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Face à la zone, l’Équipe de France toujours en « mode handball »

Perturbée par la défense de zone d'Israël, l'Equipe de France n'a pas réussi à trouver de rythme. En mode handball, les Bleus se sont contentés de faire tourner la balle de loin…

Ce n'est pas nouveau, mais l'Equipe de France a toujours autant de mal à attaquer une défense de zone. Face à Israël, les Bleus se sont ainsi cassés les dents sur la « zone match-up » adverse.

En première mi-temps, Deni Avdija et ses coéquipiers ont pourtant alterné les défenses, avant de se fixer sur cette défense mixte en deuxième période. « On s’était dit qu’ils changeaient souvent de défense mais dès qu’ils ont vu qu’on était en difficulté sur la zone, ils sont beaucoup restés dessus », confirme ainsi Elie Okobo.

Pas vraiment une surprise

Le choix n'a pourtant rien d'une surprise tactique. Premièrement parce que la France, avec ses joueurs NBA qui affrontent peu de zones, a historiquement du mal face à ces stratégies. Deuxièmement parce qu'Israël utilise à tous les niveaux cette « zone match-up », qui fait partie de l'ADN de la sélection.

Sans intérieur dissuasif, cette stratégie permet de contrôler les un-contre-un, et donc de protéger la raquette, sans un mur en couverture. Le principe ? Toujours placer un défenseur en face du joueur avec le ballon, pour continuellement maintenir une pression sur la balle tout en limitant les prises à deux, surtout à l'extérieur.

Comme elle ne conteste pas les passes entre extérieurs, elle encourage par contre la circulation du ballon au niveau de la ligne à 3-points. Provoquant une sorte de handball…

« Face à la zone, on a fait du handball : on est autour de la ligne à 3-points et on ne les agresse pas. On ne provoque pas de fautes et eux ont du jeu rapide. Il faut s’ajuster vite, communiquer et jouer avec beaucoup plus d’intensité » confesse Elie Okobo. « C’est l’affaire de tout le monde. C’est quelque chose à corriger, on ne veut plus revoir ça face à nous sur l’Euro. Ou, du moins, les punir vite pour qu’ils arrêtent. »

Cette attaque des Bleus dans le quatrième quart-temps résume assez bien les forces et faiblesses de la « zone match-up ». Les « switchs » permettent ainsi de contrôler les attaques par le dribble, mais un peu de « drive & kick » génère aussi des tirs ouverts, et des « mismatchs » qu'il est possible d'attaquer.

Le problème, c'est que sans Alex Sarr, touché au mollet, l'Equipe de France n'a pas réussi à sanctionner ces avantages de taille à l'extérieur, et qu'elle n'a pas non plus réussi à le faire à l'intérieur.

« On aurait dû plus se passer la balle, avoir plus de mouvement »

« On aurait dû beaucoup plus jouer ensemble, on ne l’a pas assez fait », regrette Bilal Coulibaly. « On aurait dû plus se passer la balle, avoir plus de mouvement mais on n’a pas assez bien bougé pour aider Guerschon en bas. »

Encouragés par Freddy Fauthoux à bouger pour générer des brèches, les Bleus avaient de bonnes intentions au début du quatrième quart-temps, quand ils ont repris quatre points d'avance (59-54), sous l'impulsion d'Elie Okobo. Mais Nadir Hifi a raté plusieurs occasions de sanctionner les décalages et les Bleus se sont ensuite fait punir.

« Je pense que nos qualités de un-contre-un et athlétiques effraient les adversaires » conclut ainsi Freddy Fauthoux. « Ils nous laissent beaucoup de distance. Ce qui est dommage, c'est qu'on a beaucoup de joueurs adroits qui ne sont pas en confiance et en réussite en ce moment. Ça fait partie du basket. »

Et de l'apprentissage pour cette jeune Equipe de France, toujours en (re)construction dans cette nouvelle ère.

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