Début juin, au coeur du mouvement social aux États-Unis, le syndicat des coaches avait annoncé la création d’un comité afin de réfléchir à des actions dans les différentes villes qui abritent des franchises NBA.
Une initiative qui a notamment poussé la transformation des salles des équipes en bureau de vote géant, chaque entraîneur s’associant avec des associations locales.
Alors que la ligue et les joueurs avançaient de leur côté, entre messages sur les maillots et sur les parquets, les coaches ont également communiqué sur leur geste pour cette reprise de la saison.
« Notre initiative, c’est NBA Coaches for Racial Justice », déclare Rick Carlisle, le président de la NBCA (National Basketball Coaches Association), au Dallas Morning News. « On aura un pin’s à porter. C’est dans la lignée de notre travail de coaches : éduquer. Nous sommes des éducateurs. On a le sentiment d’avoir un rôle à jouer dans l’éducation des gens sur ce sujet de l’injustice ethnique. »
Quelle forme cette éducation va-t-elle prendre ?
« Cette initiative de justice à son propre calendrier. Chaque jour de l’année, on peut parler d’un événement qui a un rapport avec l’injustice ethnique. Exemple : le 3 juillet 1917, c’est la fin de plusieurs jours d’attaque sur des noirs à East St. Louis. Il y a 200 morts et 6 000 noirs ont été obligés de quitter la ville. On va parler quotidiennement des événement tragiques de ce type. Car l’important, c’est d’en parler pour se réconcilier puis en guérir. Il faut être conscient des crimes horribles qui ont été commis au fil des siècles. »