Jouer le champion en titre est toujours un des plus grands défis pour n’importe quelle équipe. Pour les Cavaliers, affronter Boston, sur son parquet, aura une saveur très spéciale dans la nuit de mardi à mercredi.
Cleveland vient ainsi de signer une quinzième victoire consécutive en dominant les Hornets pour débuter sa saison, et peut faire la passe de 16, pour s’emparer seuls du deuxième meilleur départ de l’histoire de la NBA. La victoire contre Charlotte obtenue, toute la franchise de l’Ohio avait déjà sa prochaine échéance à l’esprit.
« Cela va être un excellent test pour nous » a avancé Kenny Atkinson. « Ils ont bien sûr un style de jeu différent, avec cinq joueurs autour de la ligne à 3-points, cinq shooteurs. Nous en sommes arrivés à ce stade de 15-0, alors nous devons nous mettre au défi contre les meilleurs pour voir où nous en sommes, voir où nous aurons à faire des ajustements ou non. Cela tombe vraiment au bon moment. »
Kenny Atkinson n’a pourtant pas attendu pour poser sa patte sur une équipe performante ces dernières saisons, mais qui peinait à passer un véritable cap, malgré le premier tour passé lors des derniers playoffs contre le Magic.
Au mauvais souvenir des derniers playoffs
Dimanche, sans Donovan Mitchell, Darius Garland a pris le relais comme leader de la base arrière (25 points, 12 passes), comme il a déjà su le faire depuis le début de saison. Sixième homme de luxe, Ty Jerome a cette fois été intégré au cinq de départ, et avec autant de réussite (24 points à 9/15, 8 passes). Et même les blessures d’Isaac Okoro et Dean Wade n’ont pas empêché les Cavaliers de trouver des solutions.
Mais ce n’était « que » les Hornets en face, pas un adversaire comme ceux que les Cavaliers veulent regarder dans les yeux. Comme les Celtics, qui les avaient facilement dominés en demi-finale de conférence (4-1). L’affiche n’en est que plus savoureuse, d’autant que Cleveland devrait pouvoir compter sur le retour de Donovan Mitchell, qui avait manqué les deux derniers matchs de la série, et sur Jarrett Allen qui n’avait pas pris part au moindre match.
« C’est une revanche » assume le pivot des Cavaliers. « Je sais qu’il leur manquait plusieurs joueurs. Mais je n’étais pas là non plus, donc je veux essayer de les battre et voir où nous en sommes par rapport à eux. »
« C’est super pour la NBA, non ? » s’enthousiasme Kenny Atkinson. « Tout le monde va regarder, et je sais que mes joueurs sont impatients. Je sais qu’ils se souviennent de la saison passée. Nous jouons bien. Ils jouent bien. C’est génial pour la ligue, génial pour notre franchise. Nous avons hâte. Et au TD Garden, quoi de mieux ? »
Cleveland pourra se rappeler qu’il avait signé un petit exploit en s’imposant largement sur le parquet des Celtics lors du Game 2 en mai dernier (94-118). Et pourra dans le pire des cas tenter de se rassurer avec la suite du planning de novembre, et quatre matchs à suivre bien plus abordables (face aux Pelicans, aux Raptors, aux Hawks puis à Atlanta)… avant de se mesurer de nouveau aux Celtics.