Chez les basketteurs américains, certains ont la rancune tenace… La preuve avec Josh Hart qui ne rêvait que d’une chose dans ces Jeux olympiques : que Noah Lyles perde ! Il y a un an, le sprinteur américain avait taclé les joueurs NBA et leur « autocentrisme ».
« Ce qui me dérange le plus, c’est de regarder les Finals et de voir [que les champions NBA] ont ‘champion du monde’ d’inscrit sur leur tête. Mais ‘champion du monde’ de quoi ? Des États-Unis ? », s’était moqué le champion olympique du 100 mètres. « Ne vous méprenez pas, j’adore les États-Unis, parfois, mais ce n’est pas le monde dans sa globalité. Nous [les Championnats du monde, ndlr] sommes le monde, ici il y a presque chaque pays, qui se bat, se donne à fond, arbore son drapeau. Il n’y a pas de drapeaux en NBA. »
Un an plus tard, Noah Lyles a remporté le 100 mètres à Paris. Mais atteint du Covid, le sprinteur américain n’a remporté que le bronze sur le 200 mètres. De quoi semble-t-il réjouir Josh Hart. Mais d’abord, il a expliqué qu’il était à fond derrière les Etats-Unis pendant les JO.
Toute la communauté NBA contre Noah Lyles ?
« J’ai le sentiment que pendant la quasi globalité de ces Jeux olympiques, j’étais très patriote et je voulais que Team USA gagne l’or », explique Hart à son coéquipier Jalen Brunson dans leur podcast commun. Mais ce dernier l’arrête de suite : « Tu ne peux pas t’en tirer comme ça… C’est impossible. Si tu dois poursuivre ta déclaration, qu’est-ce que tu vas dire ? ».
Et Hart d’avouer qu’il ne voulait pas que son compatriote Noah Lyles s’impose. « Je voulais vraiment qu’il perde », reconnaît-il, sans nommer Lyles. « Je voulais vraiment qu’il perde. Je pense que c’était la première fois que l’ensemble du Twitter NBA ne faisait qu’un et se mettait à détester. J’étais en train de détester et je me suis dit : « Bon sang, tu sais ce que tu dois respecter ». Je ne peux même plus haïr ».