception du leader Boston, s’est tenu en quatre matchs seulement, Chicago et Atlanta ont vogué seuls à distance confortable et sous la ligne de flottaison des 50% de victoires. Le play-in leur offre une chance quasi inespérée de réussir un coup et de redonner un peu d’éclat à une nouvelle saison sans grand relief.

L’an passé déjà, les deux équipes avaient dû en passer par cette première partie de la phase finale, avec un succès inégal. Les Hawks s’étaient hissés dans le tableau en dominant le Heat en Floride pour valider la tête de série numéro sept, avant d’être sortis par les Celtics en six matchs. Les Bulls s’étaient inclinés deux jours plus tard contre cette même équipe de Miami pour le dernier spot, après avoir dominé les Raptors dans le match 9e contre 10e.

Cette fois, une seule équipe aura le droit à un deuxième match de rab’. Les Hawks ont terminé la saison en roue libre totale (six défaites), mais sont capables sur un match d’embêter plus d’une équipe, en plus de leur expérience des play-offs des dernières saisons. A domicile, face à la plus grosse affluence de la saison au United Center, les Bulls devront être sur leurs gardes.

PRESENTATION DES BULLS

Les titulaires : C. White, A. Caruso, J. Green, D. DeRozan, N. Vucevic
Les remplaçants : J. Carter, A. Funk, D. Terry, H. Drell, T. Craig, A. Sanogo
Les absents : Z. Lavine, P. Williams, L. Ball, O. Bitim, A. Dosunmu (?), A. Drummond (?), J. Philips (?)
Le coach : B. Donovan

L’infirmerie est conséquente côté Bulls, et elle pourrait avoir toute son importance. Si Zach Lavine et Patrick Williams sont hors-jeu depuis de nombreuses semaines déjà, les possibles absences d’Ayo Dosunmu et d’Andre Drummond, incertains tous les deux, pèseraient lourd, en particulier contre les Hawks. Dosunmu a le profil idéal pour limiter Trae Young offensivement, puisque le meneur d’Atlanta n’a signé qu’un petit 9/31 au tir cette saison face aux Bulls en deux matchs, en bonne partie grâce à l’apport de l’arrière de Chicago. Qui lui même affiche 21 points de moyenne face à Atlanta !

Quant à Drummond, sa présence à l’infirmerie met un peu plus en avant les limites de l’effectif de Billy Donovan dans la peinture, où ont dû dépanner dernièrement Torrey Craig et le rookie Adama Sanogo. Le reste de l’équipe compte sur des leaders offensifs clairement identifiés avec Coby White, une des meilleures progressions de la saison, DeMar DeRozan et Nikola Vucevic, entourés de joueurs de mission comme Alex Caruso.

Le point fort

– La gestion des fins de match. La défaite in extremis contre les Knicks en prolongations lors de la dernière journée de la saison régulière était contre-nature pour les Bulls. Chicago est l’une de tous meilleures équipes cette saison dans les dernières minutes des matchs serrés. L’attaque, loin de faire partie de l’élite le reste du temps, est la meilleure de la ligue dans le « clutch », les cinq dernières minutes d’un match avec moins de cinq points d’écart, en points inscrits et en passes décisives, la deuxième à l’adresse de loin. Et ce, sur des gros volumes, puisque les Bulls ont disputé 44 matchs décidés ainsi dans le money time. Rien d’étonnant quand on compte dans ses rangs DeMar DeRozan, le meilleur marqueur de toute la ligue dans le « clutch » (4,6 points).

Le point faible

– Le banc. Dix-neuvième au rating offensif, 21e au rating défensif, les Bulls sont assez moyens en tout. Le constat est d’autant plus alarmant vu du banc, un des moins prolifiques de la ligue. Seul celui des Suns inscrit moins de points par match (26,7 unités). Les blessures ont affaibli considérablement la rotation. Contre les Knicks dimanche, dans ce qui pouvait ressembler à une répétition grandeur nature en termes de rotation, mais aussi de possibles absences, seuls Dalen Terry, Torrey Craig et Jevon Carter sont entrés en jeu pour huit points inscrits, dont six pour le seul Terry.

PRESENTATION DES HAWKS

Les titulaires : T. Young, D.  Murray, Bog. Bogdanovic, D. Hunter, C. Capela
Les remplaçants : V. Krejci, K. Bufkin, T. Forrest, G. Matthews, D. Windler, AJ Griffin, M. Gueye, B. Fernando
Les absents : S. Bey, O. Okongwu, J. Johnson, S. Lundy (?), W. Matthews (?)
Le coach : Q. Snyder

Les Hawks aussi ont leur lot d’ennuis. Sans Jalen Johnson, Saddiq Bey, et Onyeka Okongwu, ce sont trois joueurs majeurs de la rotation qui manqueront à l’appel. Mais au moins, Trae Young est de retour et se dit à 100%. Avec son meneur All-Star, Atlanta peut faire sauter bien des verrous défensifs, notamment en playoffs. Autour de Young, le cinq de départ de Quin Snyder tient totalement la route, surtout si Clint Capela est bien de retour après avoir manqué le dernier match de la saison régulière.

Reste des sérieuses inconnues quand au visage que peut afficher cette équipe imprévisible, capable de coups d’éclat offensifs XXL, comme de totalement disparaître. Et ce n’est pas le banc, très inexpérimenté, qui apporte davantage de garanties.

Le point fort

– Une attaque de feu. Plus de 118 points marqués, 15 rencontres avec au moins 130 unités, et une pointe à 152 points sans prolongation. Les Hawks n’ont aucun problème pour scorer. D’autant que Trae Young n’est pas seul dans ce registre, avec Dejounte Murray qui reste sur la meilleure moyenne de sa carrière (22,5 points), ou encore Bogdan Bogdanovic et De’Andre Hunter capables d’apporter chaque soir leur quinzaine de points. Equipe adepte du shoot, Atlanta sait en plus alterner, que ce soit dans la provocation de faute (5e au nombre de lancers-francs inscrits par match) ou au rebond offensif (3e de NBA).

Le point faible

– Une défense absente. La première saison pleine de Quin Snyder, qui a pourtant su y faire avec le Jazz, n’y a rien changé. Les Hawks sont des proies faciles pour n’importe quelle défense de la ligue. 27e defensive rating, l’équipe de Géorgie chute même au fin fond du classement du « pourcentage au tir réel » adverse, qui ajuste notamment la valeur des tirs à 3-points et des lancers-francs. Et ce n’est pas leur prestation catastrophique à Indiana dans le registre (défaite 157-115) qui va rassurer…

LA CLÉ DU MATCH

– Le rythme. Entre l’expérience des Bulls et les jeunes jambes des Hawks, c’est un peu deux salles deux ambiances. Chicago s’appuie sur l’un des rythmes (nombre de possessions par match) les plus bas de la ligue (28e/30), pour mieux frapper sur demi-terrain avec DeRozan ou Vucevic. Les Hawks eux volent à toute allure, la 5e de NBA et n’hésitent pas à hausser le tempo sur transition, comme sur jeu plus « posé ». L’équipe qui parviendra à dicter sa loi fera un premier pas pour au moins se rendre la vie plus facile.

SAISON RÉGULIÈRE

Chicago 2-1

26 décembre : Chicago – Atlanta (118-113)
12 février : Atlanta – Chicago (126-136)
1er avril : Chicago – Atlanta (101-113)

VERDICT

Bulls, tant il est difficile de vraiment faire confiance en ces Hawks, parfois étincelants, souvent frustrants. Chicago semble avoir un jeu plus adapté aux joutes des playoffs. Le vainqueur aura de toute façon encore un gros morceau qui l’attend, avec le vainqueur du match Sixers – Heat comme plat de résistance pour envisager les playoffs.

HORAIRE

A 3h30, dans la nuit de mercredi à jeudi.


Qui va se qualifier pour le 2e « play-in » ?

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