Myck Kabongo, le futur Rajon Rondo ?

Né au Congo, il a grandi dans le grand nord canadien, comme Steve Nash. Il entre sur le terrain pour faire briller ses partenaires à base de passes magiques, comme Rajon Rondo ou Jason Kidd. Il vient de signer à Texas, comme DJ Augustin ou TJ Ford. Il a tout dominé au niveau jeunes, et même les plus grands noms, comme Kyrie Irving ou Austin Rivers.

Lui, c’est Myck Kabongo. Découverte.

Au duel contre le duo Irving – Rivers

National High School Invitationnal, Hoopball Classic, Championnat des Amériques Junior, Elite 24, McDonald All American, Jordan Brand Classic… Autant de rendez-vous fondamentaux pour un jeune basketteur qui veut percer. Et Myck Kabongo les a déjà tous mis dans son rétroviseur.

Meneur ultra-rapide, déjà bon manieur de ballon, bon finisseur mais surtout excellent passeur dans le trafic, le natif d’Ontario est devenu une figure reconnue dans le microcosme basket. Beaucoup moins médiatisé qu’Austin Rivers, ce dernier sait néanmoins reconnaître le talent de Kabongo qu’il a rencontré à chacun de ses événements où la crème de la crème lycéenne se rencontrait en face de scouts universitaires.

Pour exemple, cette demi-finale du championnat des Amériques où le Canada s’incline contre les Etats-Unis (122-89). Une bonne vieille rouste mais dans le match des « top prospects, » Kabongo tient tête à Rivers et Irving. Le meneur canadien finit avec 32 points (11/15 aux shoots), 9 passes, 7 rebonds (et 6 turnovers) quand Rivers marque 35 points (12/18) et Irving cumule 12 points, 7 passes et 2 interceptions.

Texas lui met le grappin dessus

Inutile de vous dire que Myck était d’ores et déjà tout en haut de la liste pour bon nombre de recruteurs de NCAA. Et comme c’est souvent le cas depuis maintenant 15 ans, c’est Texas qui récupère le gros lot. Dans la lignée des Ford, Augustin et dernièrement Avery Bradley (2010) ou Corey Joseph (2011), coach Rick Barnes a su convaincre Kabongo du rôle essentiel qu’il aurait dans la rotation des Longhorns, l’ancienne fac’ de Kevin Durant.

Encore un peu frêle physiquement (75kg pour 1,85m), son développement passera par une meilleure mise en place des systèmes et un shoot extérieur plus régulier. Sa mécanique de shoot est correcte mais Kabongo doit encore travailler sur la prise de décision en attaque, souvent emporté dans son élan dans des passages en force ou des passes forcées.

Un an et puis s’en va ?

Mais, déjà en défense, la comparaison avec Rondo saute aux yeux quand Kabongo n’a de cesse de couper les lignes de passes en quête d’un ballon perdu. Et en attaque, quand il transperce aisément les défenses pour libérer ses coéquipiers ou qu’il délivre le caviar en transition.

Alors, n’en perdez pas une seconde car Myck Kabongo semble lui aussi voué à passer un an à la fac avant de s’envoler vers le basket professionnel et la NBA.