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Stephen Curry, superstar de la patience

NBA – Comme Tim Duncan chez les Spurs, Stephen Curry est sur la même longueur d’onde que ses dirigeants et son coach. La base de la reconstruction rapide réussie par les Warriors.

Après le départ de Kevin Durant en 2019 et la grave blessure de Klay Thompson, les Warriors ont assumé une double « timeline » dans leur construction, misant à la fois sur leurs stars trentenaires comme Stephen Curry, mais aussi sur des jeunes qui devaient prendre la relève.

Pour beaucoup, c’était un choix très risqué, qui risquait de gâcher les dernières bonnes années du double MVP, et Steve Kerr reconnait que beaucoup de stars n’auraient pas accepté ce double calendrier.

« Beaucoup de stars auraient dit : ‘Non, il faut échanger tous ces jeunes pour une star, j’ai besoin d’une star à mes côtés' » explique ainsi le coach à The Athletic. « Au niveau du club, la décision était la suivante : ‘Faisons grandir ces jeunes gars pour avoir un avenir brillant’. Très peu de joueurs à la place de Steph auraient dit : ‘Très bien, je vais accepter ça et nous allons travailler pour que ça réussisse.' »

Chez les superstars, en particulier LeBron James, la norme est ainsi plutôt de faire pression sur les clubs pour jouer le titre à court terme. Le développement des jeunes et la patience sont secondaires.

« Ce n’est pas comme ça que je fonctionne », reconnait Stephen Curry. « Il y a eu des conversations sur les différents chemins à prendre, et nous avons discuté ensemble des différents voies. Mais au bout du compte, j’ai confiance en Bob (Myers, le GM), et j’ai confiance en notre identité. Il n’y a pas eu de panique. Évidemment, cela aide que nous ayons gagné quelques titres. Ça offre de la patience. Mais il n’y a pas eu de panique pour faire en sorte que moi, Klay et Draymond ayons une autre chance, pour voir comment nous pourrions avoir des éléments autour de nous pour que ça marche. C’est juste de la patience au bout du compte ».

De la patience pour permettre le développement de Jordan Poole. De la patience pour permettre à Andrew Wiggins de devenir All-Star dans son rôle. De la patience pour attendre le retour de Klay Thompson.

« Pour réussir quelque chose comme ça (une reconstruction aussi rapide), c’est d’avoir une superstar sur le plan sportif qui soit également une superstar sur le plan humain. C’est la seule option pour que cela fonctionne »

Une patience permise par le leadership de Stephen Curry, toujours sur la même longueur d’onde que ses dirigeants.

« Ça se traduit à tous les niveaux » reprend Steve Kerr. « Chez les joueurs, les coachs. Ça rend mon boulot plus simple, ça rend le boulot de Bob plus simple, ça rend le boulot de Joe (Lacob, le propriétaire), plus simple. »

Joe Lacob rappelle ainsi que Stephen Curry est « le joueur en activité qui est depuis le plus longtemps avec le même club » (en fait, c’est Udonis Haslem, dans sa 19e saison à Miami alors que le meneur est dans sa 13e campagne à Golden State, mais l’intérieur n’a plus qu’un rôle théorique) et qu’il est « la culture » et le « mariage parfait ».

Il est en fait le Tim Duncan de Golden State, cette superstar capable d’évoluer et de s’adapter, au fil des ans, pour permettre à son club d’être toujours compétitif.

« C’est la base de tout », conclut Steve Kerr. « La seule manière dont tout cela est possible, pour réussir quelque chose comme ça (une reconstruction aussi rapide), c’est d’avoir une superstar sur le plan sportif qui soit également une superstar sur le plan humain. C’est la seule option pour que cela fonctionne. Steph est exactement cela. Il est un leader incroyable, très discret. Mais les autres gars voient tout ce qu’il fait ».

Stephen Curry Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2009-10 GOS 80 36 46.2 43.7 88.5 0.6 3.9 4.5 5.9 3.1 1.9 3.0 0.2 17.5
2010-11 GOS 74 34 48.0 44.2 93.4 0.7 3.2 3.9 5.8 3.1 1.5 3.1 0.3 18.6
2011-12 GOS 26 28 49.0 45.5 80.9 0.6 2.8 3.4 5.3 2.4 1.5 2.5 0.3 14.7
2012-13 GOS 78 38 45.1 45.3 90.0 0.8 3.3 4.0 6.9 2.5 1.6 3.1 0.2 22.9
2013-14 GOS 78 37 47.1 42.4 88.5 0.6 3.7 4.3 8.5 2.5 1.6 3.8 0.2 24.0
2014-15 GOS 80 33 48.7 44.3 91.4 0.7 3.6 4.3 7.7 2.0 2.0 3.1 0.2 23.8
2015-16 GOS 79 34 50.4 45.4 90.8 0.9 4.6 5.4 6.7 2.0 2.1 3.3 0.2 30.1
2016-17 GOS 79 33 46.8 41.1 89.8 0.8 3.7 4.5 6.6 2.3 1.8 3.0 0.2 25.3
2017-18 GOS 51 32 49.5 42.3 92.1 0.7 4.4 5.1 6.1 2.2 1.6 3.0 0.2 26.4
2018-19 GOS 69 34 47.2 43.7 91.6 0.7 4.7 5.3 5.2 2.4 1.3 2.8 0.4 27.3
2019-20 GOS 5 28 40.2 24.5 100.0 0.8 4.4 5.2 6.6 2.2 1.0 3.2 0.4 20.8
2020-21 GOS 63 34 48.2 42.1 91.6 0.5 5.0 5.5 5.8 1.9 1.2 3.4 0.1 32.0
2021-22 GOS 64 35 43.7 38.0 92.3 0.5 4.7 5.2 6.3 2.0 1.3 3.2 0.4 25.5
2022-23 GOS 56 35 49.3 42.7 91.5 0.7 5.4 6.1 6.3 2.1 0.9 3.2 0.4 29.4
2023-24 GOS 74 33 45.0 40.8 92.3 0.5 4.0 4.5 5.1 1.6 0.7 2.8 0.4 26.4
2024-25 GOS 70 32 44.8 39.7 93.3 0.6 3.9 4.4 6.0 1.4 1.1 2.9 0.4 24.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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