Bojan Bogdanovic envoie Brooklyn en playoffs !

En début de saison, les Nets disposaient de la plus grosse masse salariale de la ligue et paradoxalement, c’est un rookie smicard qui sort le grand jeu dans le match le plus important de la saison. Bojan Bogdanovic (28 pts à 12/17) évite aux Nets un premier printemps sans playoffs au Barclays Center grâce à un succès 101-88. Une salle où Orlando est donc incapable de s’imposer (6 défaites en trois ans). Niko Vucevic (26 pts, 11 rbds, 5 passes) et le surprenant Andrew Nicholson (18 pts, 9 rbds à 8/10) ont baissé pavillon dans le dernier quart après avoir laissé filer un pécule de 12 pts dans le troisième quart.

Il restait alors huit minutes avant le début de dernier chapitre quand Orlando mène 65-53. Le jeunot canadien au visage de quadra vient de planter un tir primé et éteint le Barclays Center. Brooklyn doit absolument gagner mais comme souvent avec cette équipe désespérante d’inconstance et de lymphatisme, elle fonctionne par réaction. Lionel Hollins demande immédiatement un temps mort et dans la foulée, les hôtes se refont la cerise et passent même devant avant que le Magic ne remette les compteurs à égalité (75-75) à l’orée du quatrième quart temps.

Lionel Hollins sauvé par les… Grizzlies

Après trois minutes, Joe Johnson (16 pts, 7 rbds, 6 passes) instigue un 10-0 et soulève enfin un écrin assoupi malgré l’enjeu. Orlando ne reviendra plus (101-88) et pendant trois heures, Hipster Town attendra le résultat des Pacers à Memphis pour se consoler. Oui les Nets ont fait une saison plus que moyenne (38-44), mais ils sont quand même qualifiés pour les playoffs.

Dimanche face aux Hawks, Bogdanovic vivra sa première joute de playoffs. Il a préparé l’événement en réalisant son meilleur match NBA devant la défense faiblarde d’un Magic qui après le licenciement de Jacque Vaughn le 5 février, n’aura pas franchement convaincu sur sa capacité à revenir dans le gratin de l’est dès la saison prochaine. Ironie du sort, Lionel Hollins évite l’affront d’une élimination grâce à son ancienne équipe, Memphis. Promis juré il n’avait appelé personne aux Grizzlies pour mettre la pression, c’est lui qui l’a dit !

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