Alors que les Bucks ne survivaient en début de match que par l’activité de Giannis Antetokounmpo, sa sortie sur blessure sonnait comme le coup de grâce pour cette équipe, privée de son leader, au bord de l’élimination…
Sauf que Khris Middleton a été grandiose, Eric Bledsoe beaucoup plus agressif des deux côtés du parquet et, globalement, le collectif de Milwaukee a retrouvé de l’allant alors qu’en face, c’était l’inverse. Ce sont les jambes du Heat qui ont été coupées par la blessure du « Greek Freak », ce que Jimmy Butler reconnait.
« Ça n’aurait pas dû nous affecter, mais je pense qu’on est relâché, » confirme l’arrière/ailier à ESPN. « On a arrêté de jouer de la bonne façon. On a arrêté de défendre. On a arrêté de construire sur nos principes défensifs. On ne récupérait plus les ballons indécis. On était battu au rebond. C’était globalement mauvais. »
Un constat partagé par le meilleur joueur côté Miami, Bam Adebayo.
« J’ai eu le sentiment qu’on jouait comme si on était à 3-0 », explique l’intérieur, 26 points à 10/13, 12 rebonds et 8 passes décisives lors de ce Game 4. « En ne faisant pas assez d’efforts, en ne sacrifiant pas son corps, et on a fini par perdre parce qu’on menait 3-0. On aurait dû jouer comme si nous étions au Game 1, 2 ou 3… »
Jae Crowder regrette également que le Heat n’ait pas eu « la mentalité de l’emporter », même si la troupe d’Erik Spoelstra était tout de même à une ou deux possessions de réaliser le « sweep » et de filer en finale de conférence.
Mais Jimmy Butler a un discours tout trouvé en vue du prochain match : aucun relâchement n’est permis !
« Je crois que c’est l’explication. Nous avons fait ce que nous disons toujours que nous ne pouvons pas faire, c’est-à-dire nous sentir à l’aise. Nous pensions que ce serait facile, mais ça ne l’a pas été… Nous savions ce que nous devions faire en arrivant dans le match, alors pour le prochain, nous devions juste les écarter. »
Que Giannis Antetokounmpo soit là ou pas…