Les « Jail Blazers » regrettent d’avoir explosé trop tôt

C’est l’une des équipes mythiques et non titrées les plus marquantes de la NBA post-Michael Jordan. Les fameux « Jail Blazers » sont une usine à anecdotes et à regrets pour les fans de Portland.

Bientôt vingt ans après la désillusion de la finale de conférence 2000 contre les Lakers, Damon Stoudamire, Rasheed Wallace et Bonzi Wells sont revenus sur cette aventure si unique. Les trois anciens joueurs auraient d’ailleurs toujours le projet de produire un documentaire sur les « Jail Blazers ». Projet qui se fait encore attendre…

Cette équipe de Portland, finaliste de conférence en 1999 puis en 2000, a-t-elle loupé le coche ?

« En repensant à l’équipe qu’on avait, on a peut-être laissé filer des titres, il faut y réfléchir », explique Bonzi Wells, qui semble d’accord avec ce sentiment de raté, dans un podcast avec ses deux anciens coéquipiers. « À quel point aurait-on été bon si on était resté ensemble ? »

Bonzi Wells interroge alors Damon Stoudamire sur ce qu’il a manqué aux Blazers pour rejoindre les Finals.

« On ne savait pas finir les matches », assure l’ancien meneur. « On n’a pas su conclure, à l’époque. Même si je pense qu’on aurait pu y venir si l’équipe avait perduré dans le temps. On a perdu à l’issue d’un Game 7 contre le futur champion et on oublie souvent qu’on a sorti Utah en 1999, qui restait sur deux Finals de suite. On avait la formation pour, mais on n’a pas pu le faire, l’équipe a explosé. La fenêtre était trop petite. C’est difficile à avaler. »

Sur ce manque de finition, l’histoire ne peut que donner raison à Damon Stoudamire, alors que les Blazers ont manqué 13 tirs de suite en dernier quart-temps dans ce fameux Game 7 contre les Lakers.

Puis, entre problèmes extra-sportifs, transferts et changement de coach dans l’Oregon, la franchise de Los Angeles sortira ensuite deux fois de suite Portland au premier tour, sur un sweep. Puis, ultime déchirement, une défaite 4-3 au premier tour en 2003 contre Dallas alors que les Blazers étaient revenus de l’enfer, d’un déficit de 3-0…

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