Kevin Durant, Andre Iguodala et Shaun Livingston partis, Klay Thompson en réeducation pour de longs mois, les Warriors version 2019-2020 allaient vivre une saison périlleuse. Quand Stephen Curry s’est blessé contre Phoenix, dès le quatrième match, il a simplement enterré tout espoir.
Mais les manques et les faiblesses des finalistes 2019 existaient bien avant cette blessure – dès la présaison – et cette longue absence du double MVP.
« Pour être honnête, je pense qu’on aurait connu des difficultés malgré tout », assure Steve Kerr sur les ondes de 95.7 The Game. « Il y avait tellement de facteurs contre nous. Bien évidemment, on aurait gagné plus de matches avec Curry, car il est tellement talentueux. Rien qu’avec lui, on aurait indubitablement remporté plein de rencontres. »
Quitte à vivre une saison difficile, autant qu’elle soit bénéfique pour l’avenir. Comme rapidement, il n’y avait plus rien à jouer ni à espérer, Thompson a parfaitement pu récupérer de sa rupture du ligament croisé des Finals 2019 et Curry a pu souffler après cinq saisons de suite terminées en juin.
« Étrangement, ce fut une bonne chose cette blessure pour Curry. Il avait besoin d’une coupure », poursuit le coach des Warriors. « Klay aussi. Après, ce break est peut-être un peu trop long maintenant. »
Pour les joueurs sans doute, puisque la saison prochaine pourrait commencer en décembre, neuf mois après le dernier match des Warriors. En revanche, pour Kerr, c’est idéal pour réfléchir à la future construction de cette équipe en s’inspirant de ses mentors Phil Jackson et Gregg Popovich.