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Dillon Brooks répond à Draymond Green : « Je n’ai pas d’altercation physique avec mes coéquipiers… »

NBA – La rencontre entre Grizzlies et Warriors a, sans surprise, donné lieu à un léger accrochage sur le parquet, puis à une nouvelle joute verbale entre Draymond Green et Dillon Brooks.

Dillon Brooks en a terminé avec son interview d’après-match sur le terrain. Mais au moment de rejoindre son vestiaire, il ne peut s’empêcher de glisser, en tapant sur l’épaule du journaliste : « Vous devriez donner le micro à Draymond… Faites en sorte qu’il parle de moi, pour que je puisse mieux jouer. »

Auteur d’une sortie à 14 points (6/15 aux tirs dont 1/7 de loin), 6 passes et 4 rebonds, le joueur des Grizzlies pouvait afficher son humeur taquine au regard de la large victoire de son équipe face aux champions en titre. Une rencontre marquée, sans surprise, par un léger accrochage entre Draymond Green et lui, juste avant la pause.

Un face-à-face nez contre nez presque en douceur, sans geste de l’un pour repousser l’autre, ou même de paroles échangées. « Je lui ai dit de garder le micro, de continuer à faire son podcast, à bloguer, de continuer à faire son truc en dehors du terrain. C’est mignon, c’est sympa », rapporte tout de même le joueur de Memphis.

Un moyen d’évoquer la montée en température, par média interposé, entre les deux hommes dans les jours qui ont précédé cette rencontre. Dillon Brooks a pris la parole en premier dans la presse, avant que Draymond Green ne lui réponde, point par point, dans son podcast.

Un match de suspension au-dessus des têtes

« J’attendais en quelque sorte ce moment, simplement pour voir ce qu’il allait dire. Mais il a choisi la voie des médias et n’a rien dit, ce qui est bien. Je m’attendais à ce qu’il parle un peu plus, mais je pense qu’il a besoin de clarifier tout ça avant de parler », juge Dillon Brooks, à propos de qui Draymond Green avait ironisé sur le manque de « fact-checking » par rapport à son propre palmarès individuel et collectif.

Il y a peut-être une raison pour laquelle le joueur des Warriors a préféré ne pas aboyer sur l’action : il risquait de prendre une 16e faute technique cette saison, synonyme de match de suspension. Une sanction récemment expérimentée par le joueur des Grizzlies, qui a déjà atteint ce total de 16 fautes techniques.

« Il pensait me piéger, comme lui se fait piéger. Je prends des fautes techniques quand j’en ai envie. Je ne me fais pas piéger, c’est probablement la différence entre lui et moi. Si je lui fais ça, ce sera une double faute technique, parce qu’il répondra. Mais là, ce n’est pas une double faute technique, parce que je n’ai pas répondu », se félicite l’intérieur, auteur de 16 points (5/9), 7 passes et 5 rebonds.

Dillon Brooks fait allusion au coup de poing

Dillon Brooks, à qui ses coéquipiers ont montré la vidéo réponse de Draymond Green, remet une pièce dans la machine en accusant le joueur des Warriors d’avoir « utilisé mon nom pour faire monter son podcast. Il devrait au moins me remercier. […] Il y avait des choses marrantes. (Comme quoi) je ne suis pas un joueur pour jouer le titre. On verra à la fin de l’année ce qu’il en sera avec lui. »

Le coéquipier de Ja Morant n’a pas été contrarié par ce podcast, parce qu’il pense être « meilleur », sur le terrain, que son partenaire de joute : « Je peux faire les mêmes choses que lui. C’est facile. Il suffit de se présenter à la salle. Moi, j’essaie de marquer, d’appeler des systèmes… Le simple fait qu’il ait essayé de monter mes coéquipiers contre moi était un coup bas. Voilà le type de joueur qu’il est. Ce sont mes potes. On a grandi ensemble. Je n’ai pas d’altercation physique avec mes coéquipiers. Je m’assois et je leur parle, je n’essaie pas de les démolir, mais de construire avec eux. »

L’arrière fait bien sûr ici allusion au coup de poing de l’intérieur asséné à Jordan Poole avant l’entame de la saison. Une réponse prévisible en direction de Draymond Green, qui estimait que Dillon Brooks n’était pas apprécié par ses coéquipiers…

« Rivalité » en question

À quand le prochain épisode entre eux deux ? Warriors et Grizzlies se rejouent une dernière fois en saison régulière dans un peu moins de dix jours. Avant une éventuelle en playoffs ? Si les phases finales démarraient aujourd’hui, Memphis, 3e, affronterait bien Golden State, 6e.

« Ils n’oublient jamais. Lorsqu’ils ont remporté le titre, ils parlaient de nous. Ils n’oublient jamais qui sont les Memphis Grizzlies. Ils se préparent et ont hâte de jouer contre nous », estime Dillon Brooks, selon qui les déclarations de Draymond Green contribuent à faire naître une rivalité entre les deux formations.

Pour Draymond Green, qui pense que « tout le monde peut gagner en mars », cette notion de rivalité ne tient pas : « Une équipe doit gagner, puis l’autre doit gagner. C’est ce qui crée une rivalité. Ce n’est pas parce qu’une équipe dit qu’elle peut vous battre et qu’elle ne le fait pas. Cela ne crée pas de rivalité. […] De toute évidence, on a gagné quatre fois, et je crois que leur franchise n’a remporté aucun titre. Donc je ne peux pas le considérer comme une rivalité. »

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