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Les blogs de la rédaction

Et vous, quelle est votre « Marc Gasol All-Star Team » ?

Par  — 

Et vous, quelle est votre C’est notre confrère Zach Lowe d’ESPN qui en a fait une tradition de fin de saison régulière. Au début du mois de mars, quand les joueurs NBA ont déjà pas mal donné pour leurs franchises respectives, il nous gratifie de son classement, très personnel, des joueurs plus ou moins sous-estimés ou sous-médiatisés qu’il préfère regarder jouer. Le nom de cette équipe ? La Marc Gasol All-NBA Team, nommée ainsi car l’intérieur des Grizzlies a longtemps été sous-estimé avant de véritablement exploser ces dernières années.

Cette saison, Zach Lowe a ainsi mis en valeur Kemba Walker, Marcus Smart, Gordon Hayward, Jabari Parker et Nikola Jokic.

Dans le même esprit, je vous propose l’équipe-type de mes petits préférés avant de vous parler des chouchous de la rédac’. Car il y a tout de même eu quelques noms récurrents.

En préambule, il est donc important de préciser que c’est nécessairement un classement subjectif car basé sur nos émotions de spectateur et notre goût pour certaines actions, pour certains styles de jeu. De fait, s’il n’y a pas véritablement de règles pour ce qui est de la nomination, en termes de minutes jouées, de points marqués, etc., il y a par contre interdiction de placer des joueurs déjà All Stars, et encore plus All-Star cette année. C’est pour cette raison que Lowe a exclu Curry qui est un régal à voir jouer, et qu’il a choisi Walker et Hayward toujours pas All-Stars.

De plus, comme il s’agit de mettre en lumière des noms qui sont généralement méconnus du grand public, on s’est attardé sur des joueurs qui ne font pas forcément des grosses stats mais qui, par contre, ont un « je ne sais quoi » qui nous laisse parfois sans voix. Dans le fond, ces noms-là, ce sont les p’tits gars qui nous font encore vibrer, au-delà des chiffres qu’on brasse quotidiennement, malgré le rythme infernal des matchs qui s’accumulent chaque jour.

MES CHOIX

Elfrid Payton : Dans l’idéal, mon meneur préféré, c’est Russell Westbrook. Pour sa vitesse, ses dunks, sa folie, son envie, sa rage même ! Mais le gazier est une superstar et, dans son ombre pour moi, il y a Elfrid Payton. Comme son glorieux homonyme, Gary, Elfrid est d’ores et déjà un énorme défenseur, une vraie sangsue qui peut poser une grosse pression sur la balle. Mais comme Gary aussi avant lui, le jeune meneur du Magic doit encore progresser en attaque. Qu’importe, sa vision du jeu et ses attaques du cercle m’ont déjà envoûté. Assez grand pour son poste, Payton est tout à fait capable d’aller jusqu’au bout dès qu’il arrive à dépasser son adversaire direct. Son look capillaire très singulier renforce encore son charme, détendu, très louisianais.

Jonathon Simmons : Il y a peu, j’aurais certainement placé Jeremy Lamb mais Jonathon Simmons l’a remplacé à force de dunks surpuissants. L’arrière des Spurs sort véritablement de nulle part, lui qui, il n’y a pas très longtemps, a dû payer de sa poche son inscription à un camp de repérage pour la D-League. Désormais bien installé dans la rotation d’un candidat au titre NBA, son ascension est fulgurante. Tout autant que ses attaques du panier. A vrai dire, le charme est un peu retombé depuis le coup de foudre de la dernière ligue d’été, mais Simmons est revenu fort après une période d’adaptation, bien compréhensible. Son grand point fort à mes yeux, c’est sa capacité à pénétrer en un ou deux dribbles avant de s’élever par-dessus les intérieurs adverses.

steven-adamsTerrence Ross : Bien qu’il retombe peu à peu dans l’oubli depuis son coup d’éclat à 51 points (eh oui, un soir de janvier 2014), Terrence Ross reste un de mes chouchous ! La première raison, c’est que Ross est pour moi un des dunkeurs les plus spectaculaires de la ligue, avec une rare élégance, et une telle aisance, dans les airs (à la Zach LaVine). Il est certes moins présent dans les Top 10 cette année mais ses apparitions sont toujours des petites pépites au cours du marathon de la saison NBA. Et puis, T-Ross, c’est un scoreur en série. Pour l’avoir vu s’échauffer à Toronto lors des derniers playoffs, le gars a un bras assez fou. Ses tirs à trois points partent quasiment sans effort, et Terrence s’amusait même alors à shooter du milieu de terrain… avec une réussite certaine !

Aaron Gordon : Lui, c’est le phénomène du moment. Depuis son apparition lors du dernier Slam Dunk Contest, Gordon est sur tous les fronts médiatiques. Mais ça fait déjà deux saisons que je le suis avec un oeil intéressé. Il faut dire qu’avec ses qualités athlétiques au-dessus du lot, Gordon est un curieux spécimen. Ses dunks en tant que rookie m’avaient déjà laissé un bon aperçu, mais il est clair que le jeune intérieur du Magic a passé un cap énorme cette saison. Il est nettement plus en confiance, et il progresse encore dans tous les compartiments du jeu. Sa capacité à partir en dribble et faire le spectacle en un-contre-un est assez transcendante. Quant à son hang time et ses dunks ravageurs, pas besoin de vous faire un dessin !

Steven Adams : Pas forcément connu du grand public, Steven Adams est un de mes petits préférés, déjà parce qu’il joue au Thunder. Et puis aussi parce qu’il vient de tout là-bas, de Nouvelle Zélande. C’est pas commun ! Son style bûcheron, sa vieille moustache et sa carrure de déménageur ne sont qu’un habit qui ne font pas le moine, selon moi. Adams a de fait de très bonnes mains pour sa taille. Il a encore des progrès à réaliser en attaque mais sa courbe de croissance, et sa facilité à se déplacer pour sa taille, sont des atouts immenses pour le Thunder. De plus en plus impliqué en attaque, avec sa relation avec Westbrook qui s’améliore de jour en jour, Adams peut être le véritable facteur X pour Oklahoma City. Serge Ibaka trop au large à mon goût, Adams comble ce déficit en n’hésitant pas à aller se frotter aux babars adverses. Et puis, le pivot a de l’humour, ce qui ne gâche rien.

Les remplaçants

aaron-brooksAaron Brooks : C’est un vrai choix de coeur ici car Aaron Brooks n’est clairement pas en train de réaliser sa meilleure saison avec les Bulls. Mais j’adore l’ancien d’Oregon, tout simplement, car je le suis depuis son passage à Eugene. L’ayant rencontré pour la première fois, en 2006 (déjà 10 piges !), au détour d’une bibliothèque du campus, j’avais été passablement impressionné par sa vitesse et son culot sur les parquets. A Houston, il avait percé en recevant le trophée de Most Improved. Depuis, et malgré un retour sur le banc, j’apprécie toujours autant ses dribbles au raz du sol et ses shoots arc-en-ciel. Un serial scoreur.

Ben McLemore : Lui aussi est un peu dans le creux de la vague, mais Ben McLemore, c’est un avion de chasse. L’arrière des Kings est effectivement un athlète de très haut-niveau et ses dunks sont parmi les plus spectaculaires de la ligue. Dans le marasme permanent de Sacramento, McLemore semble malheureusement plus perdu que jamais cette saison et c’est évidemment une déception. Espérons qu’il puisse rebondir dans une franchise plus cadrée.

KJ McDaniels : C’est ma plus grosse déception de la saison NBA. Parfait détonateur chez les Sixers, avec des arabesques aériennes vraiment magnifiques, KJ McDaniels a été envoyé à Houston, et depuis, c’est le trou noir. Pas de temps de jeu, des aller-retours incessants avec la D-League… et puis, en ce moment, un retour à la lumière avec le jeu « small ball » des Rockets. Fantastique défenseur et superbe dunkeur, McDaniels doit jouer. Lui seul pourra me faire regarder à nouveau ces Rockets désespérants…

Jeremy Lamb : Forcément, il fallait le placer. L’ancien du Thunder a fait ses valises pour Charlotte et il a réalisé quelques bons matchs pour les Hornets. Avec sa facilité déconcertante en attaque, il devrait faire partie de l’élite des scoreurs. Mais il manque encore de constance dans la performance. C’est d’autant plus dommage que je trouve ce joueur gracile des plus élégants sur un parquet.

adreian-payneLarry Nance Jr : Le fiston de l’ancien vainqueur de concours de dunks a bien hérité des dons physiques de son paternel. Avec ses énormes paluches, il loge le ballon dans le creux de sa main comme un(e) pamplemousse et le jeune Laker nous a déjà offert des finitions dantesques. Une de mes actions préférées de la saison est un de ces dunks, qui n’a pas compté (car après le coup de sifflet), avec un cradle dunk pas crado du tout !

Adreian Payne : On tombe dans les fonds de tiroir, et j’avoue, c’est là un choix obscur, mais Adreian Payne, je le suis depuis que je l’ai vu réaliser des dunks de dingo la saison passée. Et durant la ligue d’été aussi. Ailier fort délié, un profil que j’apprécie de base, Payne peut vraiment décoller et avec une certaine grâce également. Maintenant, il faudrait qu’il joue un peu plus pour vraiment apprécier.

Jerami Grant : C’est l’incarnation de la violence ! Dans ses dunks et dans ses contres, Jerami Grant vous fait bien sentir sa détermination à toute épreuve. Doté d’une détente époustouflante, et avec des segments immenses, le Sixer est phénoménal sur certaines actions. Là encore, il doit progresser pour ne pas simplement être un talent brut de décoffrage.

LE ROSTER DE LA RÉDACTION

Avec une dizaine de membres à la rédaction, difficile de trouver un consensus, et quelqu’un comme Jamal Crawford est autant adoré que détesté. Mais on n’est tout de même parvenu à distinguer une poignée de joueurs qu’on adore voir jouer…

Cinq majeur : Kemba Walker, Avery Bradley, Gordon Hayward, Boris Diaw, Andrew Bogut

En tête du cinq majeur, au poste de meneur, Kemba Walker est le joueur le plus cité dans la rédaction. Sa non-sélection au dernier All Star Game de Toronto en est évidemment une raison évidente. Avec 21 points, 5 passes, 4 rebonds et quasiment 2 interceptions par match, il faut dire que l’ancien de Connecticut (avec qui il avait été auteur d’un stepback fameux, au Garden en sus) a passé un cap cette saison.

Notre mémoire encyclopédique, Fabrice, lance une comparaison « throwback » qui, justement, a du retour. « Il me rappelle David Rivers, l’ancien meneur d’Antibes que j’adorais. Il a gagné en leadership, et je pense que ses meilleures années sont devant lui. » Pour Melvin, « l’étiquette du croqueur lui colle à la peau et je pense que c’est la raison principale pour laquelle il est sous-estimé. » Simon résume bien l’histoire : « franchise player en puissance d’une très bonne équipe, Walker est clairement sous-côté. »boris-diaw

A l’arrière, Avery Bradley et Shaun Livingston ont reçu pas mal de suffrages. Mais comme dans leurs franchises respectives, on a respecté là l’ordre de passage, avec le Celtic dans le cinq et le Warrior en sortie de banc donc. Les compliments fusent en tout cas pour les deux lascars, l’un pour sa grinta en défense, et l’autre pour sa vista en attaque. « Livingston aurait pu devenir un joueur exceptionnel s’il n’y avait pas eu cette horrible blessure. Tant pis, il a su se réinventer, et l’histoire est tout de même très belle. » avance Alain, complété bientôt par Jérémy, « un talent de fou reconverti par la force des choses en role player de luxe, un des meilleurs joueurs poste bas à sa position. »

Dans les ailes, Gordon Hayward et Boris Diaw sont les deux élus, avec une pointe de chauvinisme assumée (dans la plupart des cas). « C’est l’occasion de rappeler que les amas de muscles ne suffisent pas. » explique Romain avant de déclarer sa flamme à Boris. « Comme je regardais Zidane avant, je regarde Boris Diaw en savourant chaque seconde, chacune de ses facéties, en me disant que bientôt ce sera fini et qu’on n’est pas près d’en revoir un comme ça. » Alain en saisit la substantifique moelle en une formule simple : « le basket joué juste. »

Finalement, au poste de pivot, il y a eu un étonnant plébiscite pour Andrew Bogut, clairement pas le joueur le plus sexy de la ligue, mais un formidable joueur d’équipe car fort défenseur et passeur inspiré malgré son gabarit. « Sa défense, sa lecture du jeu et son sens de la passe ne sont jamais mis assez en avant (à mon goût). » justifie Jérémy. Nikola Vucevic a aussi reçu un bon quota de votes, notamment de la part de Melvin qui estime « qu’il fait partie des meilleurs intérieurs de la NBA alors qu’il est complètement zappé de la conversation ».

Les remplaçants : Shaun Livingston, Jamal Crawford, Devin Booker, Jae Crowder, Jabari Parker, Al Jefferson, Derrick Favors

Le cas de Livingston évoqué plus haut, ce sont Devin Booker (« le vrai steal de cette draft » dixit Jérémy), Jae Crowder (le « Draymond de Boston, son apport va bien au delà des stats » selon Melvin), et Jabari Parker (explosif à souhait en cette fin de saison) qui complètent le secteur extérieur, sur le banc fictif de notre « Gasol All Star Team ».

shaun-livingstonMalgré les années qui passent, notre photographe Chris Elise (installé à LA, ça aide) et Fabrice ont toujours le béguin pour Jamal Crawford. « On pourra me dire qu’il est un croqueur ou unidimensionnel, peu importe… Je paierais ma place juste pour voir un shake-and-bake. » assure Fabrice. « Le type même de joueur qui est passé à côté d’une très, très grande carrière. Il a tout pour lui, sauf peut-être la détermination. J’ai l’impression qu’il prend d’abord du plaisir sur un terrain, et ça lui suffit. » Pour Dimitri à l’inverse, et preuve que le consensus est quasiment impossible sur un tel classement, Crawford est un joueur qui le fait fuir.

A l’intérieur, Al Jefferson a son fan club chez nous. Alain le voit comme un des derniers mohicans au pivot (« Cela fait du bien de voir qu’il reste des pivots avec des moves ») pendant que Romain ne se lasse pas de ses feintes, « en un battement de cil, il est capable de désarçonner son adversaire direct et de scorer un panier facile sur une feinte ». Derrick Favors fait également bonne figure.

Les mentions : Ed Davis, Anthony Morrow, Nikola Vucevic, Kentavious Caldwell-Pope, Thaddeus Young, CJ McCollum, Nick Collison

De la même manière, petite déformation professionnelle bien compréhensible pour Benjamin, désormais à Portland, qui s’enamoure de ce bon Ed Davis chez les Blazers. Une mention partagée par Jérémy également.

Au titre des mentions, Fabrice fait un petit coeur avec les doigts pour Anthony Morrow, « un super shooteur, un mec sympa, le bon coéquipier par excellence » alors que Dimitri avoue un plaisir non dissimulé à voir jouer le « malin » Nick Collison. Pour Elliot, une pensée particulière pour « la carrière super solide » de Thaddeus Young « qui s’est payé les Sixers, les Wolves et les Nets ».

LE DETAIL DES VOTES

Alain

Shaun Livingston – Marcus Smart – Kyle Korver – Boris Diaw – Al Jefferson

Benjamin

Mike Conley – Gordon Hayward – Danilo Gallinari – Draymond Green – Nikola Vucevic

Elliot

Isaiah Thomas – Tyreke Evans – Gordon Hayward – Thaddeus Young – Al Horford

Melvin

Kemba Walker – Kentavious Caldwell Pope – Jae Crowder – Derrick Favors – Nikola Vucevic

Romain

Jrue Holiday – Marco Belinelli – Boris Diaw – Ryan Anderson – Al Jefferson

Jérémy

Tony Parker – Andre Iguodala – Kawhi Leonard – Giannis Antetokounmpo – Andrew Bogut

Chris

Avery Bradley – Jamal Crawford – Luol Deng – Kenneth Faried – Nikola Vucevic

Simon

Kemba Walker – Shaun Livingston – Avery Bradley – David Lee – DeMarcus Cousins

Fabrice

Kemba Walker – Jamal Crawford – Anthony Morrow – Giannis Antetokounmpo – Boris Diaw

Dimitri
CJ McCollum – Avery Bradley – Trevor Ariza – Derrick Favors – Andrew Bogut
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