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En Afrique, la NBA veut saisir la BAL au bond

Avec la Basketball Africa League, qui va débuter le 13 mars prochain, le continent africain ne pouvait rêver meilleur outil de développement.

« Je ne peux pas expliquer à quel point je suis heureux pour la NBA. C’est un rêve devenu réalité pour mon continent et pour les futurs générations d’Africains qui vont avoir la chance de jouer à ce sport à un autre niveau et peut-être de jouer aussi en NBA. Je ne voulais pas être le dernier Africain à avoir joué en NBA. C’était mon objectif. Avec Hakeem Olajuwon, le regretté Manute Bol, notre rêve était de voir plus d’Africains arriver jusqu’en NBA. Je crois qu’on a réussi ».

Dikembe Mutombo a rêvé de ce moment, le monde entier a espéré une expansion de la plus prestigieuse ligue du monde. La NBA a fait encore mieux, montant de toutes pièces une NBA « made in Africa » qui va regrouper douze équipes venues de 12 pays différents au sein de la Basketball Africa League (BAL), à partir du 13 mars prochain.

Un formidable outil de repérage

L’éclosion de joueurs comme les Camerounais Pascal Siakam, Joel Embiid ne fait que confirmer le sens de l’histoire : le basket s’est mondialisé. Et comme le dit le Hall of Famer Dikembe Mutombo, parmi ceux qui ont suivi la voie ouverte par Hakeem Olajuwon dans les années 80 : « Plus que jamais, je vois l’Afrique arriver en force ».

Après avoir longtemps œuvré pour développer le basket en Afrique et faire le nécessaire pour repérer les talents les plus prometteurs, notamment en y ayant instauré le premier camp « Basketball Without Boarders », le GM des Raptors Masai Ujiri ne peut que se réjouir de cette nouvelle étape de franchie avec la création de la BAL.

« Cette ligue va être un super outil de base pour développer les jeunes joueurs. Le sport, c’est de la compétition et c’est tout l’intérêt de cette ligue, de gagner. Quand tu mets la gagne au centre du jeu, tu tires le meilleur de ceux qui y jouent. Et on va voir ce qui va en sortir de meilleur. Ça ne va pas être des camps, des séminaires ou des « j’ai trouvé un joueur à potentiel ici ou là ». Ça va être une compétition permanente, comme la NCAA, avec des joueurs qui vont en sortir de façon régulière ».

Un double intérêt sportif et économique

Le commissionner de la NBA, Adam Silver, et son bras droit, Mark Tatum, sont parmi les mieux placés pour savourer et mesurer l’ampleur du travail accompli à l’approche de ce nouveau tournant historique.

« C’est incroyable de voir arriver ce moment, » a déclaré Mark Tatum. « Ça représente beaucoup de travail sur les 12 derniers mois. Mettre une ligue en place sur tout un continent, dans des lieux où la ligue n’avait encore jamais opéré, c’est extrêmement dur. Ça a été un effort commun de la part de la NBA et de nos partenaires pour en arriver là. Je crois que c’est le début de quelque chose qui va être énorme, pour l’Afrique, les pays et les gens de ce continent. Quelque chose qui va montrer le rôle que le sport peut jouer dans l’économie ».

À terme, l’objectif est clairement de permettre aux joueurs les plus talentueux du continent de pouvoir s’exprimer et rejoindre le plus haut niveau, à savoir la NBA. « On a un talent exceptionnel en provenance de ce continent. On pense qu’il y a un énorme intérêt pour la NBA, aussi pour que les gens s’intéressent davantage au basket. Pour ça, on pense qu’il faut des matchs et un marché sur ce sol », a poursuivi Adam Silver.

Joel Embiid ne peut que confirmer à son tour le double intérêt de la création de la BAL, pour le basket et tout le continent africain : « Comme on peut le voir avec moi, Pascal (Siakam), Serge (Ibaka) et plusieurs autres gars de la ligue, il y a beaucoup de talent en Afrique. Beaucoup de talents uniques que le monde ne soupçonne même pas. Quand tu regardes les joueurs qui ont réussi dans la ligue, dites vous qu’il y a sans doute quelqu’un de meilleur que moi ou qui a le potentiel pour l’être dans le futur. Donc je pense que c’est une superbe initiative ».

Un pari déjà réussi ?

Avec la BAL, la NBA espère aussi donner un coup de boost à la pratique du basket en mettant à disposition des infrastructures élaborées, une première étape indispensable pour le développement de ce sport sur le continent.

« Beaucoup d’entre nous ont commencé à jouer sur le tard parce que plus jeunes, on n’avait jamais accès à un terrain de basket, » rappelle Amadou Gallo Fall, président de la BAL. « Le foot, on peut y jouer partout, mettre deux canettes pour faire un but par exemple. Mais au basket, tu as besoin d’infrastructures. On a concentré nos premières années sur la construction d’infrastructures pour fournir des terrains en extérieur, des équipements pour que les enfants puissent jouer. La talent naturel est bien là, et avec ce coup de pouce et la façon dont les gamins jouent, le talent va émerger et le nombre de joueurs dans la ligue va continuer à grandir ».

Pour l’instant, nul ne sait ce qu’apportera la BAL à long terme, que ce soit pour le développement du basket en Afrique, la place du basket africain dans les grandes compétitions internationales et le rôle qu’elle jouera en tant que pourvoyeur de talents pour la NBA. Mais comme le souligne Pops Mensah-Bonsu, ancien joueur d’origine ghanéenne aujourd’hui GM de l’équipe de G-League des Wizards, les perspectives d’avenir sont enthousiasmantes.

« NBA Africa a débuté il y a dix ans. À l’époque, il n’y avait que peu de joueurs africains en NBA. Maintenant, on a un MVP, un MIP, des gars qui débutent au All-Star Game, des champions NBA, un dirigeant qui a remporté un titre NBA. Donc imaginez où en sera le basket africain dans dix ans ».

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