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L’année Russell Westbrook ?

russell-westbrookSon jeu tout en fureur, en explosions et en coups de force, a fait de lui un des joueurs les plus craints (et à raison) de la NBA. Mais Russell Westbrook est un garçon calme et posé en-dehors des parquets. Prolongé par le Thunder pour trois années supplémentaires à 85 millions de dollars, Westbrook a surpris tout le monde… sauf son entourage !

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« Je me fiche [du regard des autres]. Beaucoup de gens ne me connaissent pas vraiment. Ils me connaissent seulement à travers ce qu’ils voient à la télé. Ça ne me dérange pas dans le fond. Car je suis différent quand je joue et quand je suis hors-terrain. »

Pour lui, rester à Oklahoma City, la plus petite ville NBA après la Nouvelle Orléans, était un « choix évident ». Il n’y a même pas eu de débat !

A l’aise dans sa routine chez le Thunder, à l’aise dans son quotidien pépère aux côtés de sa femme Nina rencontrée à UCLA, Westbrook n’a jamais songé à revenir à Los Angeles où il a grandi, ni même à New York ou dans d’autres villes plus grandes, et donc plus adaptées à élargir son portefeuille d’activités extra-sportives.

Comblé par ces étés de voyage partout dans le monde pour surveiller les dernières tendances de la mode, Westbrook dissocie parfaitement son travail de ses loisirs. A vrai dire, le meneur du Thunder n’accepte pas qu’on fasse le boulot qu’à moitié. C’est pour ça qu’un certain Michael Jordan (plus un contrat avec sa marque) viendra l’introniser au Hall of Fame de l’Etat d’Oklahoma le 17 novembre prochain… Et c’est bien pour ça qu’on pense que Westbrook va nous sortir une saison de dingo !

Déjà lancé pleine balle la saison dernière, il avait réussi à cumuler pas moins de 18 triple doubles, recordman de la ligue haut la main. Et plus effrayant encore (pour les adversaires du Thunder), Westbrook a tourné à 30 points, 9 passes et 8 rebonds de moyenne sans Kevin Durant (en 48 matchs). A vrai dire, Westbrook pourrait bien être le premier meneur en dix ans à tourner à 8 rebonds ou plus par match (Jason Kidd étant le dernier en 2006-07).

S’il est fort probable que ces chiffres-là soient davantage une « moyenne haute » qu’une projection réaliste, il n’en demeure pas moins que le « Westbrook show » va prendre la NBA d’assaut. De toutes façons, le joueur Russell ne sait pas faire autrement…

« Je ne sais pas comment le dire… Je ne sais pas être calme », avouait Russ dans GQ. « Ce n’est pas dans ma nature. Je sais jouer que d’une seule façon. Je ne peux pas décider, tiens, je me mets en marche. Je ne suis pas assez bon pour ça ! »

Outsider devant l’éternel

Outsider devant l’éternel avec son numéro 0 qui le symbolise, Westbrook a effectivement accepté volontiers de ne pas être un des meilleurs prospects du pays quand il était encore au lycée. Préférant (déjà à l’époque) rester au sein de son équipe, quitte à perdre le tournoi final, Westbrook est de cette race de joueurs (dont Charles Barkley parlait récemment) qui préférera perdre avec ses convictions. Celui qui tombera sur le champ d’honneur les armes à la main.

Avec Steven Adams et Enes Kanter, Westbrook dispose en tout cas de deux joueurs capables de briller à ses côtés. Longtemps ralenti par une image de joueur individualiste, Westbrook reconnait qu’il a évolué au fur et à mesure des années. Et le jeu en isolation du Thunder, si caractéristique, ne sera vraisemblablement plus la recette privilégiée par Billy Donovan. Au contraire, il faudra que ça bouge sans ballon autour de Westbrook.

Intérieurs mobiles, avec de bonnes mains, Adams et Kanter sont les cibles idéales pour les passes de Westbrook. Si la défense aide trop sur le meneur, il lâchera le cuir. Sinon, il pourra aller au bout (même si ses qualités de finisseur près du cercle ont déjà été mises en doute).

« [Pénétrer pour fixer la défense], c’est quelque chose que j’ai appris. Je ne l’ai pas toujours su. Si ça avait été le cas, je l’aurais déjà fait depuis longtemps. »

De même, Westbrook va former un duo qu’il sera intéressant de suivre avec Victor Oladipo. Egalement très rapide et athlétique, l’ancien du Magic partage la même passion que Westbrook. Chaque année plus complet que la saison précédente, on sera curieux de voir si la traction arrière montée par OKC avec Oladipo pourra carburer à plein régime cette saison.

Phénomène physique doublé d’un caractère (de cochon) tout droit sorti des nineties, Russell Westbrook sera sans aucun doute une des attractions de la saison à venir. Ses exploits sur les planches n’ont pas fini de faire couler l’encre. Quant à la rencontre face à Golden State, le 3 novembre prochain, ça risque fort d’être LE match de la saison… en attendant le suivant le 18 janvier 2017 !

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