NCAA | Le record de Pete Maravich n’est pas tombé !

« Je suis déjà heureux d’être dans le même panier que Pistol Pete. » Le « panier » auquel Antoine Davis fait référence est celui du classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la première division universitaire. Un classement qui reste dominé par Pete Maravich (3 667 en 83 matchs sur quatre saisons à LSU) alors que le joueur de Detroit Mercy avait une occasion en or de dépasser l’ancienne légende.

Le joueur, dans sa cinquième année universitaire, avait besoin de 26 points pour accomplir l’exploit. Il a dû se contenter d’une sortie à 22 points (7/26 aux tirs dont 4/16 de loin !) dans la défaite de son équipe (66-71) face à Youngstown State, en quart de finale du tournoi « Horizon League ».

Après la rencontre, l’arrière de 24 ans explique ne pas regretter être resté dans l’établissement du Michigan, où son père, Mike Davis, avait été nommé coach du programme en même temps que son arrivée sur le campus, en 2018.

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« C’est tout simplement spécial. J’ai eu l’occasion de jouer pour mon père. Il m’a manqué quelques points pour atteindre le record. Dieu sait ce qu’il fait », formule le joueur, cité par ESPN, qui espérait également conduire son équipe à sa première participation au tournoi NCAA depuis plus de dix ans.

Une invitation pour atteindre le record ?

Après la défaite, Davis père et fils assurent qu’ils seraient heureux d’être invités à un autre tournoi de fin de saison, ce qui permettrait potentiellement à Davis de battre le record de Pete Maravich, avec un match supplémentaire. Sauf que son équipe a terminé à la 8e place de la modeste conférence Horizon League et terminé avec un tout aussi modeste bilan d’ensemble de 14 victoires pour 19 défaites. Il n’y a donc aucune garantie qu’ils obtiennent une invitation.

ESPN rappelle toutefois que le « College Basketball Invitational » (CBI) peut convier des équipes qui ne sont pas sélectionnées pour le tournoi NCAA, y compris parmi des formations qui présentent un bilan négatif.

« Le tournoi NCAA est l’objectif. Je n’aurais pas de problème avec (le CBI), je suis sûr qu’aucun de mes coéquipiers n’aurait de problème avec ça », affiche Antoine Davis qui, sur sa dernière tentative à 3-points pour ramener son équipe, dit avoir d’abord pensé à la gagne plutôt qu’au record.

Une chose est sûre, cette défaite et ce record raté de peu ne vont pas entamer la confiance du joueur, gêné par les prises à deux adverses dans ce match : « Personne dans le pays ne peut défendre sur moi en un-contre-un, cela a été prouvé. Je ne peux pas m’en vouloir. S’ils avaient un joueur comme moi dans leur équipe, j’aurais fait la même chose. C’est le plan de jeu au final. »

« Les gens auraient mis un astérisque à côté de son nom s’il avait battu (le record). Pistol Pete était dans un monde à part et il n’y aura jamais un autre Pistol Pete dans le basket universitaire. Je pense qu’il n’y aura jamais un autre Antoine par rapport à la manière dont il a marqué dans 144 matchs de suite », termine son père, soit une jolie moyenne de 25 points par match.