Luke Walton rêve de ramener le Showtime aux Lakers

Enchanté par le retour de Magic Johnson aux Lakers en tant que dirigeant, Luke Walton pourrait aller au-delà de l’écoute de ses conseils en s’inspirant du jeu que la légende angeleno développait avec ses équipes dirigées par Paul Westhead puis Pat Riley : le fameux « Showtime », appellation d’origine contrôlée par feu Jerry Buss.

Ce style de jeu, rapide et collectif, ancêtre du run-and-gun de Donnie Nelson ou du « 7 seconds or less » de Mike D’Antoni a fait la gloire des Lakers au cours des années 80, ponctuées par cinq titres.

« Il y a une ressemblance dans la façon dont nous voulons jouer avec nos ailiers »

Auprès d’ESPN, Luke Walton confie sans mal vouloir orienter son équipe vers cette philosophie de jeu.

« Il y a des similitudes. Cette façon dont les Lakers époque Showtime jouaient avec un tempo rapide, c’est de cette manière que nous voulons jouer. Nous avons des ailiers polyvalents capables de monter le ballon. Nous avons plusieurs ailiers capables de faire. Il y a une ressemblance dans la façon dont nous voulons jouer avec eux. Évidemment, le jeu a changé en termes de technique ou de règles, donc il y a aussi beaucoup de choses très différentes mais ce serait une combinaison sympa que de mettre en place un peu de ce style dans notre jeu. »

Évidemment, depuis son retour, Magic Johnson aimerait prendre une place croissante dans le système Lakers mais si Luke Walton n’est pas contre un dialogue constructif avec le nouveau consultant de Jeanie Buss, il se gardera bien la main sur les décisions finales.

« Quand le moment sera venu, nous discuterons [avec Magic]. Nous allons évidemment coacher cette équipe de la manière la plus adaptée selon nous pour gagner et nous donner la meilleure chance de grandir à l’avenir. Mais bien sûr, ce serait un plaisir d’avoir les conseils de Magic sur certaines choses. »

C’est aussi la difficulté d’avoir un ancien joueur de la stature de Magic Johnson au sein de l’équipe dirigeante : pour la bonne évolution du groupe, il est sain que le terrain reste le pré carré du coach, sans interférence de ses supérieurs hiérarchiques. Or, Magic a toujours eu du mal à rester à sa place…