Charlotte aime Chicago mais les Bulls ne lui rendent pas la pareille. Défaits mercredi dernier par les Bobcats, les Bulls retombent dans le piège de Diaw (12 pts) et sa bande, cette fois sur leur parquet du United Center.
Derrrick Rose (33 pts), orphelin de Carlos Boozer, aura le shoot de la gagne au buzzer mais la gonfle viendra s’empaler sur l’arceau. En s’imposant 83-82, Charlotte met fin à une série de trois défaites de rang. Pour Chicago, vainqueur de six de ses sept dernières joutes avant ce revers inattendu, il n’y a qu’à espérer ne pas tomber sur les ouailles de son ancienne icône en playoffs.
« On n’a pas leur bilan mais on les joue bien et c’est tout ce qui compte », se réjouit Paul Silas, ravi de l’effort défensif déployé par son phalanstère dans un dernier quart-temps digne du championnat grec : 35 pts inscrits dont 16 seulement des Bulls où Rose aura été trop seul.
Luol Deng et Kyle Korver sont passés à côté et sans Noah et Boozer ces ratés se payent cash.
« Contre cette équipe, tu ne peux pas perdre trop de ballons. Sinon c’est le mettre dans la position la plus confortable qui soit pour eux. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes », peste Tim Thibodeau ?
« Malgré les absences on a eu la possibilité de gagner. C’est dommage mais c’est comme ça », relativise Rose, qui s’explique sur son ultime shoot :
« J’ai voulu repiquer au centre aussi vite que possible pour prendre un shoot décent mais j’ai été court. J’ai retenu la leçon, la prochaine fois je shoote bien plus haut. »
Dans le vestiaire voisin des Bobcats, les mines sont guillerettes. Et les analyses amnésiques, comme si personne ne se souvenait que Boozer était en civil sur le banc.
« Ce soir, tout le monde a été au rendez-vous. DJ a été bon, Gerald a dominé, Tyrus a réalisé un contre crucial. Quand on tire tous dans le même sens, c’est plus facile », analyse lui Stephen Jackson.
C’est lui qui score les quatre derniers points des Bobcats, un jump shoot difficile et deux lancers-francs. Cinquième succès des Bobcats à l’extérieur, qui reviennent à deux victoires des Pacers, 8e de la conférence. Philly n’est pas loin non plus.
En revanche la 6e place des Knicks semblent mission très ardue. Tant mieux doivent penser les Bulls, qui aimeraient vraiment éviter leur bête noire en avril prochain.
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