Le match démarre sur des standards offensifs très élevés. Entre Devin Booker et Kevin Durant qui rentrent déjà deux 3-points d’entrée, alors que CJ McCollum et Trey Murphy qui parviennent à leur répliquer, on ne perd pas de temps en présentations… Quand Kevin Durant part en contre-attaque pour un dunk en solo, les Suns commencent à faire l’écart, +13. Grayson Allen y ajoute un dunk, tandis que Booker prend carrément feu en premier quart. La star des Suns monte à 24 unités, le tout à 8/10 aux tirs dont 5/7 à 3-points ! En face, les Pelicans arrivent cahin caha à 28 points avec 9 joueurs différents (46-28).
En pleine réussite offensive en premier quart-temps, à 67% de réussite aux tirs dont un 9/14 derrière l’arc, les Suns poursuivent leur marche en avant en deuxième. Et Devin Booker conserve la main chaude.
Il ajoute 13 unités à son total, pour atteindre 37 points à la pause, à un très propre 14/18 aux tirs. Les Suns atteignent allègrement les +20 au tableau d’affichage, alors que Jusuf Nurkic y va aussi de son tir longue distance. Bien tenu en défense, Zion Williamson met le nez à la fenêtre mais NOLA a du pain sur la planche à la mi-temps (74-54).
Booker en fusion
Ravagée par le lance-flammes Booker, La Nouvelle-Orléans continue néanmoins sa course contre-la-montre au retour des vestiaires. Williamson et Murphy inscrivent la moitié des points de leur équipe qui parvient à grignoter son retard, passant de -26 à -13 grâce à un 20-8 carabiné (103-90).
Si Booker continue d’engranger les points et en est désormais à 48, plus 8 passes, ses Suns ne sont plus aussi rayonnants offensivement, à l’image du 4/12 à 3-points de Phoenix en 3e quart. Surtout, les Suns se tirent plusieurs balles dans le pied avec 6 ballons perdus qui mènent à 10 points faciles en contre-attaque pour les Pels.
Zion Williamson bien lancé dans son match, les Pels croient encore à un improbable retour. Il faut dire que leur ailier fort punit, action après action, chacun des défenseurs de Phoenix qui croient pouvoir le tenir en puissance au poste bas. Le réveil est un peu tardif pour La Nouvelle-Orléans, qui voit Phoenix répondre à chaque incursion adverse.
Revenus à -7 à deux reprises sous les deux minutes, les Pelicans vont être de nouveau repoussés par Booker, qui s’impose au layup par deux fois. Et quand il est pris à deux, par Bradley Beal qui plante le 3-points fatal (124-111).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le bijou de Booker. Quasiment en local de l’étape, lui qui a grandi non loin de là dans l’Etat voisin du Mississippi, Devin Booker a de nouveau frappé fort à La Nouvelle-Orléans. Devant une petite cinquantaine de proches et amis qui avaient fait le déplacement, la star des Suns a de nouveau mis les petits plats dans les grands, avec une pointe à 52 unités, soit seulement sa troisième meilleure performance offensive de la saison, et c’est la cinquième fois de sa carrière qu’il dépasse le cap de la cinquantaine. Mieux, c’est son troisième match de suite à 50 points ou plus face aux Pelicans, de quoi le faire rejoindre un groupe ultra exclusif avec Wilt Chamberlain. « Ce qui est le plus impressionnant et ce qui montre qu’il est un scoreur d’une dimension supérieure », commente Kevin Durant, « c’est qu’il a réussi à scorer ses points en restant dans le rythme de notre attaque ! »
– Une victoire importante pour Phoenix. Après leur revers sur le fil face à San Antonio, puis un autre plus net face à OKC, les Suns devaient impérativement redresser la barre face à un concurrent direct. C’est chose faite avec ce succès qui ramène Phoenix à un match de la Nouvelle Orléans pour cette fameuse 6e place qui permet de s’éviter les frayeurs du « play-in ». Surtout, Phoenix a désormais le « tie-breaker » dans sa série face à NOLA, sachant que les deux équipes se retrouvent à nouveau ce weekend…
– Le réveil trop tardif des Pelicans. À l’image de Zion Williamson, qui a inscrit 20 de ses 30 points en deuxième mi-temps, les Pelicans ont été mis KO d’entrée par les Suns (le « one two punch » Booker – Durant en l’occurrence) et ils ont mis un peu (trop) de temps à retrouver leurs actions et leur rythme de croisière. Toujours privée de Brandon Ingram, la ligne arrière de NOLA a eu beaucoup de mal à répliquer, avec un CJ McCollum qui finit à 6/17 notamment.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.