Si les blessures compliquent la vie d’Indiana depuis cet été, elles auront au moins le mérite d’offrir à Frank Vogel une vraie reconnaissance, lui qui parvient à trouver des ressources chaque soir dans son effectif pour conserver des chances de victoire. Cette nuit, ce fut trop court face à des champions en titre trop puissants dans le dernier quart-temps mais les Pacers ont longtemps tenu tête, avant de finalement s’incliner (106-100). Les cadres texans ont à nouveau brillé mais Manu Ginobili a fait sienne l’ultime période (28 points, 4 passes) et San Antonio enregistre sa dixième victoire, la cinquième de suite et la première… de l’ère Ettore Messina.
Rodney Stuckey en verve pour porter Indiana
Gregg Popovich absent en raison d’une intervention médicale mineure, c’est en effet un entraîneur né sur le sol européen qui a pris le relais pour la première fois de l’histoire de la NBA. Les Pacers ne lui ont pas facilité la tâche, en raison d’une grosse première mi-temps, notamment de la part de Rodney Stuckey, inarrêtable lors des 24 premières minutes. Aidé par Solomon Hill (10 points dont 7 lors de cette période) et Lavoy Allen, toujours solide dans la raquette (8 points, 9 rebonds), Indiana a longtemps fait la course en tête, menant de huit longueurs à 30 secondes de la mi-temps, avant de finir à cinq points au moment de rentrer aux vestiaires.
Tony Parker et Manu Ginobili en champions
Mais les champions en titre ne le sont pas pour rien, et savent accélérer au bon moment. Le duo Tony Parker-Tim Duncan enclenche la seconde dès le retour en jeu avec dix points consécutifs. Malgré de nombreuses pertes de balles texanes, le pêché mignon du club ce soir (15 balles perdues), San Antonio tient et trouve un apport offensif supplémentaire en la personne de Manu Ginobili. Les deux équipes arrivent au dernier quart-temps au coude à coude (77-76 pour les Spurs).
Si les Pacers portent l’estocade en premier grâce à une pluie de tirs primés, Aron Baynes maintient les siens dans la raquette, avant que son équipe ne prenne le large, notamment grâce à Tony Parker (21 points, 6 passes), auteur d’un trois points et de deux superbes passes à l’intention de Tim Duncan. C’est ensuite Manu Ginobili qui prend les choses en main. D’abord derrière l’arc puis grâce à un lay-up avec la faute, tandis que Kawhi Leonard sort un gros tir pour amener l’écart à 11 points (104-93). Les Pacers ne lâchent rien, Tim Duncan commettant notamment une grosse faute assez stupide sur un tir à trois points réussi de Chris Copeland. Cependant, l’héroïsme d’Indiana ne suffit pas et San Antonio conclut pour sa cinquième victoire en six matchs à la maison.
Samedi, les champions tenteront de prendre leur revanche contre les Kings, toujours à domicile, tandis qu’Indiana revient à la maison pour accueillir Orlando, le même soir.