Maintenant que la phase de poules s’est terminée à Lille, les huit équipes encore en lice dans le tableau masculin n’auront plus le droit à l’erreur à Paris : il faut gagner ou les rêves de podium olympique s’envoleront. Présente dans la partie de tableau de la Serbie et de l’Australie, Team USA va d’abord devoir se débarrasser du Brésil en quart de finale, mardi (21h30), avant de penser à une éventuelle demi-finale.
Dans le camp américain, on ne veut d’ailleurs surtout pas manquer de respect aux Brésiliens qui, entre le Tournoi de Qualification Olympique (TQO) et la phase de groupes des Jeux olympiques, sont habitués à jouer ces matchs où l’élimination les guette.
« Ils sont très physiques » analyse déjà Steve Kerr. « Je crois que c’est la meilleure équipe du tournoi au rebond offensif. Ils ont beaucoup de très bons shooteurs et ils jouent dur. Ils se battent en permanence donc nous devrons être prêts pour leur intensité physique et leur qualité de shoot. Nous devrons être sur nos gardes et prêts à les affronter car ils ne reculeront pas devant nous. »
Un marathon et non un sprint
Du côté de LeBron James, qui semble surtout craindre le Canada et l’Allemagne, on partage en tout cas l’avis du sélectionneur des États-Unis.
« J’ai regardé tous leurs matchs et ils sont très attachés à leurs systèmes offensifs et défensifs » résume le capitaine américain, visiblement plus emballé par le Brésil de Bruno Caboclo, Marcelo Huertas, Cristiano Felicio, Raul Neto ou encore Gui Santos que par la France.
À en écouter Steve Kerr, il n’est clairement pas question de se projeter au-delà de ce quart de finale et de se voir trop beau, trop vite.
« Dans l’esprit des Jeux olympiques et de la métaphore du marathon/sprint que j’ai déjà employée, j’appellerais ça un 800m » déclare le coach des Warriors. « Nous courons vraiment fort, mais ce n’est pas un 100m. »
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