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JO 2024 | Le bilan des joueuses de l’Equipe de France

Jeux olympiques – Médaillées d’argent comme les garçons, les joueuses de l’Equipe de France ont failli réaliser l’un des plus grand exploits du sport français.

bilan bleues joueuses

Comme pour la troupe de Victor Wembanyama, Marine Johannès et ses coéquipières quittent les Jeux olympiques 2024 avec une médaille d’argent autour du cou. Une médaille d’argent qui n’était pas si loin de se transformer en or, alors que les Bleues étaient très, très proches de faire tomber Team USA, qu’on pensait pourtant encore plus intouchable chez les femmes que chez les hommes.

Il a fallu que A’ja Wilson sorte le très grand jeu en deuxième mi-temps pour tirer les Etats-Unis du pétrin français dans lequel elles pataugeaient… Et à quelques centimètres près, Gabby Williams aurait pu arracher une prolongation !

A lire >>> Le bilan des joueurs de l’Equipe de France

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Gabby Williams

15.5 points à 48% de réussite, 4.7 rebonds et 4.8 passes en 27 minutes (6 matchs)

Dans le premier cinq de la compétition, la Franco-Américaine a également été désignée meilleure défenseuse. Comme elle l’a expliqué après la finale, depuis son arrivée en Equipe de France, elle a cherché à changer les mentalités, en rendant chaque entraînement compétitif. Pour que les Bleues visent plus haut et que plus rien ne leur semble impossible.Ce revers frustrant face à Team USA prouve qu’elle a réussi. Avec ses tirs décisifs, sa défense et son leadership, elle a failli être le fer de lance du plus grand exploit du basket français.

Gabby Williams

Valériane Ayayi

9.7 points à 43% de réussite, 3.3 rebonds et 2.3 passes en 23 minutes (6 matchs)

Le coeur des Bleues. Un coeur énorme pour lutter face à des joueuses plus grandes et plus lourdes qu’elle, à l’image d’Emma Meesseman en demi-finale. On l’a vu avoir du mal à marcher après la finale face aux Etats-Unis, le symbole d’un tournoi où elle aura tout laissé sur le parquet, donnant le ton défensivement tout en rassurant constamment ses jeunes coéquipières.

Marième Badiane

7.2 points à 38% de réussite, 5.7 rebonds et 1.3 contre en 26 minutes (6 matchs)

Elle a parfois été maladroite en attaque mais quel abattage défensif. En finale, elle a longtemps fait douter A’ja Wilson, la meilleure joueuse du monde, et c’est peut-être sa quatrième faute qui fait basculer le match pour les Etats-Unis, en l’obligeant à baisser la pression défensive. Jean-Aimé Toupane en avait fait le socle de sa défense intérieure, avec Gaby Williams comme pendant extérieur, et ces Jeux olympiques 2024 ont prouvé qu’il avait vu juste.

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Leïla Lacan

4.2 points à 54% de réussite, 1.7 passe et 1.0 interception en 15 minutes (6 matchs)

La relève arrive pour les Bleues et Leïla Lacan, à tout juste 20 ans, l’a bien démontré. Ses entrées en jeu ont très souvent apporté des bonnes choses, avec la création de décalages en attaque et des mains actives en défense. On sent qu’elle cherche encore parfois ses marques mais son talent et sa capacité à apporter des deux côtés du terrain sont déjà précieux.

Marine Johannès

11.7 points à 35% de réussite, 2.0 rebonds et 2.2 passes en 22 minutes (6 matchs)

« Super sub » de ces Bleues, Marine Johannès avait bien apprivoisé son rôle d’électron libre, avec notamment une super performance face au Nigeria et un grand quart de finale face à l’Allemagne. Le problème, c’est que sur les quatre autres rencontres, elle n’a shooté qu’à 4/32 à 3-points. Elle avait le feu vert de son coach pour dégainer et tenter de faire exploser les défenses adverses, mais elle fut souvent obligée de forcer pour tenter de le faire.
À sa décharge, il lui a manqué une partenaire de pick-and-roll, qui lui aurait permis de varier les menaces et de garder les défenses sur le qui-vive, Dominique Malonga ayant peu été utilisée.

Marine Johannès

Iliana Rupert

7.6 points à 44% de réussite, 3.8 rebonds et 1.2 contre en 17 minutes (5 matchs)

Pas utilisée lors du premier match face au Canada, la fille du regretté Thierry Rupert s’est vite relancée, prouvant à Jean-Aimé Toupane qu’elle avait un rôle à jouer dans cette compétition. Et elle a joué un vrai rôle, notamment en demi-finale face à la Belgique, où ses 17 points, 7 rebonds et 3 interceptions ont fait beaucoup de bien aux Bleues face à Emma Meesseman à l’intérieur. Malheureusement, ce fut plus compliqué pour elle en finale face aux Etats-Unis.

Janelle Salaün

6.0 points à 54% de réussite, 3.0 rebonds et 0.5 passe en 18 minutes (6 matchs)

Bon soldat, l’ailière a fait ce qu’on lui demandait, en étant active en défense et en écartant le jeu pour ses coéquipières en attaque. Marquant aussi des paniers à des moments clés.

Sarah Michel Boury

6.5 points à 24% de réussite, 2.2 rebonds et 1.8 interception en 14 minutes (6 matchs)

Certes, elle a été maladroite, avec un 4/17 sur l’ensemble du tournoi. Mais la capitaine a souvent montré la voie lors de ses entrées en jeu. Avec ses interceptions et son abnégation de tous les instants, elle a continuellement relancé les Bleues, lorsque ces dernières commençaient à enlever le pied de l’accélérateur. Un vrai modèle, qui peut quitter les Bleues tranquille.

Alexia Chery

4.7 points à 42% de réussite, 2.0 rebonds et 1.5 passe en 13 minutes (6 matchs)

Son profil particulier, une intérieure capable d’écarter le jeu, a souvent fait du bien aux Bleues. Néanmoins, ses limites en termes de mobilité ont forcé Jean-Aimé Toupane à limiter son temps de jeu sur les deux derniers matchs de la compétition, face à la Belgique et aux Etats-Unis.

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Marine Fauthoux

4.2 points à 23% de réussite, 1.8 rebonds et 1.0 passe en 14 minutes (6 matchs)

Comme Matthew Strazel chez les hommes, le tournoi avait mal débuté pour Marine Fauthoux. Titulaire mais ciblée face au Canada, elle était sortie après quatre minutes, et n’était pas revenue en jeu. Globalement en difficulté face à des équipes physiques, elle a finalement perdu sa place de titulaire, mais a retrouvé du temps de jeu à partir de la demi-finale.C’est que la France avait besoin de son apport offensif. Sauf que si elle a rentré des 3-points incroyables, elle a été globalement maladroite, à 3/16 en cumulé sur les deux derniers matchs.

Romane Bernies

1.8 point à 50% de réussite, 1.3 rebond et 1.8 passe en 12 minutes (6 matchs)

Son profil de guerrière est très utile aux Bleues, sa pression sur le porteur du ballon ralentissant l’attaque et la mise en place adverses. Ça lui a d’ailleurs permis d’intégrer le cinq majeur sur la fin de la compétition. Pas forcément avec succès car elle a souffert sur les changements défensifs face à la Belgique et a commis trois fautes en premier quart-temps face à Team USA.

Dominique Malonga

2.8 points à 46% de réussite, 2.0 rebonds et 0.8 contre en 7 minutes (4 matchs)

C’était une première campagne d’acclimatation pour Dominique Malonga, la dernière pépite du basket français. À 18 ans, l’intérieure n’a ainsi eu que peu de temps de jeu, ne rentrant même pas face à l’Allemagne et la Belgique, alors qu’elle avait réussi de bons passages en préparation. Promise à un grand rôle chez les Bleues dans le futur, elle a toutefois pu commencer à prendre ses marques dans le groupe… et récupérer une médaille d’argent olympique au passage.

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Jean-Aimé Toupane et son staff

Il y avait beaucoup de doutes sur Jean-Aimé Toupane lors de sa prise de fonction, même en interne. Exigeant et pointilleux, l’entraîneur allait-il réussir à faire adhérer les joueuses à sa philosophie ? Les débuts furent un peu chaotiques mais la mayonnaise a finalement pris.En mettant l’accent sur la défense, les Bleues ont trouvé une identité, en imposant un combat physique à leurs adversaires, illustré par un nombre énorme d’interceptions. Certes, l’attaque a parfois toussoté mais cette équipe n’était qu’à quelques centimètres d’un exploit monumental !

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