Il y a quelques semaines, les Nets étaient en grande difficulté avec leur poste 4. Les nombreuses blessures et absences handicapaient lourdement Kenny Atkinson dans ses choix.
Le coach des Nets avait donc lancé Treveon Graham (1m96), sans réussite. Et pour cause, le joueur s’était blessé en début de saison et il avait manqué plusieurs semaines de compétition. Sans rythme, il avait logiquement déçu.
Sauf qu’en enchaînant les matchs, il a retrouvé ses sensations et commence à rendre d’excellents et de divers services. À quelques jours d’intervalle, il s’est ainsi occupé de l’arrière Buddy Hield puis du pivot Nikola Vucevic. Une polyvalence qui rappelle celle d’un P.J. Tucker, le meilleur défenseur de Houston.
« Je l’ai dit, c’est notre Lawrence Taylor (ancien joueur NFL, un des plus grands défenseurs de l’histoire) », estime pour sa part Kenny Atkinson, interrogé sur NBA.com. « C’est notre middle linebacker. Il ne sait probablement pas qui est LT, mais je le place contre le meilleur joueur adverse. Il fait son travail précisément. Il est polyvalent, peut défendre sur les postes 1, 2, 3 et 4. Avec ses capacités physiques, sa puissance et sa dureté, il est le parfait candidat pour effectuer ce boulot. Je suis heureux de l’avoir avec nous. »
En quête de régularité
Même s’il est titulaire au poste 4, Jared Dudley résume parfaitement le vrai poste du chien de garde des Nets : « Ton poste, c’est celui du joueur contre lequel tu défends. » La mission est excitante et Treveon Graham ne s’ennuie pas. Sauf que trouver de la régularité, surtout après autant de semaines d’absence, n’est pas aisé.
« Les montagnes russes, des hauts et des bas », commente-t-il. « Ma carrière n’est que ça : rester prêt quand on me lance dans le match. J’ai été blessé dès le second match de la saison et j’ai été absent pendant presque trois mois. Le staff était bien présent et m’a fait savoir que ce serait long. J’allais revenir plus fort, je l’ai fait. »
S’il a inscrit 21 points contre les Rockets, Graham reste discret en attaque. Il compense de l’autre côté du terrain. Dernier exemple en date : contre les Kings, Buddy Hield est à 11 points à la pause à 4/6 au shoot. En seconde période, Treveon Graham l’éteint et l’arrière de Sacramento manque ses quatre shoots suivants et n’inscrit plus aucun point.
« J’ai tout fait pour le stopper car ça aide l’équipe. S’il avait continué de jouer comme en première mi-temps, le match aurait été bien différent. Donc l’équipe avait besoin de moi, pas au scoring, mais en défense. J’y ai mis toute mon énergie. »
Treveon Graham | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2016-17 | CHA | 27 | 7 | 47.5 | 60.0 | 66.7 | 0.2 | 0.6 | 0.8 | 0.2 | 0.7 | 0.2 | 0.1 | 0.0 | 2.1 |
2017-18 | CHA | 63 | 17 | 43.4 | 41.2 | 69.5 | 0.7 | 1.3 | 1.9 | 0.9 | 1.7 | 0.5 | 0.4 | 0.0 | 4.3 |
2018-19 | BRK | 35 | 20 | 33.5 | 29.7 | 81.8 | 0.7 | 2.4 | 3.1 | 1.0 | 1.9 | 0.4 | 0.5 | 0.2 | 5.3 |
2019-20 * | All Teams | 55 | 17 | 36.0 | 27.5 | 64.3 | 0.9 | 1.8 | 2.7 | 0.8 | 1.9 | 0.4 | 0.5 | 0.1 | 4.4 |
2019-20 * | MIN | 33 | 20 | 35.4 | 24.1 | 73.0 | 0.9 | 2.2 | 3.0 | 0.9 | 2.0 | 0.5 | 0.6 | 0.1 | 5.2 |
2019-20 * | ATL | 22 | 12 | 37.3 | 35.1 | 47.4 | 1.0 | 1.3 | 2.3 | 0.7 | 1.6 | 0.3 | 0.5 | 0.2 | 3.3 |
Total | 180 | 16 | 38.3 | 33.3 | 69.1 | 0.7 | 1.6 | 2.2 | 0.8 | 1.7 | 0.4 | 0.4 | 0.1 | 4.2 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.