Paul George, le général en chef des Pacers

Avant d’affronter les Raptors sur leur territoire, au nord de la frontière, les Pacers savent qu’ils peuvent compter sur leur leader, Paul George. L’arrière de 25 ans revient du diable vauvert, avec son atroce blessure au genou. 

Et la superstar des Pacers a apporté des vêtements pour plusieurs jours… prévoyant déjà la suite des opérations, au-delà du premier tour, puisque les Pacers se rendront directement à Miami ou Charlotte s’ils remportent ce match décisif.

« Si on veut sérieusement rallonger notre saison, alors c’est un match que l’on doit absolument gagner, » déclare-t-il sur ESPN. « On en est à 3 partout. Il ne reste plus qu’un match ce dimanche. Et la motivation est là. C’est simple, soit on gagne, soit on rentre chez nous. »

Avec plus de 26 points, 7 rebonds et 5 passes de moyenne en 38 minutes, Paul George s’est littéralement démultiplié pendant toute la série face à Toronto. Et ses chiffres ne disent pas l’impact défensif énorme qu’il a eu sur DeMar DeRozan, voire DeMarre Carroll, sur lesquels l’intéressé a planté ses griffes.

Les Pacers devront « gagner en équipe »

« On l’a dit pendant toute la série, » poursuit Frank Vogel. « Même quand Paul était très chaud, il ne pourra pas tout faire à lui seul. On doit avoir une attaque équilibrée, on doit gagner en équipe. Et c’est ce qu’on a réussi à faire lors du dernier match, et qu’on veut reproduire aujourd’hui. »

À cet effet, Paul George a déjà prévu (aussi) de faire un petit discours d’avant-match, pour bien placer les enjeux et mobiliser ses troupes du mieux possible.

« On ne va pas simplement sortir et courir sur le terrain. Il faut qu’on ait un scénario de ce qu’on va faire. Je vais leur faire un petit discours pour leur faire savoir qu’on doit tout donner ce soir. »

Dos au mur depuis maintenant deux matchs, les Pacers seront certainement remontés comme des coucous pour essayer de faire revivre le cauchemar de 2014 aux Raptors. À l’époque, même avec l’avantage du terrain, Toronto s’était écroulé aux Games 6 et 7 face aux Nets de Paul Pierce… Une telle issue serait cataclysmique pour les Canadiens.