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Un MVP + un MVP, ça donne quoi dans l’histoire ?

durant-G7Kevin Durant a surpris beaucoup de monde en annonçant son départ d’Oklahoma City vers Golden State, et provoqué par la même occasion de nombreuses critiques. Pourquoi rejoindre le double MVP en titre Stephen Curry alors qu’il a lui même été élu meilleur joueur en 2014, et qu’il a poussé les Warriors dans leurs derniers retranchements en mai dernier ?

Le principal argument que Jerry West a présenté à « KD » et qui l’a convaincu de rejoindre la Baie, est celui des titres. En restant dans l’Oklahoma, l’ailier aurait eu moins de chance d’atteindre les finales NBA qu’avec les Warriors et leur armada. Pourtant, ce choix de rejoindre un autre MVP n’est pas gage de réussite. Au contraire…

Des barouds d’honneur

Ainsi, treize MVP ont rejoint un autre MVP au cours de leur carrière, mais seulement quatre ont été champions par la suite. Le « road trip » de Shaquille O’Neal en fin de course pèse lourd dans la balance : il a rejoint (sans réussite) successivement Steve Nash, LeBron James et Kevin Garnett. Tout comme Karl Malone en 2003, ou comme Steve Nash avec une fenêtre de tir (manquée) à Los Angeles avec Kobe Bryant en 2012.

Evidemment, ces cinq exemples récents ne concernaient pas des joueurs en pleine force de l’âge. Pas plus que ceux de Bob Cousy rejoignant Oscar Roberson pour un baroud d’honneur avec les Cincinnati Royals en 1970 (pour sept petits matchs), de Bob McAdoo avec les Sixers des MVP Julius Erving et Moses Malone (sans compter le jeune Charles Barkley) ou encore ce même Moses Malone allant chez David Robinson en 1994. À chaque fois, pas de titre pour ces joueurs en fin de carrière qui n’ont plus du tout leur calibre de MVP d’antan.

Les plus jeunes opportunistes

D’autre vétérans ont eu plus de nez (ou de chance) en trouvant la bonne pige dans la deuxième partie de leur carrière : c’est le cas de Bill Walton avec Larry Bird à Boston en 1986, ou encore ce même McAdoo, parti gagner deux titres à LA avec Kareem Abdul-Jabbar (et Magic) en apportant une sérieuse contribution.

Il reste deux exemples de joueurs opportunistes, préférant rejoindre l’ennemi pour tenter de gagner le saint Graal : Charles Barkley et Moses Malone. Le premier, élu meilleur joueur de la ligue en 1993, rejoint trois ans plus tard Hakeem Olajuwon à Houston, double champion et MVP en 1994. Une association qui se cassera les dents sur le Jazz, sans titre à la clé. Mais là encore, le transfuge n’est pas aussi jeune que Durant aujourd’hui, un des arguments opposables à l’ailier.

Le meilleur parallèle : le duo Moses Malone – Julius Erving

Second exemple de la liste, Moses Malone constitue le seul parallèle possible avec Kevin Durant ! Meilleur joueur de la ligue en 1982, il décide la saison suivante de rejoindre le MVP 1981 Julius Erving, à Philadelphie. Ensemble, ils remportent immédiatement leur seul trophée de champion, et le « Chairman of the Boards » est encore élu MVP à 28 ans.

C’était la deuxième franchise du joueur, comme Kevin Durant aujourd’hui. Il changera cinq fois de maillot par la suite, une destinée qu’on ne prédit pas à l’ancien du Thunder, prêt à mettre sur pied une véritable dynastie californienne. Les cas de figure se sont suivis sans vraiment se ressembler, et l’avenir nous dira si « KD » a écrit hier le début d’une nouvelle page de l’histoire de la ligue.

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