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FAQ : Le salary cap, c’est quoi ?

Si en Europe, les plus grands clubs de football sont régulés par le « fair-play financier », en NBA, c’est le « salary cap » qui permet d’éviter que les franchises les plus riches ne signent tous les meilleurs joueurs.

Le « salary cap », ou plafond salarial en français, c’est la limite que ne peut dépasser une équipe pour les salaires qu’elle accorde à ses joueurs. En clair, pour payer l’intégralité de ses 15 joueurs sous contrat, une franchise ne peut actuellement aller au-delà d’un total de 109.14 millions de dollars.

Si ce montant est dépassé, une équipe s’expose à des sanctions financières, comme le paiement d’une « luxury tax », ou taxe de luxe. Le montant de celle-ci est établi à près de 132 millions de dollars pour la saison 2019-20. Si ce seuil est franchi, une franchise devra donc s’acquitter d’un impôt envers la Ligue. Logiquement, plus le dépassement de cette taxe est important, plus la somme à régler le sera également. Ce qui ne profite évidemment pas aux petits marchés, déjà en souffrance face aux gros marchés.

Pour information, le « salary cap » (mais aussi la « luxury tax ») est calculé en fonction des revenus de la NBA, qui se portent plutôt bien depuis quelques années…

Explosion du cap ininterrompue

En effet, depuis dix ans, le plafond salarial ne cesse d’augmenter de façon continue. Pour preuve, il n’était « que » de 57.7 millions de dollars lors de la saison 2009-10. En 2019-20, il a presque doublé pour atteindre un total record de 109.1 millions de dollars.

La principale raison de cette explosion du « salary cap » est la signature de l’énorme contrat télévisé entre la NBA et ses diffuseurs américains, durant l’été 2016. Entre les exercices 2015-16 et 2019-20, il a ainsi progressé de 56%, presque autant qu’entre les campagnes 2003-04 et 2014-15 !

Forcément, cette augmentation du plafond salarial présente plusieurs effets et notamment l’apparition de salaires astronomiques pour de simples joueurs de rotation. Rendez-vous compte : en 2009-10, un Kobe Bryant au sommet de la Ligue touchait un peu plus de 23 millions de dollars sur la saison. Avec un tel montant, il ne serait aujourd’hui que le 49e joueur le mieux payé de NBA et toucherait moins que des Otto Porter, Nicolas Batum ou encore Harrison Barnes !

Enfin, pour ceux qui se le demanderaient, la hausse du « salary cap » n’est pas prête de s’arrêter puisque, pour la saison 2020-21, il est prévu qu’il s’élève à plus de 117 millions de dollars. Le record historique serait donc une nouvelle fois battu.

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