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Ray Allen crucifie les Spurs dans un match de légende !

Ray AllenNe jamais sous estimer le cœur d’un champion ? Le banc des Spurs a commis ce crime de lèse majesté à 28 secondes du terme d’un match qui entrera dans la légende. San Antonio possède alors 5 points d’avance après un passage épique de Tony Parker (19 pts mais à 6/23 aux tirs). Mais Ray Allen passera par là pour arracher une prolongation d’un 3-points venu d’ailleurs. Dans la prolongation, Ginobili trahira la confiance aveugle de Popovich pour permettre au Heat de revenir de l’enfer (103-100). Auteur d’un énorme triple double, LeBron James, sans bandeau, tentera de gagner son deuxième titre jeudi dans un Game 7 qu’on espère tout aussi palpitant !

Tim Duncan possède-t-il « La Machine à remonter le Temps » de H.G Wells dans sa bibliothèque personnelle ? Ecrit en 1895 par le pionnier de la science-fiction littéraire, ce classique du genre met en scène la narration de ses aventures par le premier voyageur du temps, devant un groupe d’étudiants éberlués. Dans son rocking chair, le sourire narquois et le best seller sur les genoux, Uncle Timmy se mettra peut-être un jour dans la peau du héros imaginaire.

Il leur racontera alors ce soir de juin 2013 quand à 37 ans, il avait inscrit 25 pts en une seule mi-temps face au Heat de LeBron James. Il leur racontera comment sur ses fondamentaux et son adresse surréaliste (11/13) il permit aux Spurs de conclure le deuxième quart temps d’un Game 6 décisif sur un 11-0. Il expliquera comment même la défense de Chris Andersen, relancé par Erik Spoelstra à deux minutes de l’épilogue du premier quart, ne l’a pas empêché de prouver à la planète NBA que le temps n’a aucune emprise sur son talent presque lunaire.

Par la grâce de l’état tout aussi gracieux de son Hall of Famer, San Antonio rentre à la pause le momentum dans la poche. Mario Chalmers (14 pts) a beau se faire pardonner ses trois sorties précédentes choucroutesques, Babac – qui s’est même offert un contre sur le King – et Leonard (10 pts, 5 rbds) empêchent LeBron James de flamber comme une Majesté chicagoanne dans un casino de Vegas. Le quadruple MVP (3/9) retrouve par défaut son costard de facilitateur (7 assists), sans prémunir une adresse collective trop indigente.

Temps mort de Pop et 10-0 dans la musette

Même avec un duo Green-Parker limité à 7 pts, San Antonio profite d’un nouveau trou d’air floridien en fin de quart temps. Pop appuie là où ça fait mal : 13/13 dans la raquette pour ses Spurs. Pour la première fois depuis le début de la série, Flash n’est pas en double figure après les 24 premières minutes, et comme Chris Bosh ne se fait pas violence dessous logiquement, les Texans se payent 5 pts d’avance (44-50) en première mi-temps.

En six minutes au retour des vestiaires, Miami retrouve la confiance enfouie dans les hooks d’école de Duncan. Mike Miller redonne de la glotte à l’écrin de Bling Bling City sur un drive du dimanche, Pop voit rouge et recadre ses troupes (56-57). L’effet est immédiat, les Eperons infligent un 10-0 à ses hôtes sous l’égide de sa French connexion et d’un Kawhi de gala. Le rythme est texan, l’adresse est texane, l’intensité défensive est texane. Que fait Spo ? Il demande un temps mort, mais la marge de retournement de situation du champion semble alors aussi mince que les gambettes des bimbos des premiers rangs.

Tony rentre enfin dans son match pour répondre au début de come-back de Miami, où le Chosen One patauge et reste sans réponse devant le mur Diaw. Les Spurs conservent leur pécule (65-75) à l’aune du dernier quartIl ne faut pas s’appeler Madame Irma pour prédire alors le cinquième sacre des Spurs en quatorze ans. Mais prédire n’est pas tout le temps deviner !

« Jésus » annihile le TP Show !

Quand Battier et Miller enfilent deux paniers primés consécutifs, LeBron sort de sa léthargie offensive – 10 pts dans les 6 premières minutes du quart temps. Le binôme sud-américain des champions de la Conférence Ouest maintient la barque à flot (75-80) mais les mouches changent d’âne.

Sans son bandeau, LBJ s’éclate dans la peinture, au poste ou au drive. Le Roi remet sa couronne, le tenant repasse devant à cinq minutes du baisser de rideau (85-82). Sur Twitter, Ty Lawson ironise sur la métamorphose : « Et  puis merde, plus jamais je ne porte de bandeau ! » James ne veut pas revivre le traumatisme de Dallas en 2011, il remet un panier avec la planche à l’intérieur pour annihiler le pansement de Leonard l’impavide.

Main gauche en transition, Gino remet San Antonio à une possession du titre (88-87) mais en Wade ne tremble pas aux lancers. Tony Parker non plus, mais lui fait le plein derrière l’arc au nez et à la barbe de James avant d’intercepte le cuir dans la raquette et de conclure cette séquence historique d’un hook d’école. En défense sur LeBron il l’oblige à foncer dans la gueule du loup. La légende TP s’écrit encore. Et toujours !

Obligé de forcer, LBJ perd le cuir et laisse Manu donner cinq longueurs aux Spurs, à 28 secondes du buzzer. Parker ordonne au banc euphorique de se calmer. Il a bien raison. Sur une brique de James à 7m23, l’ailier retrouve la gonfle par miracle après un cafouillage au rebond offensif, il ne se manque pas deux fois de suite (92-94 à 20 secondes). Le miracle, Ray Allen le prolonge à cinq secondes de la fin sur un trois points déclenché après un rebond offensif salvateur de Bosh (95-95). TP aura le tir du Graal mais il est trop court, beaucoup trop court.

Gino bouffe la feuille

Le champion 2008 et ancien recordman de tirs primés réussis en finale NBA continue sur sa lancée en prolongation en répondant aux 4 pts de rang de Leonard, sophomore héroïque qui avale ensuite la gonfle sur une cagade de James pour laisser les Spurs à -1. James avait remis Miami devant mais son excès de confiance redonne l’opportunité à San Antonio de reprendre les commandes (101-100).

Dans la famille pêché mignon, El Manu n’est pas mal non plus. Parti en drive aventureusement il perd la gonfle sur une passe hasardeuse. Heureusement pour les Spurs, James l’imite mais la vedette du Game 5 avait décidément décidé de manger la feuille mardi soir : en transition, il s’embourbe tête baissée et oublie Danny Green sur sa gauche. Du pain béni pour Allen. Il le sera tout autant pour Bosh pour son contre sur Danny Green au buzzer. Miami a réussi l’impossible, revenir de -5 avec 28 secondes au compteur. San Antonio s’en remettra-t-il ?

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