Matchs
NBA hier
Matchs
hier
BOS90
NYK91
OKC149
DEN106
Pariez en ligne avec Unibet
  • MIN1.2GOL4.85Pariez
  • IND2.12CLE1.7Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Les 10 grandes questions de la fin de saison

NBA – Chris Paul, le nouveau « Big Three » des Nets, le nouveau duo des Sixers, la densité de l’Est, les Grizzlies… Retour sur les dix grandes questions de la fin de saison 2021/22.

Après quelques jours de pause pour le All-Star Weekend, la NBA reprend ce soir pour la dernière partie du marathon de la saison régulière. Une dernière partie qui fournira des réponses à plusieurs questions essentielles…

Quelles conséquences pour la blessure de Chris Paul ?

Troisième attaque (113.5 points marqués sur 100 possessions), 3e défense (105.4 points encaissés sur 100 possessions), meilleure équipe et de très loin dans les moments décisifs (+41.2 de « Net Rating » dans le clutch), les Suns sont clairement la formation la plus solide de la saison pour l’instant, avec une maîtrise collective qui leur permet de trouver des solutions constantes sur le plan offensif, tout en serrant la vis dès qu’il le faut en défense.

À la tête de l’orchestre, Chris Paul réalisait une nouvelle grande saison, le « Point God » semblant d’ailleurs souvent gérer les affaires courantes durant trois quart-temps, avant d’enfiler le costume du patron.

Sa blessure au pouce risque donc d’être un gros problème pour Monty Williams et ses hommes. Si Chris Paul revient en saison régulière, ce sera sans doute à la toute fin de celle-ci. Sans lui, les Suns vont devoir éviter de chuter sur les 24 dernières rencontres. Avec 6.5 matchs d’avance au classement sur les Warriors, il y a de quoi voir venir, mais la dynamique à l’entrée de la « postseason » est importante, et il s’agit donc de ne pas construire de mauvaises habitudes pour que la réintégration de Chris Paul se fasse le plus vite et efficacement possible.

Quand verra-t-on le nouveau « Big Three » des Nets ?

Avec les blessures et le refus de la vaccination de Kyrie Irving, le « Big Three » Durant/Harden/Irving n’aura donc joué que 16 matchs ensemble à Brooklyn. Ça parait fou, et cette expérience manquée nourrira sans doute longtemps les discussions. Désormais, Kevin Durant et Kyrie Irving vont faire équipe avec Ben Simmons.

Mais quand pourra-t-on voir à l’œuvre ce nouveau trio ? Kevin Durant est toujours à l’infirmerie pour soigner son genou, Kyrie Irving doit encore attendre que New York lève de façon effective se contraintes sanitaires pour les non-vaccinés afin de jouer à domicile (dans la situation actuelle, il ne pourra jouer que 8 des 23 derniers matchs de Brooklyn en saison régulière) tandis que Ben Simmons doit retrouver la forme, physique et mentale.

Dans ces conditions, combien de rencontres ce « Big Three » 2.0 de Brooklyn pourra-t-il disputer ensemble avant d’attaquer les playoffs, ou le « play-in » puisque les Nets sont actuellement 8e à l’Est ?

Même si l’équipe, qui a également récupéré Seth Curry pour compenser l’absence de Joe Harris, ainsi qu’Andre Drummond dans la peinture, peut désormais paraître plus équilibrée, il va vite falloir trouver une alchimie collective pour faire face aux autres cadors de l’Est. Et ne pas uniquement se reposer sur le talent individuel en playoffs.

Quel impact immédiat pour le duo James Harden – Joel Embiid ?

C’est la même question à Philadelphie, où l’échange a soulagé tout le monde, en mettant fin à un mélodrame qui avait trop duré, mais qui ne permet peut-être pas de viser le titre dès cette saison.

James Harden n’arrive ainsi pas aux Sixers dans sa meilleure forme physique, avec des problèmes aux ischio-jambiers qui traînent et l’ont ralenti cette saison, où il n’a pas affiché l’explosivité de ses meilleures années. C’est sans doute en partie pour ça que Joel Embiid s’est montré prudent après l’échange, se disant satisfait que le « drama » soit terminé, mais pas certain de pouvoir vraiment jouer le titre lors des prochains playoffs.

Il va en effet falloir que le Camerounais trouve ses marques aux côtés de James Harden. Ce dernier apporte des menaces supplémentaires aux Sixers sur le pick-and-roll et en isolation, mais Joel Embiid pèse surtout sur les défenses poste bas, quand il provoque des prises à deux et des décalages. Il y a donc un équilibre à trouver pour tirer le meilleur des deux joueurs, et permettre à Philadelphie de trouver des solutions constantes sur le plan offensif pour vraiment se positionner comme un candidat au titre. Tout en n’oubliant pas que Ben Simmons était l’une des armes défensives les plus polyvalentes de toute la ligue, ce que n’est clairement pas James Harden…

Évidemment, il vaut mieux avoir dans l’effectif le MVP 2018 qu’un Ben Simmons qui ne voulait de toute façon plus jouer en Pennsylvanie, mais l’ancien Rocket et Net est-il l’assurance d’un titre ? À voir.

Jusqu’où peuvent aller les Grizzlies ?

On s’était inquiété lors de la dernière intersaison, lorsqu’on a vu les Grizzlies multiplier les échanges afin de récupérer des seconds tours de Draft. Mais la franchise a réussi sa construction, avec un effectif dense.

Bien sûr, Ja Morant est au centre de la grosse forme de Memphis, qui est l’équipe qui a remporté le plus de rencontres en NBA (32) depuis le 27 novembre, à égalité avec Phoenix. Mais autour, entre l’explosion de Desmond Bane, la présence de Jaren Jackson Jr, les écrans de Steven Adams, et la solidité d’un paquet de « role players » (De’Anthony Melton, Brandon Clarke, Tyus Jones, Ziaire Williams…), il y a tout un collectif qu’il faut manœuvrer.

Avec leur capacité à mettre la pression sur leurs adversaires en défense et à imposer un gros rythme en attaque, Ja Morant et ses coéquipiers font souffrir la plupart de leurs adversaires, qui ont bien du mal à contenir ces deux facteurs. Mais les Grizzlies peuvent-ils réellement se mêler à la course au titre, dès cette saison ?

La réponse dépendra peut-être de leur adresse extérieure, seulement la 24e de la ligue, pourtant nécessaire afin d’écarteler les défenses adverses et permettre à Ja Morant d’attaquer le cercle. Surtout sur jeu placé.

Qui s’extirpera de la mêlée à l’Est ?

Alors qu’une hiérarchie est clairement visible à l’Ouest, le panorama de l’Est est par contre beaucoup plus difficile à lire. Il faut dire qu’entre Miami, premier avec 38 victoires pour 21 défaites (à égalité avec Chicago) et Washington, 11e avec 27 victoires pour 31 défaites, il n’y a que 10.5 matchs d’écart. Ce n’est pas négligeable mais c’est l’écart entre Phoenix, 1er à l’Ouest et Utah, 4e, ou encore entre Utah et San Antonio, 11e.

Tout peut donc encore basculer dans cette conférence ultra regroupée puisque les huit premières équipes (Miami, Chicago, Philadelphie, Cleveland, Milwaukee, Boston, Toronto et Brooklyn) ont une chance légitime de finir en tête.

Sans compter que derrière, Charlotte, Atlanta, Washington et New York vont se battre pour les deux dernières places pour le « play-in », et vu le faible d’écart général, avec l’idée de pouvoir avoir quelque chose à jouer dans les playoffs, et pas seulement pour faire de la figuration face aux toutes meilleures formations.

Il pourrait donc y avoir des « upsets »… mais aussi pas mal de calculs lors des tous dernières rencontres.

Les Lakers peuvent-ils encore sauver leur saison ?

Il reste 24 matchs de saison régulière à LeBron James et aux Lakers. 24 matchs pour tenter de réintégrer le Top 6 de la conférence Ouest, sauf que Los Angeles (27 victoires – 31 défaites) est désormais à six victoires des Nuggets (33 victoires – 25 défaites) et que la cheville d’Anthony Davis a encore tourné…

Les fans californiens se raccrochent au fait que Russell Westbrook a souvent brillé en deuxième partie de saison, là où son énergie constante fait la différence par rapport à celle de ses adversaires, qui a tendance à baisser. Mais encore faut-il que son association avec LeBron James, qui interroge depuis désormais près de 60 matchs, se mette enfin en place, et que Frank Vogel trouve des solutions solides sur le long terme, alors que le coach bricole avec un effectif qui manque clairement de shooteurs fiables et/ou de défenseurs solides.

Difficile d’imaginer les Lakers pouvoir réellement jouer le titre dans cette « postseason », et une accession en demi-finale de conférence serait peut-être déjà un moindre mal, avant de grandes manœuvres l’été prochain ?

Les Warriors ont-ils les armes pour récupérer leur trône ?

Trois ans après leurs dernières Finals, les Warriors sont de retour dans les hauteurs de la ligue. Le recrutement de l’été dernier a été malin, et Golden State a donc réussi un superbe début de saison.

C’est plus délicat depuis quelque temps, en particulier suite à la blessure de Draymond Green. La défense était ainsi sur les rotules à l’approche du All-Star Break et Stephen Curry n’affiche plus son efficacité historique au tir. Klay Thompson n’est lui pas encore clairement à son tout meilleur niveau et comme le capitaine défensif du groupe ne reviendra sans doute pas avant quelques semaines, le potentiel réel de Golden State interroge.

Si le « Big Three » retrouve ses automatismes en fin de saison régulière, et que James Wiseman se glisse rapidement dans son rôle de totem dans la raquette, l’armée de « role players » intelligents peut légitimement permettre aux Warriors de rêver d’un quatrième sacre depuis 2015. Ce serait un sacré rebond.

Qui seront les trouble-fête des playoffs ?

Qui seront les Hawks des playoffs 2022, à savoir cette équipe qu’on n’attendait pas vraiment et qui pourtant va très loin ? C’est toujours très compliqué à prédire, surtout dans une saison aussi ouverte.

À l’Est, il y a ainsi quasiment huit ou neuf équipes qui peuvent espérer se hisser en finale de conférence, en fonction de leur état de forme et de leurs affrontements. Tenants du titre, les Bucks de Giannis Antetokounmpo ne sont ainsi qu’à la 5e place de leur conférence, sans parvenir à réellement se lancer pour le moment.

Trouble-fêtes depuis le début de saison, les Cavaliers peuvent-ils confirmer en playoffs ? Leur défense est en place, leur taille pose problème à beaucoup de monde mais leur attaque risque de leur jouer des tours dans les guerres de tranchées de la « postseason ». C’est un peu la même chose pour Boston, qui peut espérer réussir un superbe retournement de situation, alors que beaucoup imaginaient ce groupe exploser après la première partie de saison. La défense des hommes d’Ime Udoka est ainsi bien en place, mais leur attaque n’est toujours pas au niveau des meilleures équipes, et repose encore beaucoup trop sur les exploits de Jayson Tatum et Jaylen Brown.

À l’Ouest, Memphis peut être un beau trouble-fête, mais si le club finit à la 3e voire la 2e place de la conférence, les Grizzlies seront de toute façon attendus. Dallas, avec une défense en place et un Luka Doncic au sommet de son art, peut par contre incarner cette surprise… à moins que Denver n’aborde la « postseason » avec Jamal Murray et Michael Porter Jr. de retour auprès de Nikola Jokic. Pour coiffer tout le monde au poteau ?

Qui sera élu MVP ?

Comme la course pour le titre, la course pour le MVP semble particulièrement ouverte cette saison, même avec les blessures de Kevin Durant puis celle désormais de Chris Paul désormais.

Joel Embiid, Nikola Jokic, DeMar DeRozan, Giannis Antetokounmpo, Stephen Curry, Ja Morant, Devin Booker ou Luka Doncic ont tous leurs chances, et il faudra sans doute attendre les dernières semaines de compétition pour être fixé. C’est en effet peut-être l’impression finale, ainsi que le classement collectif, qui fera la différence.

À ce stade, le Camerounais des Sixers semble tenir la corde et s’il maintient ce niveau et que son équipe reste dans le Top 3 de la conférence Est, il a de bonnes chances de décrocher le trophée Maurice Podoloff.

Qui décrochera le premier choix de la prochaine Draft ?

La Draft 2022 n’est peut-être pas annoncée aussi forte (du moins pour les premières places) que celle de 2021, mais choisir dans le Top 3 n’est jamais une mauvaise chose lorsqu’on est en reconstruction.

Depuis que la NBA a changé ses pourcentages d’attribution pour éviter le « tanking », il n’y a plus besoin d’avoir le pire bilan à la fin de la campagne. Mais pour s’assurer d’avoir le meilleur choix de Draft possible, finir dans les cinq dernières positions est nécessaire, puisque ça offre près d’une chance sur deux d’être dans le Top 4.

À ce petit jeu, il ne devrait pas y avoir trop de suspense au sujet des cinq équipes concernées puisque Orlando (13-47), Detroit (13-45) et Houston (15-43) sont quasiment assurés d’y être.

Oklahoma City (18-40) est également bien parti pour y figurer, tout comme Indiana (20-40) puisque les Pacers vont finir la campagne en roue libre après les transferts de Caris LeVert et Domantas Sabonis. Cinq équipes qui seront ensuite bien placées pour mettre la main sur les « prospects » les plus courtisés, comme Chet Holmgren, Jabari Smith, Paolo Banchero, Jaden Ivey et AJ Griffin, globalement annoncés comme le Top 5 de la prochaine cuvée.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →