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Favoris, joueurs à suivre, calendrier… Le guide complet de la « March Madness » 2024

NCAA – La « March Madness » débute ce mardi avec les premiers matchs de sélection, avant trois semaines de compétition qui vont captiver les Etats-Unis.

March Madness 2024C’est un des événements sportifs de la saison outre-Atlantique chaque année, et un de ceux qui contribue à dessiner le futur du basket. La « March Madness », les phases finales de la saison NCAA, va débuter, pour désigner le champion universitaire de la saison.

Des 68 équipes qualifiées, une seule ressortira vainqueur le 8 avril prochain dans le State Farm Stadium de Glendale, l’habituelle arène des Arizona Cardinals en NFL. Qui succèdera à Connecticut, vainqueur de son cinquième titre la saison passée ? Tour d’horizon de ce qu’il faut savoir pour les trois prochaines semaines.

Les favoris

Qui de mieux que le champion sortant comme principal prétendant ? Connecticut réalise une saison admirable (31 victoires – 3 défaites), en ayant remporté le tournoi de la conférence Big East.

Les Huskies arrivent lancés, avec une seule défaite en 2024. UConn comptera notamment sur le pivot Donovan Clingan (2m18, 12.5 points, 7.2 rebonds, 2.3 contres), et son expérience de la saison passée avec huit joueurs déjà sacrés en 2023. Attention toutefois au bracket, qui leur a réservé un parcours plutôt relevé avec Florida Atlantic et San Diego State comme possibles adversaires aux 2e et 3e tour, deux facs présentes elles aussi au Final Four la saison passée. Ces deux dernières années, le champion sortant (Kansas et Baylor) avait aussi hérité de la première tête de série, avant de tomber dès le deuxième tour.

Purdue (29-4) et Arizona (25-8) font partie des principaux outsiders, et auront à cœur de faire oublier leur accident de parcours l’an passé au premier tour. Les Boilermakers de Purdue avaient ainsi été en 2023 la deuxième équipe de l’histoire à être sortie comme tête de série numéro un dès le premier tour, un « upset » devenu malheureusement habituel pour Zach Edey et sa bande, également battus au premier tour en 2021.

Houston (30-4), peut-être la meilleure défense de NCAA cette saison, a aussi une belle carte à jouer. Ces quatre dernières éditions ont vu les Cougars atteindre systématiquement le Sweet Sixteen, et avec leur densité physique, les joueurs de Kelvin Sampson ont les armes pour aller loin, encore une fois.

Le bracket de la March Madness NCAA 024

Les invités surprises

Si la « March Madness » électrise autant les foules, c’est pour ses « Cinderella Stories », ces parcours improbables des petites universités face aux programmes phares de la NCAA. Difficile, voire impossible, de jouer les Madame Irma, et de donner la moindre garantie sur les équipes qui pourraient ruiner les « brackets », les tableaux de pronostics de la compétition. Mais quelques facs auraient particulièrement la tête de l’emploi.

Qualifié pour la première fois depuis 1977, Duquesne (24-11, #11 East) a obtenu un coup de projecteur ces derniers jours grâce à LeBron James. La star des Lakers a félicité les Dukes après leur titre dans l’Atlantic 10, et en particulier l’entraîneur Keith Dambrot, ancien coach de « LBJ » au lycée, à St. Vincent – St.Mary. Dambrot est par ailleurs assisté par Dru Joyce, coéquipier de James avant qu’il ne rejoigne la NBA. Pas d’accolade du King, mais même profil d’équipe que l’on n’attendait pas pour McNeese (30-3, #12 Midwest), fac de la modeste conférence Southland mais vraie belle équipe de basket, qui affrontera Gonzaga au premier tour.

Parmi les équipes le plus en forme au moment de débuter la « Big Dance », James Madison (31-3, #12 South contre Wisconsin #5), invaincu depuis un mois et demi, ou encore North Carolina State (22-14, #11 South contre Texas Tech #6), qui vient de remporter le titre de la conférence ACC à la surprise générale en s’offrant coup sur coup les trois principales têtes de série – Duke, Virginia puis North Carolina, excusez du peu – seront à surveiller.

Enfin, un joueur comme Tyon Grant-Foster avec les surprenants Antelopes de Grand Canyon (29-4, #12 West contre Saint Mary’s #5), aurait le profil parfait de « belle histoire ». Le spectaculaire arrière avait dû être réanimé à plusieurs reprises après s’être effondré lors de son premier match avec son ancienne fac de DePaul avant d’être autorisé à rejouer 16 mois plus tard.

Les grands absents

Le « Selection Sunday », journée de révélation des brackets dimanche, a donné lieu à de vives réactions suite à mise à l’écart de plusieurs universités. Le St John’s du coach Rick Pitino n’a ainsi pas été retenu, pas plus que plusieurs candidats sérieux de la même conférence Big East comme Seton Hall – une des trois seules équipes à avoir battu Connecticut cette saison – ou Providence.

Indiana State, une des meilleures équipes mid-major de la saison, et son atypique star Robbie Avila, a payé très cher son raté lors du tournoi final de la Missouri Valley Conference.

La non-sélection de Pitt (22-11, 4e de la relevée ACC) a achevé de provoquer la stupéfaction du l’ancien coach légendaire de Syracuse, Jim Boeheim. « C’est une des pires décisions que j’ai pu voir » a-t-il réagi à ACC Network, fustigeant le NET rating, outil utilisé par la NCAA pour établir un classement sur plusieurs critères (bilan, difficulté de la conférence, résultats contre les meilleures universités du pays…) qui contribue au Selection Sunday. « On n’envoie pas les meilleures équipes à la March Madness, on envoie les meilleures équipes au NET, ce qui veut dire que si vous avez un calendrier facile et que vous gagnez largement ces matchs, vous aurez un bon NET. »

Les joueurs à suivre

Dans une Draft à venir dont les « Mocks » sont dominées majoritairement par des joueurs évoluant hors des Etats-Unis, les principaux prospects NCAA ont gros à jouer pour se montrer. Le duo de Kentucky Rob DillinghamReed Shepperd, promis aux équipes de la lottery, devra prouver qu’il avait gardé le meilleur de la saison irrégulière des Wildcats pour la fin. Comme Shepperd, Dalton Knecht (Tennessee) n’a cessé de grimper dans les « Mock Draft » grâce à son instinct de scoreur (cinq matchs à 35 points minimum cette saison). L’ailier sera à scruter de près, chez un des concurrents crédibles au titre cette année.

Probable meilleur joueur de la saison, comme en 2023, Zach Edey peut solidifier sa place en autour du milieu du premier tour… comme renforcer son image de star universitaire incapable d’emmener son équipe de Purdue au titre. Le pivot doit en effet convaincre qu’il pourra transposer son impact en victoires, et au style NBA.

Un problème que ne devrait pas subir Cody Williams, frère de l’ailier du Thunder Jalen Williams, qui doit toutefois rebondir après un dernier mois en demi-teinte avec Colorado qui pourrait mettre en danger sa place dans le Top 10 de la prochaine Draft.

Les Français

Ils seront cinq tricolores présents au premier tour de la March Madness. Mohamed Diarra devrait être celui le plus en vue avec North Carolina State.

L’ailier-fort reste sur un très bon tournoi ACC avec 9.2 points et 12 rebonds de moyenne, et il est un des leaders défensifs du Wolfpack (2.2 contres et 1.6 interception lors du tournoi ACC). Ancien membre du centre de formation de l’ASVEL et de l’équipe de France U18, Kymany Houinsou fait figure de première rotation sur les lignes arrières de Washington State (24-9, #7 Est) favori contre l’université de Drake au premier tour.

Les trois autres Frenchies Jazz Gardner (Nevada, 26-7, #10 Ouest), Kalifa Sakho (Utah State, 27-6, #8 Midwest) et Alex Doyle (Stetson, 22-12, #16 Est) devraient à priori bénéficier de peu de temps de jeu. Pour Doyle, la tâche s’annonce titanesque, face au tenant du titre Connecticut au premier tour, pour la toute première participation des Hatters à la March Madness.

Les dates

  • First Four : 19 et 20 mars
  • Premier tour : 21 et 22 mars
  • Deuxième tour : 23 et 24 mars
  • Sweet Sixteen (demi-finales régionales) : 28 et 29 mars
  • Elite Eight (finales régionales) : 30 et 31 mars
  • Demi-finales : 6 avril
  • Finale : 8 avril

Comment suivre la March Madness ?

En France, c’est beIN Sports qui diffuse l’évènement, avec une vingtaine de matchs qui passeront sur les antennes de la chaîne, dont surtout le Final Four et la finale, qui seront diffusés en direct.

Et chez les filles ?

Comme chez les garçons, la « March Madness » va également débuter chez les filles, avec South Carolina (32-0), Iowa (29-4), USC (26-5) et Texas (30-4) qui ont récupéré les premières têtes de série.

Tout le monde aura forcément les yeux rivés sur Caitlin Clark, qui dispute son dernier tournoi universitaire avant de faire le grand saut chez les professionnelles, mais ce sont toutefois les Gamecocks de South Carolina qui sont favorites, derrière Kamilla Cardoso et MiLaysia Fulwiley, avec leur bilan parfait.

Bracket de la "March Madness" féminine

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