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Gagner le titre sans un MVP, une mission quasi impossible

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Gagner le titre sans MVP, une mission quasi impossible

A moins que Houston ne réalise le plus grand exploit de l’histoire des playoffs, la finale NBA opposera donc les Cavs de LeBron James aux Warriors de Stephen Curry. Face à face, deux MVP (quatre pour LeBron ; un pour Curry), et ce qui signifie que cette année encore, le futur champion NBA aura un MVP dans ses rangs. C’est tout sauf une exception. Au contraire même.

En effet, depuis la création du titre de MVP en 1956, seules six équipes ont gagné le titre sans MVP dans leurs rangs. Il s’agit des Warriors en 1956 et 1975, des Sonics en 1979 et des Pistons en 1989, 1990 et 2004. Pour Detroit, c’était face aux Lakers du tandem Magic-Jabbar puis du trio de MVP Shaq-Malone-Kobe, et on a souvent considéré ces succès comme ceux du collectif sur les individualités.

A l’exception des Pistons par trois fois, on trouve donc chaque année depuis 1980 un MVP dans l’équipe qui remporte le titre. En vrac, il s’agit de Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, Michael Jordan, Hakeem Olajuwon, Shaquille O’Neal, Kevin Garnett, David Robinson, Tim Duncan, Kobe Bryant et plus récemment Dirk Nowitzki et LeBron James.

Depuis la création du trophée de MVP, 90% des champions NBA ont un MVP dans leurs rangs

Ce que j’ai remarqué aussi ce matin en effectuant une recherche sur la place des MVP dans les finales, c’est qu’on trouve aussi très souvent, face à face, des MVP. Comme LeBron vs Duncan ces deux dernières saisons, LeBron vs Nowitzki puis Durant les deux années précédentes… Et ça se vérifie encore si on remonte dans le temps avec les duels Russell-Chamberlain, Bird-Magic, Jordan-Magic, Jordan-Barkley, Jordan-Malone, Iverson-Shaq ou encore Garnett-Kobe.

Au final, je constate donc qu’il est difficile d’atteindre les Finals sans un MVP, et même quasi impossible de remporter le titre sans un MVP dans ses rangs.

Pour les Hawks, giflé cette nuit, c’est surtout une superstar qui a fait défaut. Le si beau collectif des Hawks a craqué dans ces playoffs, luttant pour se défaire des Nets et des Wizards, avant d’exploser face aux Cavs. Bien sûr, Atlanta avait déjà montré des signes de faiblesse depuis février, mais son collectif lui avait permis de maintenir un rythme de sénateur en fin de saison régulière.

Mais en playoffs, l’expérience d’un MVP, mais aussi son talent et son leadership peuvent faire la différence. Tel LeBron aux Cavs ou Curry aux Warriors, le MVP transcende ses coéquipiers, élève son niveau de jeu, et prend ses responsabilités.

A Atlanta, il manquait Sefolosha puis Korver, mais aussi et surtout ce joueur capable de s’élever au-dessus du groupe. On l’a bien vu dans le Game 3 lorsque le balle pour égaliser en prolongation échoue par deux fois à… Shelvin Mack !

CHAMPION SANS MVP

– Philadelphie (1956)
– Golden State (1975)
– Seattle (1979)
– Detroit (1989, 1990 et 2004)

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