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Le « gentil » Scott Burrell, souffre-douleur du « tyran » Michael Jordan

Dans l’épisode 7 de « The Last Dance », on découvre combien Michael Jordan pouvait être odieux avec ses coéquipiers. Mais Scott Burrell ne l’a jamais mal pris car il apprenait.

Il n’a passé qu’un an aux Bulls et pourtant Scott Burrell occupe une place importante dans « The Last Dance ». Surtout dans le 7e épisode diffusé cette semaine. Peut-être parce qu’il illustre parfaitement la manière avec laquelle Michael Jordan pouvait se comporter avec ses coéquipiers. « Role player » polyvalent sur les postes 2 et 3, il est arrivé aux Bulls à l’été 97, en provenance des Hornets où il venait d’effectuer quatre saisons correctes.

Si Scott Burrell est quelque peu connu à l’époque, c’est parce qu’il est tout simplement le seul sportif américain à avoir été drafté au premier tour dans deux sports différents : le basket et… le baseball, ce sport que Michael Jordan adorait, au point d’essayer d’en faire un bout de carrière.

D’ailleurs, il est encore à UConn quand il débute sa carrière dans le baseball, et il cumule les deux sports. Un athlète complet qui va devenir le souffre-douleur de Michael Jordan pendant une saison. Pourquoi ? Parce que Michael Jordan voyait en lui un potentiel inexploité, et qu’il ne supportait pas ce gâchis.

Alors, il va prendre un malin plaisir à l’humilier. À l’entraînement, sur le banc de touche, dans le vestiaire… Même s’il appréciait la gentillesse de son coéquipier, Michael Jordan ne manque jamais une occasion de le charrier. Ses coéquipiers de l’époque le confirment. « MJ » pouvait être dur et blessant, mais Scott Burrell l’acceptait.

« Je pense que cela m’a préparé à la vie, et pas seulement au basket »

« C’était comme suivre des cours. Suivre des cours de manière difficile. Je ne pensais pas que c’était gênant, je ne pensais pas que c’était humiliant » a-t-il réagi sur Hoopshype à propos de cette époque. « Je n’ai aucun regret sur la façon dont cela s’est déroulé, ni aucun ressentiment sur l’apprentissage des meilleurs. Ce que je veux dire, c’est que j’étais sous la tutelle du meilleur joueur de tous les temps, dans la meilleure équipe jamais constituée ! Et c’était une équipe qui avait remporté cinq des sept championnats avant mon arrivée, et je ne voulais pas tout gâcher ! Donc, j’étais heureux d’apprendre quels que soient les moyens utilisés. »

Pour Michael Jordan, il était important de savoir si ses coéquipiers avaient du répondant, et s’ils étaient capables de répondre à l’adversité. Non pas pour la saison régulière, mais pour les playoffs dans des séries ultra-physiques. « Je pense que cela m’a préparé à la vie, pas seulement au basket » poursuit Scott Burrell. « J’avais joué dans de très bonnes équipes dans le passé et avec de très bons joueurs, mais c’est totalement différent lorsque vous jouez pour un grand joueur et un grand entraîneur, et que vous jouez pour un objectif commun : gagner un championnat. C’est totalement différent lorsque ce niveau augmente de 100 échelons et que vous êtes au coeur de tout ça. »

« C’était ma mentalité. Si vous ne voulez pas jouer comme ça, ne le faites pas »

« Gagner a un prix » se justifie Michael Jordan dans « The Last Dance ». « Le leadership a un prix. Donc je secouais les gars quand ils ne voulaient pas être secoués. Je les défiais quand ils ne voulaient pas être défiés. »

Pour Michael Jordan, jouer dans son équipe, c’est accepter de jouer au niveau le plus élevé. Le sien.

« Si ça signifie que je vais m’en prendre à vous et que je vais vous charrier, alors je le ferai » poursuit-il. « Demandez à tous mes coéquipiers : s’il y a bien une chose que Michael Jordan ne faisait pas, c’est exiger de quelqu’un quelque chose qu’il ne faisait pas. Quand les gens vont voir ça, ils vont se dire : ‘OK, il n’était pas vraiment un mec sympa. Il était peut-être un tyran’. »

Et l’émotion prend le pas dans la voix et les yeux de « MJ ». « Je voulais gagner, mais je voulais qu’ils gagnent aussi et qu’ils en fassent partie. Je n’avais pas à le faire. Je le faisais parce que je suis comme ça. C’est comme ça que je fais du sport. C’était ma mentalité. Si vous ne voulez pas jouer comme ça, ne le faites pas. Pause. »

Trop ému, Michael Jordan ne finit pas sa phrase.

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