Alors que les Pacers restaient sur 15 victoires de suite à domicile, ils s’inclinent après prolongation face aux Raptors. Nouvelle recrue de Toronto, Rudy Gay a fait parler ses qualités de « clutch player » en plantant 17 de ses 23 points dans le money time. Et c’est lui qui inscrit le panier de la victoire (100-98) à 1.7 seconde de la fin.
« Rudy élève clairement notre jeu. C’est quelqu’un qui sait finir les matches. C’est ce qui nous manquait. »
Le compliment est signé Amir Johnson (14 pts, 14 rbds), auteur de la claquette au buzzer qui enverra tout le monde en prolongation, et il fera très plaisir à DeMar DeRozan (22 pts) qui pensait être le got-to-player des Raptors…
Il faut dire aussi que les Pacers étaient exsangues, portant les stigmates de leur back-to-back-to-back de la semaine. On l’a bien senti à la fin du dernier quart-temps lorsqu’ils ont gâché de manière incroyable une avance de 4 points dans les 10 dernières secondes, laissant Toronto arracher la prolongation sans presque réagir.
Idem dans la prolongation lorsque George Hill manque ce lancer pour passer devant, puis perd un ballon…
Face à un Rudy Gay des grands soirs, ça ne pardonnera pas, et ça met fin à une série de 15 victoires à domicile. La plus longue série de leur histoire depuis 2000.
« Même si on a un peu de repos, on était fatigués. En fait, c’était plus dur que de jouer les trois matches en trois jours. Avant le match, on l’a bien senti » raconte Paul George, encore impeccable avec ses 26 pts, 14 rbds et 5 pds, mais qui manquera le tir de l’égalisation à la fin de la prolongation.
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