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Interview Rudy Gobert : « Jusqu’à cette finale des JO, Vincent Collet m’avait toujours fait confiance »

Équipe de France – De passage à San Antonio avec les Wolves, Rudy Gobert s’est livré à cœur ouvert sur sa frustration lors des derniers Jeux olympiques de Paris 2024.

Vincent Collet et Rudy GobertLe basket français intrigue autant qu’il attire l’attention. Sur le terrain, bien sûr, mais également en coulisses et dans la presse américaine. Avant de répondre aux questions de la presse française – dont Basket USA, Rudy Gobert a détaillé les forces et les racines de la formation tricolore au micro du San Antonio Express-News, l’incontournable journal de l’Alamo City, et d’ESPN.

Du bronze du Mondial espagnol il y a dix ans aux deux breloques d’argent lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021 et ceux de Paris en 2024 : l’ancien intérieur de Cholet totalise six médailles. Trois en argent, autant en bronze. Mais jamais d’or, le dernier et seul titre du basket tricolore remonte à l’EuroBasket 2013, en Slovénie.

Après avoir évoqué l’échange Karl-Anthony Towns – Julius Randle puis la défense des Wolves avec Basket USA, lors de son passage dans la Baie de San Francisco, début décembre, Rudy Gobert s’est attardé sur l’Equipe de France, sa frustration lors des derniers JO et son futur. Le natif de Saint-Quentin (Aisne) a réaffirmé son amour pour les Bleus (« mon coeur est toujours avec l’Equipe de France ») et il ne serait pas contre l’idée de prolonger son bail en sélection jusqu’aux JO de Los Angeles en 2028, à l’aube de ses 36 ans.

Aimeriez-vous participer au prochain championnat d’Europe (du 27 août au 14 septembre 2025 en Lettonie, à Chypre, en Finlande et en Pologne) ? 

Comme j’ai pu le dire, mon cœur est toujours avec l’Equipe de France. Ma participation ou non au prochain championnat d’Europe dépendra de beaucoup de facteurs : de ma santé, de comment je me sens en fin de saison. J’ai envie (d’y participer) mais je n’ai plus 22 ans. Car si je viens, c’est pour être à fond et que je puisse être moi-même sur le terrain. Ces dernières années, j’ai pas mal enchainé donc on verra au moment venu.

« Je suis convaincu que j’aurais pu apporter davantage à l’équipe (aux JO 2024), surtout en finale »

Avez-vous pu échanger avec Freddy Fauthoux, le nouveau sélectionneur de l’Equipe de France ? 

Pas encore, mais j’ai regardé les matchs de la fenêtre internationale de novembre et j’ai vu ce qu’ils ont essayé de faire. Il est en train de mettre en place la culture qu’il veut qu’on ait en Equipe de France. On échangera bientôt, j’en suis sûr.

Avec le recul, qu’avez-vous appris de cette phase finale des derniers Jeux olympiques où vous avez été replacé sur le banc ?

J’étais fier de mes coéquipiers, surtout. J’ai essayé de donner à l’équipe tout ce que j’avais, que ce soit sur le terrain mais surtout en dehors, en tant que leader, et sur le banc, quand je ne jouais pas. Si une telle situation était arrivée des années auparavant, j’aurais peut-être pris les choses différemment, avec plus d’ego. Alors que sur ces Jeux olympiques, je suis fier d’avoir pu aider l’équipe de plein de manières différentes.

Je suis convaincu que j’aurais pu apporter davantage à l’équipe, surtout en finale. Mon doigt allait un peu mieux qu’en quart et en demi-finale. La finale, c’est mon plus grand regret, de ne pas avoir eu la chance de rentrer sur le terrain dans le 4e quart-temps. On ne saura jamais (ce qu’il se serait passé) mais on apprend et on continue d’avancer. Car tout ce qui est hors de mon contrôle (comme son temps de jeu), je ne peux pas trop m’attarder dessus.

« J’ai énormément de bons souvenirs avec lui. Je ne vais pas seulement retenir cette dernière compétition, car il m’a donné ma chance quand j’avais 22 ans face aux frères Gasol »

Votre faible utilisation en finale (12 minutes), vous l’avez toujours en travers de la gorge ? 

Pas vraiment, mais je rêve d’une médaille d’or. En tant que compétiteur, regarder le 4e quart-temps du banc lors d’un match dont je rêve depuis tout petit, c’est dur. On a battu les États-Unis pour la première fois lors de la Coupe du monde 2019 et j’étais sur le terrain. On les a rebattus en 2021 et j’étais encore sur le terrain. Cet été, c’était frustrant de ne pas l’être mais encore une fois, ce sont les choix du coach et je le respecte. On ne peut pas refaire le monde : on peut seulement continuer à avancer et continuer à progresser.

Quels souvenirs gardez-vous de Vincent Collet

J’ai énormément de bons souvenirs avec lui. Je ne vais pas seulement retenir cette dernière compétition, car il m’a donné ma chance quand j’avais 22 ans face aux frères Gasol (Marc et Pau, à la Coupe du monde 2014). Alors que peu de personnes m’auraient accordé leur confiance. Depuis cette première compétition avec les Bleus, on a quand même renversé pas mal de « tendances » ensemble. Jusqu’à cette finale des JO, il m’avait toujours fait confiance dans les moments difficiles. Et on s’était sorti de situations improbables. Il ne faut pas oublier les six médailles qu’on a eues tous les deux. Il a toujours été là pour m’aider à progresser, à me coacher. Je suis quand même reconnaissant.

Les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, cela vous semble inaccessible ?

Non. Qui a dit ça ? C’est un objectif. J’aimerais bien avoir cette médaille d’or à un moment donné. Ce serait l’opportunité parfaite de l’avoir.

De notre correspondant à San Antonio (États-Unis).

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