Alors que les Lituaniens s’en allaient brièvement fêter « l’une des plus belles victoires de [leur] carrière », les Américains faisaient tout aussi logiquement grise mine à la sortie de leur défaite face à la nation balte.
En conférence de presse, Anthony Edwards a tenté de garder le sourire et sa zénitude aux côtés de son coach Steve Kerr. Mais l’arrière des Wolves est conscient de la réalité des choses. Alors que le coach des Warriors estime que l’équipe d’en face a « collé une droite » à son équipe, l’arrière des Wolves ne veut pas chercher d’excuses.
L’arbitrage a-t-il pu jouer en leur défaveur, lui demande-t-on ? « Non, ils nous ont battus à la loyale. Bravo au numéro 22 (sic, Eimantas Bendzius) qui a marqué deux gros paniers à 3-points dans le quatrième quart-temps, alors qu’on était en train de revenir (ndlr : le second est signé Kuzminskas). En déséquilibre, sur le point de sortir. Il en a mis un autre avec deux secondes à jouer, j’ai touché le ballon, il l’a récupéré et a envoyé. Bravo à lui, c’était son soir. Alors oui, ils nous ont battus à la loyale », développe ainsi le All-Star.
Le mea culpa de Jalen Brunson
Celui-ci a terminé meilleur marqueur de la partie avec ses 35 points (14/26 aux tirs). Mais sa grosse sortie individuelle n’a pas suffi face à la force collective d’en face, où pas moins de sept joueurs ont fini avec 11 points ou moins. La formation de joueurs NBA a surtout payé son entame de match catastrophique.
Après 10 minutes de jeu, ils étaient menés de 19 points au score (12-31). « Il faut les féliciter, ils étaient prêts à jouer. J’ai beaucoup de respect pour eux », salue lui aussi Jalen Brunson, auteur de 14 points.
Le meneur des Knicks estime que la Lituanie a exécuté son plan de jeu, là où sa propre équipe a « démarré trop lentement. On a mieux joué en seconde période (mais) on a attendu trop longtemps pour jouer. C’est de ma faute, je dois être prêt à jouer, je dois faire en sorte que tout le monde le soit. Respect à eux, ils ont bien joué. »
L’ancien coéquipier de Luka Doncic à Dallas rappelle que son équipe se doit d’être dans le combat pendant 40 minutes. Désormais, elle n’a « plus d’autre choix ». Cette défaite doit servir d’électrochoc. « Sinon, on rentre à la maison, c’est à peu près tout. » « On va avoir l’occasion de rejouer, je ne pense qu’au prochain match », se projette Anthony Edwards en parlant du quart de finale de demain mardi face à l’Italie.