Quand Charles Barkley insultait les rookies en mangeant du McDo à l’entraînement…

Si Charles Barkley fut l’un des joueurs les plus talentueux et dominants de sa génération, nombreuses sont les histoires autour de sa mauvaise hygiène de vie. L’an passé, il avait lui-même confié avoir pris plus de dix kilos afin de faire peur aux Sixers et d’éviter qu’ils ne le draftent.

Cette fois, c’est Jayson Williams, All-Star en 1998 et réputé pour un triste fait divers, qui se souvient auprès de Vice Sports de sa saison rookie en 1990 à Philadelphie, aux côtés du Hall of Famer. L’ancien meilleur rebondeur des Nets ne mâche d’ailleurs pas ses mots pour parler de son aîné.

« Charles Barkley était peut-être le mec le plus fort sous la ceinture. » lâche t-il. « Il ne soulevait jamais de fonte et laissez-moi vous dire un truc : vous saviez qu’il ne gagnerait pas le titre. C’était la pire personne avec qui jouer en tant que rookie car vous ne pouviez que prendre de mauvaises habitudes avec lui. (…) Lorsque Charles venait à l’entraînement, il ne s’entraînait pas. »

« Il est arrivé cinq minutes en retard, avec un gros sac de McDo et s’est assis sur un vélo »

Jayson Williams revient ainsi sur une anecdote d’entraînement qui dessine un portrait de Charles Barkley, loin d’être flatteur. »

« Je n’oublierai jamais cette histoire : lors de ma deuxième journée d’entraînement, nous n’arrêtions pas de courir. Charles s’est pointé à peu près cinq minutes en retard. » se souvient-il. « Il est arrivé avec un gros sac de McDonald’s. Il s’est assis sur un vélo d’entraînement (…) Il était derrière nous à faire ses trucs et je me demandais bien ce qu’il pouvait faire. Donc, il prend ses oeufs, les pancakes, la saucisse, du sirop d’érable, du beurre et il mélange le tout, l’enroule avec le pancake et il rajoute encore du sirop. Le beurre suinte et coule. J’étais là à me dire : ‘Tu vas manger ça et courir avec nous ensuite ?’ Évidemment que non. Il est parti manger ça pendant qu’il était sur le vélo. Il devait pédaler à peu près un kilomètre à l’heure en nous criant : ‘Fils de p… ! Courez ! Bâtards de fainéants ! Vous êtes des merdes ! C’est à cause de vous qu’on ne gagnera jamais le match !’ Et le pancake qui crachait de sa bouche… »