Même si les votes sont clos, Stephen Curry et James Harden se livrent toujours à un duel de MVP à distance. Cette nuit, l’arrière des Rockets était au repos après ses 42 points de la veille, et c’est Curry qui lui répond avec son match le plus complet de la série : 39 pts à 11/20 aux tirs dont 6/8 à 3-points, 9 pds et 8 rbds pour une évaluation de 42.
Une perf’ qui élimine les Pelicans, et le meneur des Warriors est satisfait du boulot accompli.
« Je suis fier de la manière avec laquelle on a jouée, et de la manière avec laquelle on s’est battus. Gagner quatre matches de suite, c’est bien, et ça va permettre de se reposer. »
En face, plus que la frustration, c’est l’impuissance qui domine. Jouer face à Curry est presque injuste…
« Il n’y a rien à faire » résume Anthony Davis. « Je savais que c’était un super shooteur, on a essayé de lui mettre la pression, de l’éloigner de la ligne à 3-points, mais il inscrit des shoots incroyables. Vous lui bloquez l’accès au panier, et il marquera à 3-points. C’est comme choisir entre la peste et le choléra… et c’est ce qui fait de lui un candidat au titre de MVP ».
Même discours chez Monty Williams.
« Parfois, ce n’est pas juste… Il est à un niveau au-dessus par ses tirs qu’il mets, sa manière de dribbler, et sa capacité à finir près du cercle. Il fait partie de la crème de la crème ».
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