Jason Kidd heureux de coacher des jeunes qui ont envie d’apprendre

Sans trop faire de bruit, après un début de saison médiatisé par la présence de Jabari Parker, Milwaukee continue de se frayer un chemin en bonne place au sein de la conférence Est. Cinquième avec 20 victoires pour 19 défaites, le club du Wisconsin se situe devant Cleveland, Miami, Brooklyn, Indiana ou encore Charlotte. Avant le début de saison, peu d’observateurs auraient parié sur une telle réussite, notamment après le cirque médiatique engendré par l’arrivée de Jason Kidd. Désormais reconnu pour la bonne gestion du groupe, ce dernier fait l’éloge de la pédagogie.

« Il s’agit d’apprendre, de les aider à comprendre à travers ce que j’ai moi-même vécu, ce que j’ai vu et comment rendre le jeu facile pour les autres grâce aux passes. Jouer dur, défendre, du début à la fin. Les gars le font, et c’est amusant à voir, c’est amusant d’être là et d’apprendre. » explique l’entraîneur à USA Today.

« Nos jeunes se donnent à fond »

Malgré la blessure pour la saison de Jabari Parker ou les problèmes de Larry Sanders, les Bucks n’ont pas craqué. En dépit de la jeunesse de l’effectif, les hommes de Jason Kidd appliquent toujours avec enthousiasme les préceptes de leur entraîneur.

« Nous avons un groupe de jeunes qui veulent devenir bons. Ils se donnent vraiment à fond et ils veulent aussi bien savoir ce qui est bon que ce qui ne va pas. Ils adorent être entraînés, prendre l’information et l’exécuter sur le terrain. » poursuit l’ancien coach des Nets. »

Pire formation de la ligue l’an passé (seulement 15 victoires), Milwaukee a déjà gagné plus de matchs cette saison. À mi-janvier, la performance est en soi éloquente. Quatrième en termes d’efficacité défensive (99,7 points alloués sur 100 possessions), l’équipe jouit de sa densité, de sa taille et ses qualités athlétiques pour proposer des matchups indigestes pour les adversaires. La saison est encore longue, mais Jason Kidd compte bien s’appuyer sur ce point fort et pourquoi pas, viser les playoffs.

« J’aime la façon dont nos gars jouent. J’aime ça depuis le camp d’entraînement, depuis le début de saison. Ils ne se plaignent jamais des blessures. Ils croient en notre discours (…) Ils comprennent comment jouer dur, nos schémas. Ils prennent du plaisir ensemble. Pour une jeune équipe, nous allons dans la bonne direction. » conclut-il.

Et si les kids de Jason parviennent à accrocher les playoffs, leur entraîneur aura bien mérité son titre de coach de l’année. Après l’échec de l’expérience à Brooklyn et la mauvaise gestion médiatique de son arrivée dans le Wisconsin, la récompense aura sans aucun doute un goût de revanche.