Anthony Davis soulagé de ne plus devoir porter seul son équipe

Anthony Davis n’a disputé que 83 minutes en trois matchs de présaison pour l’instant sous ses nouvelles couleurs, pour 13 points de moyenne à 43% aux tirs dont 11% de loin et 6.3 rebonds. Ce n’est que la présaison, et l’intérieur ne force évidemment pas. Mais il constate du coup aussi qu’il n’a pas besoin de forcer pour que son équipe gagne : hier, il a marqué 8 points en 28 minutes dans la victoire face aux Warriors.

« Ça fait du bien de savoir que tu n’as pas trop à en faire, que tout le monde a un rôle. Quand tu as des joueurs qui peuvent scorer un peu partout, tu n’as pas besoin de tout faire toi-même sur chaque possession. C’est cool d’avoir à s’ajuster, à trouver sa place. »

Il la cherche, mais hier il l’a trouvé dans un rôle de passeur : l’ancien Pelican a frôlé le triple double avec 10 rebonds et 8 passes pour aller avec ses 8 points. Un déchargement de responsabilités en bonne partie due à l’éternel LeBron James, capable d’actions de génie, mais aussi aux « role players » capables de mettre leurs paniers autour d’eux.

« Il rend tout le monde meilleur » note AD au sujet du King. « Plus il attire l’attention, plus nos tirs sont ouverts, et on a assez de shooteurs pour les mettre. On a beaucoup de gars qui peuvent tirer, chaque soir une personne différente peut allumer de loin. Hier c’était Quinn Cook et Avery Bradley, avant Zach Norvell Jr. »

Ses coéquipiers de la Nouvelle-Orléans sont déjà loin. Mais ce ne qu’est la présaison, et il faudra endosser de grandes responsabilités s’il veut atteindre le sommet avec sa nouvelle équipe.

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