Comme Bill Russell, Gary Payton et Jason Kidd, Damian Lillard est un enfant d’Oakland, et comme les fans des Warriors, il a en travers de la gorge le déménagement de la franchise. Sa ville est désertée par ses franchises professionnelles, et il regrette que tout soit dicté par l’argent.
« Les Warriors traversent la Baie pour aller à San Francisco, les Raiders partent à Las Vegas, et ce n’est qu’une question de gros sous » a réagi le meneur vedette de Portland avant son premier match au Chase Center. « L’argent a plus ou moins pris le pas sur la vraie passion, et sur ce qu’il y a vraiment derrière ses franchises. D’un côté, c’est compréhensible, mais de l’autre aussi incompréhensible parce que je suis d’Oakland. Je connais les deux côtés de la situation, et on déteste voir ça. »
S’il reconnaît qu’il restera un fan des Raiders malgré leur départ à Las Vegas, il n’approuve pas du tout ces déménagements. « Si c’est ce que vous voulez savoir, je n’aime pas ça » poursuit-il. « C’est très étrange, très étrange, et même au-delà d’étrange. Quand je regarde, cet endroit n’a pas d’histoire et c’est clairement différent. »
Il en profite donc pour tailler le public de San Francisco même si les « nouveaux » fans des Warriors lui ont rendu la monnaie de sa pièce en poussant leurs jeunes Warriors pendant 48 minutes. « C’est une ambiance différente. J’avais l’habitude de venir à l’Oracle Arena quand j’étais gamin, puis comme joueur NBA, et il y avait une certaine ambiance. Ça n’y ressemble pas, et c’est clairement différent. C’est juste que ça me déplaît. J’ai regardé des matches, et le public n’est pas le même. Ils quittent la salle en plein match, où est la fierté ? »
Il a eu la réponse…
Propos recueillis à San Francisco