S’il faut retenir une ligne de stats de la présaison des Bulls, c’est sans doute celle de Coby White, impeccable en sortie de banc : 19.2 points en 26 minutes à 46% aux tirs dont 43% de loin, et une petite passe de moyenne. Avec cette dernière sortie remarquée à 29 points en 23 minutes contre Atlanta.
Un rôle d’energizer qui lui va bien, alors pas question pour l’instant de parler du cinq majeur. « Je pense qu’il est en forme » estime son entraîneur Jim Boylen, cité par le Chicago Sun Times. « La second unit commence à avoir une identité. On va continuer à façonner tout ça. On n’a pas prévu de faire des changements. On va le laisser jouer son jeu. Parfois, c’est la meilleure chose à faire. »
Avec les remplaçants, l’ancien Tar Heel a beaucoup plus de liberté et ne s’est pas fait prier pour en profiter. Ce qui lui a permis de reprendre confiance après une Summer League compliquée : 15 points à 34% avec ce 3/30 de loin.
« Je score depuis le lycée, je joue juste mon jeu. La présaison a été satisfaisante, mais j’ai toujours faim »
« Je ne lui en ai pas parlé » assure Jim Boylen. « Il travaille, et je crois que quand on travaille, il se passe de bonnes choses. J’imagine qu’il était frustré après la Summer League, mais je n’en ai pas parlé avec lui. Il savait qu’il était meilleur que ça. Parfois, une mauvaise Summer League peut être positive. Il a transformé la sienne en quelque chose de positif. »
La récompense de longues séances de tirs. « Il bosse. Il n’a pas raté une minute d’entraînement. Quand je suis encore là à 20h, je le vois faire des sessions de tirs avec son frère Will. Il en donne plus. Je pense que c’est une combinaison de son travail et de celui de mes assistants. Il a progressé. Son tir est plus efficace. » Ce qui lui a d’ailleurs permis d’être associé à Tomas Satoransky avec les titulaires sur certaines séquences, en deuxième arrière.
Lui en tout cas, ne s’enflamme pas : « Ce n’est que la présaison » explique-t-il, comme il disait il y a trois mois « ce n’est que la Summer League ». « Je score depuis le lycée, je joue juste mon jeu. La présaison a été satisfaisante, mais j’ai toujours faim. Il le faut pour progresser. »