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Les blogs de la rédaction

NBA Finals : l’envers du décor à San Antonio

Par  — 

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Après avoir vécu les finales NBA au plus près à San Antonio, j’ai décidé de vous offrir une immersion totale dans les coulisses de l’événement. Dans le Sud Texas, où le Riverwalk est roi, et où l’obésité du citoyen lambda est assez choquante à l’oeil de l’européen (Charles Barkley n’avait pas tout à fait tort!), les finales mobilisent toute une ville. Les Spurs sont partout.

Dans les boutiques, dans les restaurants, sur les vitrines de bar, l’omniprésence des éperons est hallucinante. La ferveur est belle à voir autour de l’Alamo ! Au cours de ses cinq jours passés à traîner dans les vestiaires et à côtoyer nos confrères américains, je vous ai récupéré quelques anecdotes croustillantes sur les coulisses des finales. 

IMGP6085Le selfie des Spurs accroché sur une porte des vestiaires

Un autre hôtel hanté sur le circuit NBA ?

L’hôtel réservé par la NBA à San Antonio, le Emily Morgan (juste à côté de Fort Alamo), serait hanté. A l’instar du Skirvin Hilton d’Oklahoma City qui serait habité du fantôme d’une femme de ménage qui s’est suicidée avec son bébé, l’hôtel Emily Morgan du centre ville de San Antonio serait également l’objet de croyances païennes à cause d’un passé obscur. Ancien hôpital selon les locaux, le bâtiment a été nommé en l’honneur d’une servante noire, Emily D. West, qui aurait permis la victoire des américains sur l’armée mexicaine, un succès capital dans la conquête de l’indépendance du Texas.

Son rôle dans la victoire reste encore un point de discussions pour les historiens, une version officieuse tenant qu’elle aurait pu retarder le General mexicain Santa Anna alors que les texans attaquaient, en pleine heure de sieste, l’armée mexicaine stationnée à San Antonio; une version plus officielle ajoutant qu’elle était là, non par choix, mais parce que l’état major de Santa Anna l’avait réquisitionnée à son service (après être tombé sous son charme poursuit le mythe).

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Le drapeau des Spurs flotte au-dessus de San Antonio, juste en dessous de la bannière étoilée

Le passif des Spurs au niveau de l’accueil

L’histoire de la climatisation de l’AT&T Center n’a pas fini de faire couler l’encre (après la sueur). A l’image du bon vieux temps des Celtics qui en faisaient voir des vertes et des pas mûres à leurs adversaires, avant le match, les Spurs commencent tout doucement à accumuler les casseroles à ce niveau-là. Jason Terry a ainsi fait part de son expérience au sein des Mavericks avec des mouches ou des douches froides. Plus récemment, les Blazers (Thomas Robinson en l’occurrence) ont eu la bonne surprise de trouver un serpent dans les vestiaires visiteurs. Et le pompon pendant les finales, une panne de climatisation… qui aurait été découverte le midi le jour du match.

En traînant dans les coulisses, on a pu discuter du problème à plusieurs reprises. C’est lors d’une de ses conversations que notre confrère Sam Amick  (USA Today) m’a rappelé une de ses interviews avec Ron Artest du temps des Kings. Le futur Metta World Peace racontait alors (déjà) que leur accueil à San Antonio avait été plutôt contrariant. Réveillé à des heures indues à l’hôtel ou servi en retard pour ses repas, Artest rapportait également que les vestiaires sentaient le gaz avant l’un de leurs matchs de playoffs. Pour info, les Kings perdront ce premier tour 4-2.

Plus concrètement encore, l’AT&T Center porte très mal son nom ! Comme vous le savez sans doute, AT&T est un peu le Orange ou le SFR local, puisqu’il s’agit du plus grand fournisseur de services téléphoniques locaux et longue distance aux Etats-Unis… mais le réseau wifi de l’enceinte des Spurs est tout simplement lamentable. Privé de connexion purement et simplement l’an passé lors du match 3, les problèmes d’internet sont devenus rengaine à San Antonio. Et mes collègues américains en sont outrés!

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LeBron arrive à l’entraînement… tranquille !

Le « Kaboom » des commentateurs du Heat: un hommage à Jack Ramsay

Pour ceux qui sont familiers avec le League Pass à l’année, ou qui ont tout simplement eu la chance d’écouter un match du Heat en version originale, l’expression « Kaboom » est synonyme de tir à trois points réussi. Apercevant le duo de commentateurs du Heat, j’ai fonçé bille en tête pour interroger le duo composé d’Eric Reid et de Tony Fiorentino. Reid m’a alors fait part de l’histoire de cette expression.

Au micro depuis la création du Heat, 25 ans en arrière (et la barre des 1 000 matchs commentés en carrière atteinte), Eric Reid avait collaboré auparavant avec le mythique Jack Ramsay. Ce dernier n’avait pas son pareil pour inventer de nouveaux mots pour exprimer la rapidité et l’intensité du basket. Ainsi naissaient les ‘jammers’, les ‘stuffers’ et autres noms joyeux qui célèbrent les dunks. A sa suite, Reid a décidé d’inventer un nouveau terme en l’honneur de son ancien collègue décédé. C’est alors que le trois points est devenu « Kaboom » pour les fans du Heat (et « KaBosh » pour certaines occasions… le match 2 notamment!).

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Mark Jackson, Jalen Rose et Jimmy Jackson taillent la bavette

Les stars des 90’s envahissent les médias !

Isiah Thomas, Shaquille O’Neal, Charles Barkley, Steve Smith, Mark Jackson, Jalen Rose, Gary Payton, Grant Hill, Chris Webber, Bruce Bowen, Jim Jackson, Dennis Scott, Rick Fox… La liste s’allonge d’année en année et la tendance se confirme : les anciennes stars des années 90 se reconvertissent dans le journalisme ! Enfin, plus précisément, ils travaillent comme consultants pour certains médias afin de faire fructifier leur expérience en tant qu’ancien joueur… et disons le tout net, en se servant de leur nom déjà reconnu du grand public !

Car les résultats sont mitigés ! Si Jalen Rose et Mark Jackson sont d’excellents commentateurs du jeu, chacun dans leur style propre; certains autres ont plus du mal à convaincre. Rick Fox, Grant Hill ou Shaquille O’Neal et Isiah Thomas jouent plutôt les potiches et les défonceurs de portes ouvertes. Avec Magic Johnson qui a quitté le jeu, la couronne des consultants sans intérêt ni valeur ajoutée est encore à décerner…

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Guillermo Rodriguez, le comparse de Jimmy Kimmel s’attaque au Birdman… à coup de sucette multicolore !

Les interviews pleine de sagacité de Guillermo

Ce passage à San Antonio m’a aussi permis de rencontrer Guillermo, le fidèle acolyte de Jimmy Kimmel.

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Duel de chapeaux de cowboy entre Jimmy Goldstein, le super fan et Pamela Parker, la maman de Tony. Admirez le superbe « 9 » sur la bandoulière du sac.

IMGP6234 « Je te le répète… je croyais qu’on avait encore un temps mort ! »

Chris Webber est sans conteste le consultant le plus intéressant de la TV américaine, et c’est aussi quelqu’un de très abordable.

IMGP6014Le meilleur shooteur de tous les temps à l’échauffement…

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Place à l’action ! NBA Finals, Acte II, scène 1. Aux côtés de nos confrères, voilà notre place pour les rencontres.

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