Le premier match de la saison régulière 2024/25 est dans moins de huit semaines et pour la grande majorité des équipes NBA, les effectifs sont bouclés. S’il y aura encore quelques places à gagner lors du training camp, globalement, le maximum de quinze joueurs (plus trois « two-way contract« ), pour le début de saison, est atteint dans beaucoup de franchises. Il reste néanmoins des opportunités pour des joueurs comme Evan Fournier ou Danilo Gallinari, qui attendent toujours de rebondir pour rester en NBA. Vu leur standing, on ne les imagine pas accepter une simple invitation, et ils attendent un contrat garanti. Au pire au salaire minimum.
Où se trouvent ces ouvertures ? Pas à Denver ou San Antonio, qui ont déjà 21 joueurs sous contrats, soit le maximum autorisé pour le « training camp ». Houston, Milwaukee ou encore Toronto et les Lakers ont eux 20 joueurs dans leur effectif, et donc une dernière place pour inviter un joueur.
Indiana aussi, mais les Pacers n’ont que 12 joueurs avec des contrats garantis. Les James Johnson, James Wiseman, Kendall Brown et Cole Swider vont donc devoir se battre pour une place – même si les quatre pourraient tout aussi bien être de l’aventure.
Il reste cinq places aux Cavaliers !
Juste à côté, dans l’Ohio, à Cleveland, les Cavaliers n’ont que 10 joueurs avec des contrats garantis ! Au pire 12, si Craig Porter et Sam Merrill sont conservés. Il y a donc trois places libres, dont une va peut-être servir pour Isaac Okoro, qui pourrait être prolongé avant d’être transféré.
Toujours à l’Est, il y a Philadelphie. Les Sixers ont été très, très actifs cet été avec la prolongation de Tyrese Maxey, la signature de Paul George ou encore l’arrivée de Guerschon Yabusele, qui sera la 13e signature du groupe. Comme le contrat de Ricky Council n’est pas garanti, donc les Sixers ont, pour l’instant, deux places. Mais comme les finances sont dans le rouge, les dirigeants seront patients et ne signeront un joueur que s’ils estiment qu’il va apporter quelque chose de significatif.
Trois places aux Warriors
On passe à la conférence Ouest désormais, en Californie plus précisément, avec les Kings et leurs 12 contrats garantis, dont Orlando Robinson et Keon Ellis ne font pas partie. Mais les garder semble logique, tant sportivement puisque le second était dans la rotation la saison passée, que financièrement, pour éviter de charger les finances, qui flirtent avec la zone rouge.
Enfin, dernière équipe où un joueur peut espérer se glisser dans le groupe : les Warriors. Les champions 2022 ont 12 salaires garantis, plus Lindy Waters et Gui Santos. Mais la masse salariale est tellement énorme – Golden State est l’équipe qui paye le plus de luxury tax – que comme les Sixers, signer de nouveaux joueurs ne peut pas être une manœuvre prise à la légère.
CONTRATS GARANTIS (sur 15 possibles)
Atlanta Hawks : 15
Boston Celtics : 14
Brooklyn Nets : 13
Charlotte Hornets : 13
Chicago Bulls : 14
Cleveland Cavaliers : 10
Dallas Mavericks : 14
Denver Nuggets : 15
Detroit Pistons : 13
Golden State Warriors : 12
Houston Rockets : 15
Indiana Pacers : 12
Los Angeles Clippers : 15
Los Angeles Lakers : 15
Memphis Grizzlies : 14
Miami Heat : 14
Milwaukee Bucks : 14
Minnesota Wolves : 13
New Orleans Pelicans : 13
New York Knicks : 14
OKC Thunder : 13
Orlando Magic : 15
Philadelphia Sixers : 12*
Phoenix Suns : 14
Portland Blazers : 14
Sacramento Kings : 12
San Antonio Spurs : 15
Toronto Raptors : 14
Utah Jazz : 14
Washington Wizards : 15
* 13 avec Guerschon Yabusele
LEXIQUE |
Two-way contract : Conçu pour créer une nouvelle passerelle entre la NBA et la G-League, ce type de contrat permet à chaque équipe de s’attacher les services de deux ou trois joueurs supplémentaires, pour les faire évoluer principalement dans leur franchise de ligue de développement affiliée mais aussi jusqu’à 50 matches en NBA.